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La vision anthropologique de la société / le danger encouru par nous, les sauvages

Publie le lundi 9 juin 2008 par Open-Publishing
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Quand il s’agit de peuples qui vivent nus dans la forêt, même encore aujourd’hui les activités qui remplissent leurs journées et leur année sont décrites par le langage le plus universel du monde, qui est celui de la description froide et méthodique.

Alors un coup ils se mettent à danser au ton des tam-tams, absorbant des drogues qui mettent les Shamans en transe, en contact avec les dieux selon leurs propres dires.

Et puis après c’est le même Shaman qui s’occupe aussi de la médecine en faisant des prières ventilées de concoctions potagères pour en appeler rituellement à la guérison et chasser les mauvais esprits.

Ok.

Il y a plein d’exemple comme ça et à chaque fois, bien sûr on peut sentir le dépit de l’anthropologue qui a diagnostiqué une maladie que sa science sait traiter bien plus rationnellement (selon lui), mais surtout il faut bien mettre l’accent sur le fait que la distance mise lorsqu’il s’agit de dépeindre les activités de ces humains qui vivent dans la nature, dite pragmatique, a comme une tendance automatique à réduire toute ces activités à des rituels et des coutumes ou des rituels.

Ce que je veux dire c’est qu’il ne paraît pas étrange aux yeux de l’anthropologue de documentaires TV (dits « petits anthropologues ») que la vie du Sauvage soit à ce point emplie de rites culturels dont ils ne semblent pas pouvoir se défaire, et si peu encouragée par la raison (dont le petit anthropologue se sentira le détenteur).

On a l’impression d’avoir tellement à leur apprendre et en même temps si peur de bousculer cet équilibre fragile qui les lie ensemble et en font une société. (dont les petits anthropologues se réjouissent autant qu’à la contemplation de la nature elle-même)

 

Mais voilà qu’avec l’exercice on peut tous devenir de anthropologues en herbe en s’exerçant sur la société qu’on a sous les yeux, en filtrant sa vue par le besoin de formuler, nommer, décrire, et dans une vague approximation défaite de tous souvenirs et de toutes les habitudes acquises, tenter d’esquisser les raisons qui motivent les gens à faire ce qu’ils font.

Ainsi il sera très amusant de remettre à leur place de rites culturels imprimés dans la réflexologie les activités sociales courantes comme celles qui consistent à se ruer sur des marchandises en tissus tous les ans à la même période, d’emprunter des voies routières tous ensemble le même jour, les spectacles qui servent à élire un champion qui sait faire une prouesse physique particulière, autant que l’élection dite démocratique des chefs de tribus.

Dans chacune de ces activités qui semblent rythmer la vie sociale des gens auto-proclamés « civilisés », on ne pourra pas manquer d’observer leur usure morale ou fonctionnelle.

C’est marrant parce que quand c’est des hommes de la Savane on se dit immédiatement que leurs rites culturels sont comme embryonnaire de ce qui donne, dans la société civilisée, naissance à des disciplines bien spécifiques et établies, sans presque plus de rapport entre elles d’ailleurs,
tandis que si on observe la société des rue bétonnées qui empêchent de marcher pied-nus, au mieux également, on peut se dire que les rites et les coutumes sont comme une usure de mécanismes de la vie sociale, qui, il y a très (très) longtemps avaient pourtant été pensées avec précision et soin.

Et l’anthropologue en herbe, lui, grâce à son effort ne peut voir finalement que la distance que la société aura elle-même prise avec les résolutions qu’elle avait faites dans son passé, rendant rituels, automatiques, monotones et sans effet ni raison, les agitations sociales qui avaient été utiles autrefois.

Comme si, à chaque manifestation dans la rue où les gens jouent de la trompette et exhibent leurs scripturaux messages typographiques, ils ne semblent plus mener à bien cette activité qu’en résonance avec l’époque où elle avait servie à faire changer la société.

Quand c’est pour aller voter, les gens se coordonnent grâce à la télévision pour, tous le même jour afin que ça aille plus vite, et le temps de retourner devant la télé les résultats sont déjà annoncés, alors derechef il est possible de faire observer que ce rituel collectif et religieux n’est là que pour justifier l’emploi du terme de Démocratie dans les phrases dans des dialogues inter-tribus-civilisées.

Les habitants paisibles semblent très satisfaits de la mascarade et quand ils éteignent à distance leur téléviseur ce soir-là, c’est pour dormir paisiblement sachant que le candidat élu n’était pas du tout celui pour lequel ils avaient voté, mais sans que cela ne l’angoisse plus que cela.

Il y a aussi les rituels alimentaires qui seraient intéressants à étudier, les autochtones semblent ne se régaler que si l’aliment ingéré génère un grand nombre d’emballages superposés les uns aux autres, ce qui peut laisser l’observateur un peu perplexe.

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le danger qu’encoure la Terre

Des gens que je soutiens de fond du coeur ont émis la lettre ouverte au président de la république mettant en avant le principe de précaution appliqué au phénomène ovnien. http://w41k.info/16277

Nous aurons tout le loisir d’étudier comment nos amis visiteurs observent de leur oeil d’anthropologues éxoplanétaire les us et coutumes de la société terrestre, leur organisation, leur volonté, leurs capacités réelles, et bien entendu une liste assez exhaustive de tout ce qui freine leur évolution.

Rien que cet énoncé devrait, à lui seul, à vous terriens, vous faire terriblement froid dans le dos.

Appliquer le principe de précaution au phénomène ovnien revient, au préalable et selon la logique, à admettre véritablement l’intégrité et la véracité des témoignages, qui sont habituellement, dans la coutume qui aura été inculquée par quelques uns, tournés en dérision.

C’est à dire qu’admettre la réalité dite « extra-terrestre » (il faudra penser à trouver une dénomination un peu moins comique de leur point de vue), en plus d’être moral si il s’agit de mettre en accord ce qu’on croit et ce qui est prouvé (à satiété), ne peut, hélas, être argumenté par le traumatisme et le désordre que le mensonge peut occasionner dans une société.
Par contre (et bizarrement pourrait-on dire) il peut l’être plus aisément si il s’agit de faire prendre conscience que tant qu’il y aura des humains, surtout si ils sont d’une autre planète, il y a un risque de tomber sur certains qui seraient malintentionnés.

Dans ce cas, nous serions sans défense.

Mais là encore l’argument pourra paraître trop insuffisant pour provoquer une réaction franche et directe, cette opération ne fait que de s’inscrire dans une lente mais maîtrisée divulgation.

Cela paraît un peu tiré par les cheveux parce que jusqu’ici on n’a jamais eu de problème, quoi qu’on puisse se dire que si les américains ont véritablement établi des centaines de contacts, ce qui est à craindre c’est qu’avec leur mentalité de businessmen sans scrupules, ou mêmes de voleurs invétérés ou d’êtres « trop imprévisibles » ils nous aient attiré quelques ennemis.

Mais comme on dit ce risque reste éloigné et sans réel poids pour la société humaine.

Par contre :

il y a une faille phénoménale qui là aussi mérite d’être mise en évidence en avance à ce qu’elle soit exploitée par quelque éxohumain dont la morale serait incompatible avec la nôtre.

Et cette faille est le système social tel qu’il est conçu.

Etant donné que les matériaux comme l’or et l’argent, le diamant, ont une valeur équivalente à de l’énergie humaine, il suffit d’en avoir pour racheter le monde.

Etant donné la structure gérée par ses sommets et non par ses bases, il suffit de très peu de points d’appui pour accaparer un contrôle global du destin de l’humanité.

La moindre technologie permettant de produire de l’énergie, même si ce n’est pas par un extra-terrestre mais par un humain, combiné à la structure de la société humaine fondée sur la propriété privée inaliénable mais rachetable une fois qu’on aura assez affamé le vendeur, fait qu’en moins de deux le premier venu peut faire passer l’ensemble des pays sous une dictature ou n’importe quelle forme d’esclavage ou d’asservissement, ceci afin de combler son unique et petite folie, ou étroitesse d’esprit.

La société telle qu’elle est structurée empiriquement et sans réelle volonté collective, par sédimentation culturelle, s’avère soudainement être un composé très réactif et explosif si on le combine avec un grand nombre d’autres éléments, dont l’apparition un jour ou l’autre ne peut être niée ni évitée.

Si encore le système social humain était régit par des mécanismes assurant une distribution équitable des moyens premiers de subsistance de façon gratuite et conforme, au point que ça en aurait été devenu culturel qu’il en soit ainsi, alors il serait impossible que le détenteur d’une technologie (qui produirait de l’énergie et donc des diamants ou même de l’eau) puisse en tirer un quelconque profit à son unique usage.

D’ailleurs, selon toute rationalité, cela ne servirait à rien.

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http://w41k.info/17595