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La préhistoire du capital / Alain BIHR : vendredi 8-12 20h30 au 33 rue des vignoles

Publie le dimanche 26 novembre 2006 par Open-Publishing

Communiqué

A l’invitation du syndicat CNT interco 91

Débat sur le dernier livre d’Alain Bihr, "La préhistoire du capital"
le vendredi 8 décembre à 20h30
au 33 rue des vignoles - 75020 Paris - M° Avron

A l’occasion de la sortie du dernier livre d’Alain Bihr, "La préhistoire du capital", le syndicat CNT interco 91 vous propose un débat animé par l’auteur.
Dans cet ouvrage, Alain Bihr cherche à comprendre pourquoi ce n’est qu’au sein du féodalisme, européen mais aussi japonais, que le capitalisme a pu voir le jour et entamer son développement, jusqu’à se mettre en état de partir à la conquête du restant du monde. Il souligne la part décisive qu’y ont pris les processus politiques, au premier rang desquels figurent évidemment les luttes de classes, mais aussi l’édification des embryons d’Etats modernes.
A l’heure où le capitalisme semble triompher mondialement, ressaisir l’ensemble de sa trajectoire, réévaluer le prix payé par l’ensemble des sociétés humaines n’est pas un luxe inutile. C’est un détour nécessaire pour qui veut comprendre le monde actuel, ses fractures et ses contradictions, dans le but de le transformer dans le sens de l’émancipation de l’humanité.

"La préhistoire du capital" / Alain Bihr - Éditions Pages deux, 2006 (456 pages.) - 38 €

Alain Bihr est professeur de sociologie à l’Université de Franche-Comté. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages parmi lesquels : Déchiffrer les inégalité (Syros, 1995), Hommes/femmes : l’introuvable égalité (Editions de l’Atelier, 1996), [avec Roland Pfefferkorn pour ces deux ouvrages], Le spectre de l’extrême droite. Les Français dans le miroir du Front national (Editions de l’Atelier, 1998). Il a publié aux éditions Page deux, "L’actualité d’un archaïsme" (1998), "Le crépuscule des Etats-nations" (2000) et "La reproduction du capital" (2001).

Les éditions CNT-RP avaient publié en 2003 sous forme de brochure son texte "La Bourse ou la vie ! : Contre les fonds de pension".

Alain Bihr est membre du comité de réalisation du bulletin "A contre courant syndical et politique" animé par des militants issus pour la plupart de la mouvance cédétiste du temps où la CFDT prônait la lutte sociale et l’autogestion comme moyens d’émancipation du prolétariat et de l’Homme.

En annexe : Le texte complet de la présentation de "La préhistoire du capital".

Présentation de La préhistoire du capital (texte complet de la "quatrième de couverture")

Selon une légende tenace, inventée et mise en forme par le libéralisme dès le XVIIIe siècle, le capitalisme serait né de la seule extension des rapports marchands et monétaires, tenus eux-mêmes comme le prolongement de « l’économie naturelle ». Légende colportée, sciemment ou à leur insu, par des générations d’économistes, d’historiens et de sociologues.

C’est en premier lieu cette légende qu’Alain Bihr sape en revenant sur le long et tortueux cheminement à travers lequel s’est formé le capital, ce rapport de production si singulier qui donne naissance au capitalisme. En prenant appui sur l’esquisse par Marx d’une triple lignée historique, distinguant les sociétés « asiatiques », les sociétés antiques méditerranéennes et les sociétés européennes médiévales, l’auteur cherche à comprendre pourquoi ce n’est qu’au sein du féodalisme, européen mais aussi japonais, que ce rapport de production a pu voir le jour et entamer son développement, jusqu’à se mettre en état de partir à la conquête du restant du monde. Cela conduit Alain Bihr à souligner la part décisive qu’y ont pris les processus politiques, au premier rang desquels figurent évidemment les luttes de classes, mais aussi l’édification des embryons d’Etats modernes.

A l’heure où le capitalisme semble triompher mondialement, où il a en tout cas achevé sa course historique en s’emparant de la planète entière, ressaisir l’ensemble de sa trajectoire, ses grandes étapes et ses grandes pulsations, réévaluer aussi le prix payé par l’ensemble des sociétés humaines à ce devenir-monde du capitalisme, n’est pas un luxe inutile. C’est un détour nécessaire pour qui veut comprendre le monde actuel, ses fractures et ses contradictions, les menaces mais aussi les possibilités qu’il recèle. Cela dans le but de le transformer dans le sens de l’émancipation de l’humanité des fers capitalistes qui l’asservissent et l’avilissent.

Alain Bihr est professeur de sociologie à l’Université de Franche-Comté. Il a notamment publié, aux éditions Page deux, L’actualité d’un archaïsme (1998), Le crépuscule des Etats-nations (2000) et La reproduction du capital (2001).