La réponse de CSP à Machover et Cie : le livre "CHE, COMMANDANT, AMI" téléchargeable

CHE, COMMANDANT, AMI
de Marie-Dominique Bertuccioli et Juan Andrés Neira Franco

Livre (enfin) disponible en téléchargement (voir ci-dessous)

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"On a dit que (le Che) était un despote, c’est un mensonge ; qu’il avait mauvais caractère, mensonge ! Qu’il était imbu de lui même, qu’il se mettait en avant, mensonge ! Le Che était vraiment un homme exceptionnel pour notre siècle, c’était l’exemple de ce que doivent être les générations futures, il n’était pas de ce temps, vraiment." "(ce qui m’impressionait le plus chez le Che, c’était) Sa personnalité, sa manière de se projeter dans l’avenir et son humanisme, ces trois choses m’impressionnaient beaucoup.

Julio Chaviano, combattant dans la troupe du Che dans l’Escambray

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"Je suis revenu aux côtés du Che au moment où il partait pour l’Afrique. Je ne suis pas parti avec les premiers, il était déjà là-bas et j’ai fait toute la campagne avec lui. Nous avons pris part à divers combats, à des embuscades, à des attaques contre des colonnes de l’armée, des détachements de mercenaires belges. Je crois que la campagne d’Afrique avait ses caractéristiques, qu’elle nous a donné à voir un Che qui s’inscrivait dans une perspective totalement opposée à ce que Debray veut démontrer. C’est un Che d’une extraordinaire sensibilité humaine. Un Che qui a été capable d’abandonner la position de numéro trois ou quatre du pays, son poste de dirigeant, pour aller combattre et se mettre sous les ordres de dirigeants qui n’étaient même pas présents à la tête des forces combattantes. Il est allé avec une grande humilité se subordonner à Soumaliot, Kabila, Mitudidi, Massembat, à tous ceux-là ; il a fait preuve d’une extraordinaire patience, attendant qu’ils viennent et qu’ils assument la direction du mouvement."

Harry Villegas, combattant aux côtés du Che en Afrique.

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L’officier en question a même fourni les phrases qu’il fallait attribuer au Che :

– Tous les communistes boliviens sont des porcs et des bourgeois, la Révolution en finira avec eux.
– Les paysans nous ont trahis, ils sont insensibles et ils agissent comme des pierres.
– J’ai échoué, tout est fini, la Révolution est terminée
– Ne tirez pas, je suis le Che. Je vaux plus pour vous vivant que mort.
– Je n’ai pas pris la décision d’aller en Bolivie, d’autres l’ont prise à ma place.

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"Pourquoi le Che a-t-il cette dangereuse habitude de continuer à naître ? Plus on l’insulte, plus on le manipule, plus on le trahit, plus il naît. Il est le plus "naisseur" de tous. Serait-ce parce que le Che disait ce qu’il pensait et faisait ce qu’il disait ? Serait-ce pour cela qu’il reste aussi extraordinaire, dans un monde où les mots et les faits se rencontrent rarement, et lorsqu’ils se rencontrent, ne se saluent pas, parce qu’ils ne se reconnaissent pas ?" - Eduardo Galeano

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Eh ben dis, donc... Où est-ce qu’on trouve tout ça ? Avec plein d’autres témoignages et documents ?

Dans le livre, CHE, COMMANDANT, AMI distribué (en partie) gratuitement sur Internet selon le désir des auteurs.

Mis en forme par les soins de Cuba Solidarity Project pour votre plus grand confort.

Travail effectué en souvenir de Marie-Dominique Bertuccioli, à qui, j’en suis sûr, l’idée aurait plu.

Index du livre consultable ici :
– http://vdedaj.club.fr/spip/article....

Autre source de téléchargement :
– http://vdedaj.club.fr/spip/IMG/pdf/...