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Le Front de Gauche et le syndrome de "la gauche édredon"

par Antoine (Montpellier)

Publie le samedi 2 juin 2012 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
12 commentaires

"Nous ferons partie d’une majorité de gauche qui n’a pas le droit de décevoir"

C’est Patrice Bessac, porte-parole du PCF, qui s’exprime ainsi en rejetant la proposition unitaire du NPA résumée en ces termes par Olivier Besancenot : "[Le NPA propose de] voir comment ensemble on peut créer un bloc contre l’austérité, un front social et politique pour résister à tous les mauvais coups, pour travailler aux revendications que défendent les uns et les autres, pour voir aussi comment on fait pour sortir de l’Europe libérale".

Patrice Bessac préfère parler de la priorité qu’est, pour lui, "l’intérêt de la France, pas de jouer les vierges rouges effarouchées." L’intérêt de la France en lieu et place de l’intérêt des travailleurs ? La campagne des présidentielles semble bien avoir décuplé les réflexes cocardiers chez nos camarades communistes ! Et une position des plus attentistes envers le gouvernement socialiste s’est substituée à la magique "dynamique" des prises de la Bastille : l’heure est à la bleu-blanc-rouge pause citoyenne et à crucifier virilement les rouges vierges, effarouchées of course, de la contestation radicale ! Pour le PC comme pour le PG.

Eric Coquerel, en effet, pour ce dernier, pose le même refus de préparer dès maintenant un bloc anti-austérité : "Nous ne sommes pas d’accord, dit-il au NPA, avec le terme d’opposition" envers le gouvernement Ayrault. Elles sont loin les proclamations enflammées sur la révolution par les urnes du temps de la présidentielle. Les urnes, au sortir des législatives, cela servira désormais à essayer de tirer le PS à gauche depuis une position "constructive et critique". Le communiste Bessac, avec toujours un temps d’avance, vend la mèche de ce refus du PG et du Front de Gauche d’être une opposition : "Notre but n’est pas de taper sur le PS. Sans être des béni-oui-oui, nous ferons partie d’une majorité de gauche qui n’a pas le droit de décevoir". Ben, voyons...une majorité de gauche qui fleure bon le "programme partagé" de toute la gauche cher depuis longtemps (toujours !) au PCF qui avait été remisé au grenier le temps que Jean-Luc Mélenchon la joue radicalité antiHollandréou !

Celui-ci n’avait d’ailleurs pas tardé à changer de registre et de ton dès la fin de la présidentielle : « Nous n’appellerons pas à des manifestations. Nous, on suit les syndicats ... Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
Face à Hollande, Besancenot dit "on doit être l’opposition", mais laissons le respirer, donnons une chance à notre pays...
"

Finies les diatribes sur Hollande habillé pour l’été en "capitaine de pédalo" ! "Ni soutien, ni participation, ni opposition" voilà le nouveau credo des pourfendeurs de la mollesse social-libérale et autres preneurs de Bastille ! Le citoyen, une fois le bulletin de vote déposé dans la mythique urne par laquelle se feraient les révolutions, doit céder la place aux dirigeants et élus de la nouvelle gauche tout à leurs savants calculs et "millimétrages" d’une relation "en respiration" au gouvernement !

Par contraste au Monde on ne se paye pas de mots. Rien moins que l’éminente Françoise Fressoz la joue, elle, simple et clair sous le titre Les premiers pas du quiquennat (sic) : une cure de désintoxication. Selon elle, cette cure passe, apprécions le langage choisi, par "une mise à zéro des attentes et des passions qui vont avec" par un Hollande qui, avec sa rhétorique du président normal et modeste, cherche seulement à "jouer sur le mode mineur de la gauche sage qui fait ce qu’elle peut, sans cacher la dureté des temps mais en évitant de crisper le pays". " C’est la stratégie de la gauche édredon , à la fois prise en compte obligée du réel et calcul politique car à force de la jouer modeste, cette gauche là offre peu de prises à la droite".

Au coeur de la stratégie "normale et modeste" de Hollande : l’édredon ..."désintoxicateur" !

La gauche édredon, voilà qui résonne sans appel en renvoyant les acrobaties et autres jongleries anti-unitaires du Front de Gauche vis-à-vis du NPA à la vérité de leur complaisance foncièrement unitaire avec un PS clairement disposé, sans attendre, à mettre en oeuvre une austérité de "gauche" sous l’égide de l’Union Européenne. Quand Mélenchon veut laisser respirer Hollande, ce partisan déclaré de la règle d’or pourtant si fustigée sur les tréteaux de la Bastille, Fressoz nous dit sans fard et, bien sûr, en l’approuvant, que le socialiste se prépare à endormir-étouffer sous son édredon gestionnaire toutes les velléités radicales et à désarmer ainsi une droite tentée d’exploiter d’éventuelles difficultés sur le front social : "Ce qui se profile au lendemain des législatives est une sévère cure de rigueur, à laquelle il fallait progressivement préparer le malade en abaissant le niveau de ses attentes politiques." Le bon peuple, ce malade ; Hollande, l’ hypnotique chirurgien "désintoxicateur" et quelques diafoirus de la citoyenneté radicale à son chevet...quel beau condensé du schéma rêvé par les défenseurs du système en vigueur !

Il n’y a décidément que Bessac, Laurent, Coquerel, Mélenchon (laissons de côté l’inusable faire-valoir dérisoire Piquet) pour croire que l’on peut tirer à gauche Hollande et Ayrault (et , pour les deux premiers, se poser sérieusement la question d’entrer, à cette fin, au gouvernement après les législatives) ! En claironnant que, dans l’immédiat et plus si affinités, on reste l’arme au pied : qu’on nous comprenne bien, par-delà les caricatures faciles d’une extrême gauche appelant hic et nunc aux grèves, il s’agit ...simplement, pour nous, d’annoncer la couleur, un beau rouge flamboyant à vous reléguer le drapeau tricolore au musée : en envoyant le signal qu’une gauche de combat est prête au premier faux-pas social-libéral à se mobiliser et à appeler à la mobilisation générale. Laquelle bien entendu ne se décrète pas mais, comme on ne le sait que trop, se prépare. Ne nous y trompons pas, tous les messages envoyés actuellement par les dirigeants du Front de Gauche convergent pour laisser entendre que la raison et la responsabilité sont revenues au bercail. Alors que sur la Grèce ou sur la retraite, pour ne prendre que ces exemples, les positions de ce gouvernement sont conformes avec ce sens de la rigueur de gauche si fièrement revendiqué pendant la campagne du candidat Hollande.

Il va falloir s’y faire : il y a une gauche à la gauche du PS qui n’a jamais tiré les enseignements de l’expérience de la gauche plurielle de Jospin à laquelle, il est vrai, elle avait participé de façon très appliquée jusqu’au chavirement final.

Triste, mais au fond assez prévisible, qu’il faille constater que Le Monde, dans sa logique libérale, en remontre au Front de Gauche en clarté politique sur le jeu des socialistes revenus au gouvernement ! La révolution par les urnes, telle que promise pendant la présidentielle, accouche de l’oxymore d’une dynamique attentiste, en somme une dynamique statique, qui ne se pose aucun objectif de mobilisation sociale, suivisme des confédérations oblige ! Le défi lancé aux anticapitalistes est on ne peut plus clair, les candidats du NPA dans la 2e, la 3e et la 4e circonscription de l’Hérault le relèvent sans atermoiements : l’ unité, pour eux, est une unité sans aucune illusion sur Hollande et Ayrault, ces clones de Jospin et fils politiques de Mitterrand. C’est une unité pour la lutte, pour la rupture avec la gestion loyale du capitalisme, pour jeter aux orties l’édredon social-libéral. Toute autre unité, en particulier une unité biaisée avec le PS, est en fait un pari sur un nouvel échec des espoirs populaires et la chronique annoncée d’un retour au prix fort de la droite extrême et de l’extrême droite ! Autant s’en souvenir au moment de voter le 10 juin en se projetant sur une rentrée sociale en septembre à construire "tous ensemble", y compris avec ceux qui croient ou ont cru dans la radicalité du Front de Gauche ! Mais il ne faudra pas compter sur la direction du Front de Gauche pour s’atteler à cette tâche nécessaire...

Tribune rédigée à partir de Pour le NPA, les espoirs d’union avec la gauche radicale restent lettre morte (Bellaciao)

Tiré de Point de vue. Le Front de gauche et le syndrome de "la gauche édredon"

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http://npaherault.blogspot.fr/

Clarté à gauche pour (com)battre la droite

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Messages

  • En clair, les députés NPA de l’Hérault voteront toutes les motions de censure de la droite contre le gouvernement socialiste. Reste à savoir s’il y aura des députés NPA dans l’Herault !

    • On sera aussi très attentif pour voir si le Front de Gauche aura des députés sur le coin ! Et si une fois élus ils feront ce que font régulièrement les élus du PCF, à savoir voter la plupart des propositions des socialistes : aides aux entreprises avec les deniers publics (et sans plus demander des comptes sur l’usage qui en est fait), aides à l’enseignement privé, y compris au-delà des exigences légales, privatisations par Délégation de Service public, etc. Sans oublier le temps où Buffet et Mélenchon étaient du gouvernement Jospin et laissaient faire le matraquage Allègre des personnels de l’Education (au fait Mélenchon a-t-il jamais protesté contre les mesures de son collègue Allègre ?) ou les privatisations sauce Gayssot ! Il s’agissait déjà d’infléchir à gauche un gouvernement socialiste !

      A vouloir faire front contre la droite et l’extrême droite sans boussole alternative anticapitaliste, on se retrouve à soutenir ou au moins à laisser faire la gauche capitularde qui au bout du compte vous fait revenir lesdites droites "extrémisées" ou extrêmes sur le devant de la scène politique !

      Voilà pourquoi il ne sert à rien, d’un point de vue anticapitaliste, d’annoncer qu’on ne présentera pas a priori de motion de censure contre un gouvernement de gauche : on peut le tourner comme on veut, c’est un gage de servitude volontaire adressé aux sociaux-libéraux qui sauront s’en souvenir pour la jouer Hollandréou sans coup férir !

      Mais le fond du problème est bien dans le fait que le Front de Gauche, par ce positionnement sur la motion de censure, révèle ce qu’est sa conception de la transformation sociale : un pur jeu parlementaire où tout se joue et se déjoue dans l’enceinte incontournablement feutrée du Parlement. Sans nul recours à une motion de censure, on peut parier que si on s’attelle à construire une mobilisation sociale calée sur ses propres exigences et non a priori autolimitée dans son développement comme font les directions syndicales que le FdG suit bovinement, la question de la motion de censure devient un épouvantail sans vraie utilité. Le FdG agite la question de la motion de censure pour laisser entendre, par-delà ce qu’il reste de rhétorique type prise de la Bastille, qu’il ne sera pas d’une baston sociale qui mettrait en péril un Hollandréou ! Le FdG est dès maintenant la première victime, consentante, du coup de l’édredon fait par Hollande : elle met l’éteignoir sur les discours enflammés de la présidentielle qui, en bonne logique électoraliste, étaient avant tout destinés à faire des voix avant que les choses sérieuses ne commencent dans l’enceinte du Parlement, voire de Matignon... Loin de la Bastille !

      La révolution par les urnes, citoyenne, etc., c’est laisser, dans le meilleur des cas, comme pour les retraites, le mouvement social s’épuiser pour qu’ensuite la délégation aux parlementaires prenne le relais pour, pour quoi au juste ? Pour faire des moulinets révolutionnairement citoyens qui n’empêcheront pas les contre-réformes d’avancer ! En attendant d’obtenir, par de nouvelles élections, un rapport de force qui, blabla, permettra de faire pression et de pousser à gauche un PS qui mange à droite depuis longtemps, etc. Bref la politique assurée de l’impuissance qui laisse l’ordre capitaliste avancer car, lui, fait les choses sérieusement...

      Alors, on peut continuer à s’obnubiler sur la motion de censure qui permet d’éviter de poser que la seule motion de censure qui vaille, même si, bien évidemment, elle ne se décrète pas, c’est celle de la rue ; celle de la rue à laquelle des parlementaires "citoyens" dignes de ce nom doivent se plier ! Et là, pas de danger que cette motion de censure soit votée par la droite... Mais pour le FdG, le mouvement social tellement monté en épingle dans les discours, n’a de place dans sa stratégie que pour autant qu’il ne va pas jusqu’au bout. Mélenchon lui a placé le balisage du chemin : "tourner à la première impasse à gauche et, une fois salués les députés de la révolution citoyenne, faire demi-tour, revenir à la maison et regarder à la télé le combat héroïque mené pour la révolution par les urnes !

      Avec le FdG le mouvement social ne peut faire que Bastille-République, pas République-Bastille : le terminus de toutes les prises de la Bastille citoyennes, c’est immanquablement République où le drapeau rouge cède la place au bleu-blanc-rouge. C’est ainsi que va le républicaniste FdG et son enfumage sur la motion de censure !

    • Le NPA n’existe plus sauf dans les diatribes énoncées au dessus.
      Le partage du NPA a été fait entre ceux ,majoritaire qui rejoignent le front de gauche avec partage des biens,immeubles,photocopieuses et ceux qui restent,conservant pieusement les oeuvres complètes de Trotsky.Grand bien leur face !
      Nous ,nous préfèrons lutter pour conserver les acquis sociaux,de la république sociale,appelée "France". Agir ainsi,signifie faire de la politique plutôt que de soliloquer sur des kms de textes théoriques et réthoriques....Chacun chez soi !Chacun ses choix !

    • Conserver les acquis sociaux de la République sociale, appelée "france", voilà qui est très plaisant quand on se souvient que ces protecteurs des droits sociaux ont sévi dans le gouvernement privatiseur de Jospin jusqu’à la fessée mémorable de 2002 et qu’aujourd’hui, contre ce qu’ils disaient il y a à peine un mois, ils en sont à la jouer "édredon de gauche" avec Hollande !

      Les gens du NPA qui iraient au FdG sont majoritaires ? Où avez-vous lu cette fable ? Ils sont plutôt plumés tellement leur ralliement au FdG est un ratage aux yeux de bien des gens de leurs propres troupes ! Regardez la pauvre Myriam Martin qui, sans attendre, est allé au FdG pleine d’espoir dans la vraie gauche et qui pleure devant les méchancetés, ô découverte, de l’appareil du PC :

      Lire ici

      Et pour voir le sérieux de la mort annoncée du NPA, voici, photos à l’appui, un état du NPA dans l’Hérault en fin de campagne Poutou : le mort bouge pas mal, non ?

      Montpellier, superbe meeting de fin de campagne pour le NPA avec Olivier Besancenot et Christine Poupin

      Et sur Toulouse : A Toulouse

      Bien sûr rien à voir avec les meetings de Mélenchon mais il vaut mieux ne pas vendre la peau de l’ours NPA...

      Et les choses évoluent vite, dans les deux sens, cela vaut pour le NPA comme pour le FdG qui, question rhétorique, est bien meilleur que le NPA (ah ! le "prenez le pouvoir" ! comparé aux actuelles manoeuvres d’appareils). Quant à soliloquer sur des textes théoriques ? Vous voulez parler des longs pensums de Mélenchon sur son blog... ? Mais ce n’est pas bien théorique...alors ? Alors, alors vous vous rassurez à bon compte : le NPA est mort, le FdG défend les acquis... Qui vivra verra mais préparez vos arrières, ils sont sur des sables mouvants. La foi devrait avoir des limites...

    • Bah oui, au moins ! Ca a le mérite de faire rire pour la journée.

      A un moment donné il faudra sérieusement qu’on se pose la question de la stratégie d’un parti anticapitaliste, donc révolutionnaire, pour faire progresser ces idées dans la classe des prolétaires vis à vis de la sociale-démocratie " classique" ( le FdG).

      Lutte Ouvrière veut attendre en conservant lettre par lettre ses idéeaux, soit. Moi je suis au NPA et j’ai envie de faire, pas de servir de relai, alors je me demande, que faire ? Déjà construire l’outil NPA, le reconstruire plutôt, sur des bases claires, ouvertes mais délimité, un parti révolutionnaire car ce mot à un sens pour les militants.

      Ensuite quelle attitude vis à vis du FdG ? Comme maintenant mais en mieux ! C’est à dire tout le temps proposer des fronts uniques, large, tout en gardant totalement l’indépendance et les propositions d’un parti anticapitaliste et indépendant, mettre les militants du FdG face à leur contradictions. Ca c’est le plus dur mais il faut le faire, on a pas vraiment le choix le capitalisme nous presse ’faut qu’on se bouge !

    • Le NPA n’existe plus sauf dans les diatribes énoncées au dessus.
      Le partage du NPA a été fait entre ceux ,majoritaire qui rejoignent le front de gauche avec partage des biens,immeubles,photocopieuses et ceux qui restent,conservant pieusement les oeuvres complètes de Trotsky.Grand bien leur face !
      Nous ,nous préfèrons lutter pour conserver les acquis sociaux,de la république sociale,appelée "France". Agir ainsi,signifie faire de la politique plutôt que de soliloquer sur des kms de textes théoriques et réthoriques....Chacun chez soi !Chacun ses choix !

      Ah, ceux qui citent Trotsky à tour de bras sont plutôt ceux qui ont rejoint le FdG, ... Ils ont besoin de justifications...

      Pour le reste on voit bien l’intervention du mec qui n’a rien à dire, seulement son mépris.

      A aucun moment il ne répond à un seul argument....

    • il faut etre le dernier des cons pour penser qu’il est possible de faire pencher ne serait-ce qu’un peu le dirigeants "socialistes"à gauche
      remontons seulement jusqu’a MITERRAND puis JOSPIN ou avez-vous vu une amélioration de la vie des ouvriers ?.tant sur le plan national qu’internationale leur seul souci sait la défense du capitalisme et de l’impérialisme dont les pandores de ce parti profitent bien fw

    • allez faisons dans la connerie basse vu que tu t’y entends trés bien :

      "et ceux qui restent,conservant pieusement les oeuvres complètes de Trotsky.Grand bien leur face !
      """

      alors je dirai à ta place :
      ""conservons pieusement le piolet "

      sans rancune d’un qui a vu son acquis social de prolo d’une firme publique (FT) totalement explosé en vol avec la privatisation du gouvernement jospin,melechon,buffet.

      ha c’est vrai que là pas de soliloque,de la vraie politique !!
      et totalement au service du capital !!!
      Dis ,sans déconner,tu te sens bien ,de sortir de tels mensonges éhontés ?

    • je sais pas si ça s’adresse à moi mais quand je dit qu’il faut agir sur la sociale-démocratie je parle du FdG, qui est la sociale démocratie classique.
      je suis bien d’accord qu’il n’ya aucune chance "d’influencer à gauche" le PS, parti bourgeois libéral-social, ça par contre c’est ce que crois le PS.

    • Le partage du NPA a été fait entre ceux ,majoritaire qui rejoignent le front de gauche avec partage des biens,immeubles,photocopieuses et ceux qui restent,conservant pieusement les oeuvres complètes de Trotsky.Grand bien leur face !

      La haine ça ne rend pas intelligent (et accessoirement ça ne fait pas briller en conjugaison du verbe "faire" ;-).
      Ce n’est pas nouveau.

      Parce que, banane, si ceux qui partent vers le FdG sont majoritaires, pourquoi ils ne partent pas en emmenant le nom NPA ?

      Ben oui, tu as compris, contrairement à ton assertion ils sont minoritaires...

      Allez, retourne avec tes potes de la gauche plurielle, au moins vous démolissez nos acquis gentiment, pas avec cette hystérie sarkoziste qui caractérise l’UMP.

      Chico

    • sur cet article intéressant

      Antoine écrit

      Voilà pourquoi il ne sert à rien, d’un point de vue anticapitaliste, d’annoncer qu’on ne présentera pas a priori de motion de censure contre un gouvernement de gauche : on peut le tourner comme on veut, c’est un gage de servitude volontaire adressé aux sociaux-libéraux qui sauront s’en souvenir pour la jouer Hollandréou sans coup férir !

      je suis d’accordsur cette affirmation meme si je eux diverger sur d autres analyses de militants NPA qui ne sont pas partis sous le jupon deMGb pour cirer les godasses de Mélenchon et se ridiculiser dans une ralliement a un néant de classe..

      Cette question "institutionnelle" n’est pas nouvelle

      C’est un débat qui avait conduit , à BORDEAUX, à une passe d’armes-j’y étais et jem’en souviens- dans un débat avec Marchais , ou un groupe de militants LO de la Gironde .-depuis passés , après la purge en 97 de Voix Ouvrière à la LCR et aujourd’hui -je ne garantis pas l’actualité récente- militants NPA-de la tendance dite"Démocratie Ouvrière"(1)- "nous reprochait(on était dans les années 88-93 ou le PSn’ avait pas la majorité absolue)..de ne pas vouloir faire"tomber" le gouvernement..puisque nous ne votions pas les motions de censure de Droite.

       Ce qui n’était pas totalement exact, "nous" avions une fois mélé nos voix àla droite(c’était sur laCSG je crois..)et par contre, RPR et PS s’étaient t arrangé pour qu’il manque trois ou quatre voix pour faite tomber Rocard ou Bérégovoy( inutile que je lance"google" c’est vérifiable, des"anciens" doivent pouvoir confirmer)

      Vrai "marchaisien -stal" n’est ce pas ?...-

       :))
      .................j’ avais rappelé , dans ce meeting débat à mes "amis""gauchistes"... (Gérard et moi sommes de vieux comparses ,cégétistes et avec un passé partagé de rapports pas très "tendres".) que , venant d’une Orga qui avait permis, par refus de méler des voix ouvrières à la Droite,en92... à ce que Maasstricht soit majoritaire de peu en France, ..........l’argument anti-PC.. me faisait rigoler..

      Je rappelle ça parce que

       1/ c’est une des preuves que tant LO que "nous", étions dans un débat de dingues avec primauté au champ parlementaire

      2/ qu’effectivement cette fois ci, CHE Mélanchon va plus loin.

      "Jamais il ne votera
      .. ;etc etc "

      Alors imaginons.
      on est fin 2012 :

      Le FDG n’a pas le nombre requis d’élus pour déposer une motion de censure(2)

      La lutte contre l’Austérité mobilise le Pays (grèves manifs, etc etc)
      On entend de plus en plus"
      "Casse toi, Hollande" "vous nous avez trahis", "Ayrault au chômage" etc etc..

      L’UMP.,certes de façon absolument démago, politicarde, dépose une motion de censure genre "Vous avez le Pays debout contre vous, PARTEZ !"

      le FDG..la vote pas ?!!!!!!!!!!

      Pour sauver le Personnel soc dem chargé de la CASSE ?

      Pour éviter une dissolution, une "crise "politique permettant pourtant-si on suit bien le processus de Révolution Citoyenne" , de se positionner en stratège des mouvements comme Scyrisa, Die Linke, et autres "gauche de gauche" ,en attente de devenir plus influents que leurs concurrents roses ?

      Tout, effectivement démontre que le FDG n’a qu’un souci "existenciel" : la posture d’opportunisme permettant de pratiquer un jeu d’équilibriste, pseudo aiguillon" d’une Gauche dontMélanchon -Laurent savent bien qu’elle neveut ni ne PEUT (CRISE du K) af FRONTER- le Capital, et en même temps.. souci majeur de rester dans le"jeu" dépassé DROITE-GAUCHE..qui vise à démontrer son soutien aux masses..en combattant -non sans talent comme JLM- les pires ordures revanchardes UMP-FN...

      Ce positionnement tourne le dos , objectivement, à toute primauté à la LUTTE des classes-tous terrains

      Y compris celui , sur le plan institutionnel qui aiguise des contradictions , affaiblit l’adversaire de classe , permet de mieux porter dans les Masses la question des rapports nécessaires LUTTE- VOTES, afin de mieux miner le terrain de la démocratie dite représentative , avec son arsenal anti-démocratique renforcé depuis 58 !

      Dans la LUTTE.. faire débattre de ce que doit être un "élu", porteur des intérêts de clase et en lien permanent avec ses mandants ( nouveaux rapports permanents entre militants décideurs , travailleurs -électeurs...et militant investi d’une fonction dans les assemblées.,

      .............. Cela suffit à démontrer le rôle d’un FDG , utile anesthésiste du prolétariat et des couches populaires, mais cela rend totalement "hors jeu" toute orga ou fraction de Parti (le NPA étant "visé par ce terme) qui participe à ce baise-prolos , au moment ou nous pouvonset DEVONS construire de la RESISTANCE , en étant compris, si nous savons-cela ne semble pas facile, m^me ici.. ;- raisonner sans référence permanente à ce qui motive les pondeurs d’appels Zunitaires ou l’on demande aux bourreaux en cagoules rose ou rouge fané...de s’unir à ceux que l’on conduit à l’écahafaud !

      Pour quoi faire ?

      Négocier un second verre de rhum ou le droit d’en cramer une , qui sente bons les petites herbes ?

      j’espère que dans X coins,le boycott -majeur dressé -ducirque législatif sera aussi une façon de dire " Basta ya !" à toute cette connerie trompe -populo !

      C’est là qu’ ANTOINE ou COPAS savent que notre divergence est claire

      Je ne veux soutenir AUCUNE organisation existante, car aucune ne veut s’affranchir de son incroyable prétention de"rassembler" le courant révolutionnaire.

      Dans ma circonscription.....(j’ai dit ailleurs que dans la 5°ou Philippe Poutou est candidat, ce serait différent pour moi, personnellement) je ne vois, connaissant un peu les candidats, que mon refus de rentrer dans le bureau de vote, pour pouvoir signifier ma non participation à la mascarade.

      Cordialement

      A.C

      Notes
      (1)

      sur cette crise LO, on relira

      http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocratie_r%C3%A9volutionnaire#Aujourd.27hui

      On notera aussi-que-de soncoté la LCR..qui en 88 avait fait de Juquin son représentant..sept ans plus tard , selon Wiki et laréalité ,

      La majorité de la LCR continuait d’expérimenter sa politique d’alliance dans la « gauche de la gauche » : elle avait appelé pour la présidentielle à voter indifféremment pour Robert Hue, Dominique Voynet et Arlette Laguiller, les mettant sur le même plan

      2/
      motion de censure :

      http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/motion-censure-veritable-moyen-controle.html

      extrait

      Les députés qui s’abstiennent ou ne prennent pas part au vote sont réputés soutenir le Gouvernement. En cas d’adoption d’une motion de censure, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission de son Gouvernement (article 50 de la Constitution).

      La motion de censure provoquée résulte, à l’origine, de la décision du Premier ministre d’engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée sur tout ou partie d’un texte. Ce dernier est alors réputé adopté sans débat, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures, est votée. Celle-ci requiert, comme la précédente, la signature d’un dixième des membres de l’Assemblée (un député peut cette fois en signer autant qu’il veut au cours d’une session)

      remarque : un dixième de députés c’est 58...

      Même quand il se voit en CASTRO , JLM ne peut pas penser devenir le "Danton" d’un tel groupe, car 25 ou 30 élus Pg-PC et autres "machins" -ga-gu Fase-,serait déjà une surprise....

      Vu que contrairement à ce que s’imaginent certains militants du PC, "shoottés" au 12 pour cent de JLM....., les législatives-c’est valable aussi, sans rien amalgamer pour le FN- cela n’a RIEN à voir avec le scrutin ultra-personnalisé de mai...

  • c’est vrai que depuis la creation du NPA il y a eut la "Gauche unitaire" de piquet, "alternative et convergence" de obono et cheiba, maintenant la GA de martin et d’autres, tous essai de gratter du fric des biens et quittent le NPA ...La GA fera de terrible degat et je suis pret a parier que lorsqu"ils seront partis, un autre groupe prendra le relais, c’est une veritable entreprise de demolition !

    Marrant, parce que a ecouter et a lire ici et là, le NPA est fini, il ne represente plus rien, mais faut croire qu’il emmerde encore pas mal de monde ... mais courage vous finirez par avoir sa peau. Des gens qui ne veulent pas que la politique soit un metier, c’est vraiment n’importe quoi !