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La répression policière et politique contre le mouvement lycéen collée au commissariat central.

Publie le mercredi 13 juillet 2005 par Open-Publishing

La répression policière et politique contre le mouvement lycéen collée au commissariat central. La police se barricade dans ses propres services par peur de la coordination lycéenne.

Une soixantaine de personnes (lycéens, parents d’élèves, représentants syndicaux, et du collectif contre la répression du mouvement lycéen) ont répondu présents mardi 12 juillet pour le soutien à Pauline de la coordination lycéenne. Le comité d’accueil de la police était présent aussi pour nous recevoir. Les CRS protégent la police, et oui une grande trouille pour les responsables de cette mascarade qui n’avaient pas vu autant de personnes depuis la garde à vue de Jean Marie Messier il y a deux ans, et pour les habitants du quartier peu habitués à ce type de rassemblement sur la Place Nationale dans le 13ème.

Après l’audition de Pauline cet après-midi à 15 h au service central de la Police Nationale, 122 rue du Château des Rentiers dans le 13ème à Paris, aucune charge n’a pu être retenue contre elle de la part de l’inspecteur en charge du dossier. Elle n’a été retenue que 20 minutes pour cette audition. Les faits qui lui étaient reprochés étaient : fausse déclaration de parcours de manifestation du 21 avril 2005 et du 16 mai 2005 (lundi de Pentecôte).

Pauline a pu justifier pour la manifestation du jeudi 21 avril 2005 qu’elle ne pouvait pas être responsable du détournement de trajet de la manifestation car ce jour-là elle se trouvait en garde à vue, comme les 180 lycéens de la coordination lycéenne, suite à l’occupation du bâtiment de l’annexe de l’Education Nationale. Pauline avait fait la demande en Préfecture une semaine avant pour une manifestation contre la réforme Fillon qui, de fait, se transforma en manifestation de soutien contre la violence policière et contre les gardes à vue des 180 lycéens. Pour la manifestation du lundi de Pentecôte le 16 mai, les renseignements donnés par les R.G. n’ont pu justifier que Pauline était responsable du détour par la Place de la Concorde, car les décisions de la coordination lycéenne sont toujours prises de manière collective. Donc tout finit bien pour Pauline.

Mais nous restons vigilants sur d’autres formes de répression qui pourraient ressurgir de la part du pourvoir policier et politique envers les lycéens de la coordination.