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La présidente Dilma Roussef rejette "les politiques impériales, les certitudes catégoriques et les réponses guerrières de toujours"
Publie le vendredi 22 avril 2011 par Open-Publishing2 commentaires
Après la présidente argentine Cristina Fernandez qui déclarait le 30 avril dernier : "quand je vois les dits civilisés régler leurs affaires à coups de bombes, je me sens très fière d’être sud-américaine, de faire partie de l’UNASUR", c’est au tour de la présidente du Brésil Dilma Rousseff de rappeler ce mercredi que sa politique extérieure a pour axes principaux la réforme de l’ONU et le renforcement des liens avec l’Amérique Latine, en particulier avec l’Argentine et le Mercosur. Priorité absolue : les pays sud-américains, dont « les destins comme le nôtre et comme celui de toute l’Amérique du Sud, sont intimement liés".
"Il n’y aura pas d’espace pour les discordes et les rivalités qui nous ont séparés dans le passé " a déclaré Roussef lors d’une cérémonie de remise de diplômes à une promotion de jeunes diplomates.
"Réformer le Conseil de sécurité n’est pas un caprice du Brésil. C’est une nécessité pour l’adapter à l’équilibre des forces du XXIe siècle et donner une importance effective aux questions de paix et de sécurité. Mais aussi pour que les décisions sur ces sujets soient prises par des groupes plus représentatifs et donc plus légitimes".
La semaine dernière, le Brésil et les quatre autres pays émergents du BRICS (Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se sont prononcés contre l’usage de la force en Libye, défendu par la France, la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis. "En ce qui concerne la sécurité, l’ONU a vieilli", a estimé Mme Rousseff, et "les politiques impériales, les affirmations catégoriques et les sempiternelles réponses guerrières ne sont plus acceptables".
Le Brésil revendique depuis des années un siège de membre permanent au sein d’un Conseil de sécurité élargi. A l’heure actuelle, seuls cinq pays (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) disposent d’un siège permanent et d’un droit de veto au sein du Conseil, instance inchangée depuis sa création à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
"Il est nécessaire de réformer la gouvernance mondiale", en accordant aux "pays dits émergents" une place conforme à leur "poids véritable sur la scène internationale", a-t-elle insisté.
Messages
1. La présidente Dilma Roussef rejette "les politiques impériales, les certitudes catégoriques et les réponses guerrières de toujours", 22 avril 2011, 15:34, par jean-marie Défossé
Pourvu que Madame Dilma Roussef ne soit pas tentée de changer la gouvernance mondiale sur le modèle brésilien ! Je possède des listes de dirigeants brésiliens : politiques , militaires , financiers et religieux , qui doivent faire baver d’envie et rêver tous nos aristocrates français et européens . Alors que les nôtres prennent une responsabilité beaucoup trop considérable et envahissante dans le marasme actuel mondial , j’ose à peine imaginer ce que serait ce monde , gouverné sur le modèle brésilien d’un bout à l’autre de la planète , par ce genre d’énergumènes !
Que Madame Roussef fasse d’abord le ménage au Brésil et ausculte attentivement tous les décrets soigneusement signés par son prédécesseur de la Gôôôche brésilienne Lula Da Silva , avant de nous avancer ses conseils , porteurs de beaucoup de démagogie !
1. La présidente Dilma Roussef rejette "les politiques impériales, les certitudes catégoriques et les réponses guerrières de toujours", 22 avril 2011, 20:28, par kounet
En effet ,je pense que cette dame essaie de faire le ménage chez elle mais elle a du mal comme Lulla en a eu car derrière la CIA veille !
Effectivement l’ONU doit accepter en son sein tous les pays du monde, ça éviterait aux petit coq Franchouillard et aux Anglo-Saxons de se croire les rois du monde alors qu’ils ne seront bientôt plus rien .ça nous éviterait peut-etre aussi toutes ces agressions armées pour le profit et le pétrole .
Il parait que nous sommes ruinés mais nous faisons des guerres partout et ça coute toujours horriblement cher, personne n’en parle !
Sans compter que nous agressons des gens qui ne nous ont rien fait ! et nous ne sommes pas envahis !