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Le SNES attaque le site note2be en justice
Publie le jeudi 14 février 2008 par Open-Publishing4 commentaires
PARIS - Le SNES, principal syndicat d’enseignants des collèges et lycées, a annoncé jeudi qu’il assignait en justice le site Internet note2be.com qui propose aux élèves de noter leurs professeurs et sur lequel le nom de certains d’entre-eux a été publié.
Dans un communiqué diffusé jeudi, le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) annonce qu’il a "décidé d’assigner en référé les responsables du site devant la justice afin qu’il soit mis un terme à ce qui apparaît comme un trouble manifestement illicite à l’ordre public".
Le SNES dénonce une "provocation insupportable", et "l’inertie des pouvoirs publics (qu’il) a pourtant publiquement interpellés".
Le syndicat précise avoir "demandé à ses avocats de prendre en charge des demandes de collègues dont le nom figure sur le site en cause, et sera, ainsi que la FSU, aux côtés des enseignants plaignants, dans le but de défendre les intérêts généraux de la profession".
Le SNES demande "solennellement au ministre de l’Education nationale de se porter aux côtés du SNES et de la FSU" (Fédération syndicale unitaire, NDLR), "mais surtout de l’ensemble de la profession dans cette action contentieuse".
Mercredi, le ministre de l’Education Xavier Darcos a annoncé qu’il condamnait "avec fermeté l’ouverture de tels sites", et qu’il tenait "à rappeler que l’évaluation des professeurs et leur notation sont du ressort exclusif de l’Education nationale et plus précisément, des fonctionnaires habilités pour le faire : les inspecteurs et les chefs d’établissement".
"La CNIL a déjà été saisie de l’existence de ce site", a rappelé le ministre, expliquant que lorsque l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés sera connu, il "prendra les mesures qui s’imposent".
"Dans l’attente", le ministre "apporte son soutien total aux enseignants dont la mission difficile ne saurait faire l’objet d’atteintes anonymes sur Internet".
"Ce n’est pas mon genre, les jurys populaires et les convocations d’opinions à partir, d’ailleurs, de formules dont nous ne connaissons pas les sources pour juger les enseignants", a déclaré Xavier Darcos jeudi en marge d’une conférence de presse. "Je trouve ça tout à fait déplacé et peu souhaitable", a-t-il ajouté. AP
Messages
1. il était temps, 14 février 2008, 18:11
PARIS - Le SNES, principal syndicat d’enseignants des collèges et lycées, a annoncé jeudi qu’il assignait en justice le site Internet note2be.com qui propose aux élèves de noter leurs professeurs et sur lequel le nom de certains d’entre-eux a été publié.
Dans un communiqué diffusé jeudi, le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) annonce qu’il a "décidé d’assigner en référé les responsables du site devant la justice afin qu’il soit mis un terme à ce qui apparaît comme un trouble manifestement illicite à l’ordre public".
Le SNES dénonce une "provocation insupportable", et "l’inertie des pouvoirs publics (qu’il) a pourtant publiquement interpellés".
Le syndicat précise avoir "demandé à ses avocats de prendre en charge des demandes de collègues dont le nom figure sur le site en cause, et sera, ainsi que la FSU, aux côtés des enseignants plaignants, dans le but de défendre les intérêts généraux de la profession".
Le SNES demande "solennellement au ministre de l’Education nationale de se porter aux côtés du SNES et de la FSU" (Fédération syndicale unitaire, NDLR), "mais surtout de l’ensemble de la profession dans cette action contentieuse".
Mercredi, le ministre de l’Education Xavier Darcos a annoncé qu’il condamnait "avec fermeté l’ouverture de tels sites", et qu’il tenait "à rappeler que l’évaluation des professeurs et leur notation sont du ressort exclusif de l’Education nationale et plus précisément, des fonctionnaires habilités pour le faire : les inspecteurs et les chefs d’établissement".
"La CNIL a déjà été saisie de l’existence de ce site", a rappelé le ministre, expliquant que lorsque l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés sera connu, il "prendra les mesures qui s’imposent".
"Dans l’attente", le ministre "apporte son soutien total aux enseignants dont la mission difficile ne saurait faire l’objet d’atteintes anonymes sur Internet".
"Ce n’est pas mon genre, les jurys populaires et les convocations d’opinions à partir, d’ailleurs, de formules dont nous ne connaissons pas les sources pour juger les enseignants", a déclaré Xavier Darcos jeudi en marge d’une conférence de presse. "Je trouve ça tout à fait déplacé et peu souhaitable", a-t-il ajouté.
1. il était temps, 14 février 2008, 18:32, par catherine
cette évaluation des enseignants par les élèves , à afficher, figure dans le rapport ATTALI, de même les résultats , ainsi ceux qui ont plus d’élèves en difficultés et qui essaient de les soutenir seront stigmatisés , vive la concurrence !!!
2. il était temps, 15 février 2008, 13:44
Selon "Ouest-France" du jeudi 13, l’un des créateurs du site est candidat aux municipales à Paris ou en région parisienne.
3. il était temps, 17 février 2008, 22:47
La droite s’attaque aux enseignants :
– Le fondateur s’appelle Stephane Cola : il est UMP, candidat à paris 8eme.
– Comme le rapport Attali, la commission Pochard propose EGALEMENT que les élèves notent les professeurs.