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Le bouffon de l’Elysée a encore parlé…pour insulter lycéens, enseignants et parents !

Publie le jeudi 15 mai 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Le jeudi 15 mai 2008, 60 % des enseignants étaient en grève, il y avait dans la rue 60 000 manifestants rien qu’à Paris et 300 000 dans toute la France (fonctionnaires, enseignants, lycéens, parents, citoyens).

Cette mobilisation d’ampleur participant de la lutte contre les attaques sans précédent du gouvernement qui voudrait détruire le service public l’éducation et toute la fonction publique de manière générale. Le gouvernement a pris la responsabilité de remettre en cause la réussite scolaire de millions de jeunes simplement pour répondre à ses dogmes libéraux. Le gouvernement a par ailleurs pris la responsabilité de priver de cours, et d’une préparation de qualité aux examens, les milliers de jeunes qui depuis de nombreuses semaines manifestent pour une école de qualité.

Le gouvernement a enfin pris la responsabilité d’exprimer tout son mépris pour les enseignants en annonçant à l’avance une dégradation majeure de leur statut et un refus de toute revalorisation salariale. Les déclarations provocatrices et insultantes qui se multiplient montrant par ailleurs la qualité du dialogue dans lequel s’enferme le gouvernement.

La crise dans l’Education Nationale est donc arrivée à un point critique. L’annonce d’une déclaration du président de la République a donc laissé espérer (quelques minutes) que le chef de l’Etat en prendrait la mesure. Las, Sarkozy a décidé de ne répondre sur aucun point, ni même d’évoquer une possible discussion. Bien au contraire, il a décidé de participer au grand concours d’insultes lancé par son gouvernement à l’égard des manifestants.

Alors que nous réclamons plus de moyens pour, par exemple, assurer les remplacements dans le premier et le second degré, alors que, autre exemple, un préavis de grève a été déposé au moins 5 jours avant la grève du 15 mai 2008 (et que nous sommes dans la mobilisation depuis le mois de novembre 2007 !) afin de permettre au gouvernement d’ouvrir des discussions, Sarkozy a annoncé une loi avant l’été sur le service minimum incluant l’obligation pour les enseignants de se déclarer grévistes 48 h à l’avance ! Il s’agit d’une attaque majeure contre un droit fondamental de la République. Sarkozy réinvente le délit d’opinion et crache au visage de toutes celles et tous ceux qui se battent, chaque jour, dans la rue et dans les classes, pour offrir à tous les jeunes de France une école de la réussite pour tous.

La CGT-Educ’Action académie de Créteil n’accepte pas que les enseignants, jeunes et parents soient ainsi insultés et méprisés. Elle appelle l’ensemble des personnels à mettre en débat la reconduction de la grève dès le 16 mai 2008 là où c’est possible. Elle appelle à participer massivement aux prochains temps forts de la mobilisation (manif nationale le 18 mai, grève interprofessionnelle le 22 mai, manif régionale avec les parents le 24 mai). Nous serons dans la mobilisation jusqu’à ce que le gouvernement recule.

http://cgteduc.creteil.free.fr/uase...

Messages

  • Sarkozy nous fait ce soir la démonstration du "père fouettard". Puisque les profs ont fait grève et ont manifesté devant tout le monde, ils seront punis, ainsi que les mairies qui les ont soutenus parce qu’ils ont refusé de suivre les directives de Sarkozy.

    Le libéralisme c’est pas la liberté des citoyens ! Et c’est pas fini les exemples !

  • Depuis Tatcher et avant, les nantis, les privilégiés le MEDEF-CNPF qui ont la mémoire longue luttent contre ce qu’ils appellent les " mouvements sociaux" comme il y a les partenaires du même métal. Ils avaient dans ce but soutenu les nazis et les vichystes
    Le petit télégraphiste de BolloBouygues etc sur son tapis rouge persiste dans cette lutte de la classe dominante suraffiliée .
    Toutes ses pseudo-maladresses" et ses pseudo-provocations" sont scénarisées et organisent l’apparence pour mieux organiser la rareté... et l’exploitation des salariés
    Autrement dit pour le tapis rouge,

    Tirons, tirons, qu’une botte vivace vienne leur botter le cul !

    Les opérations : repérer le bout du tapis et les porteurs de balais
    S’approcher en douce des coins quand le porte serviette des patrons est dessus
    tirer, tirer ...etc

    A Vienne, en Isère, les coins du tapis rouge ont été remisés par un surcroît de police

  • Naguère une mini mini part de l’électorat français vota pour un mini mini président...Le mini élu n’usa plus que de mesures visant à minimaliser la république qu’il concevait comme un maxi défi à sa mini mini personne.
    Les fondements et les maxi protections sociales de ce peuple privilégié faisaient la honte de ce mini mini président vivant d’amour et de "fraîche" .
    Pour son maxi profit il lui fallait réduire ce peuple de maxi profiteurs en un peuple de maxi travailleurs : car lui savait ce que nul autre ne savait :les français étaient des fainéants, des incultes , des adorateurs de mai soixante huit , des révisionnistes qui tentaient de faire accroire qu’entre autres l’histoire coloniale française n’était pas aussi belle que lui l’avait rêvée...
    La France était depuis trop longtemps sous l’emprise de géants gauchistes qui siègeaient dans toutes les instances de tous les lieux du pouvoir français ; alors il attaqua la France à sa base et devant la maxi insulte que lui faisaient ces travailleurs insatisfaits de sa minimalisation de leur pouvoir d’achat, de sa minimalisation de leurs retraites , de sa minimalisation de leur protection sociale, il décida en un maxi jour de protestation des français de porter un coup fort bas ,puisque de hauteur il n’en avait pas : il décida de protéger les mini mini victimes des enseignants français , n’ayant pas de kidnappeur à faire dégommer par le GIGN ,seul contre tous , pour sauver les écoliers français du désastre de sa politique minimaliste dans les écoles françaises il décida d’instaurer le service minimum français dans les plus brefs délais : les jours de grèves on trouverait un maximum de fric pour réduire l’école à ce qu’elle doit être ( selon le mini mini idéal culturel du mini mini président), il préserverait la fonction essentiellement minimale de l’école publique : il ferait garder les enfants par tout ce qu’il trouverait de partisans...mini mini mini provocation ou maxi maxi d’asticot ?
    Non toujours la même stratégie minimiser la colère enseignante, minimiser les réelles atteintes à tous les droits pour attiser et maximaliser la colère des parents ..les parents ne se trompent pas de colère ,ils sont en colère contre la casse de l’école ,de l’hôpital.. et essayer de minimiser la casse générale vaut bien une grève générale...?
    Les enfants , les parents , et tous les français DANS LA RUE LES ,18, 22 MAI ,ET PLUS SI NECESSAIRE , POUR UNE MAXI GARDERIE
    CITOYENNE ET CIVIQUE sécurité assurée par toutes les forces de police de la nation : voilà comment le mini mini citoyen de l’élysée le mini mini président peut faire de réelles économies ...les enfants dans la rue avec toute la France pendant qu’il prépare son super grand weekend à Mikonos...la super économie , la super rupture ce sera cela , quil reste en vacances à Mikonos pendant ce temps là, comme d’habitude on s’occupera de notre France, de notre Monde, de notre Planète ...
    "votre mission s’appelle démission......."

    Moi aussi je pense

    • J’étais aussi à la manif et ne suis pas enseignante, juste une mère effarée de ce que va devenir l’école pour ces enfants encore petits...
      Ce mec surement frustré d’avoir eu des résultats scolaires médiocres (il ne transpire pas franchement l’intelligence aussi bien quand il parle que quand il essaie de réfléchir, dire que c’est une mec comme ça qui nous gouverne...) saccage la France et son avenir....

    • "Imagine", comme dirait John Lennon,

      "Imagine" que sortant des schèmas établis, les enseignants suite à la loi scélérate de Sarko, décident de se déclarer grévistes deux jours avant, mais le jour de la grève aillent tous en classe et accueillent les enfants...

      "Imagine" que ces enseignants, au lieu de faire l’apologie du Pouvoir en suivant les "programmes" décervelants de l’Edication nationale, fassent ces jours là une vraie éducation politique, historique, ou sociale, à leurs élèves et étudiants ? En souplesse mais en remettant en cause les idées dominantes.

      Après tout, ils seraient grévistes, participant malgré tout à l’"accueil, mais rempliraient enfin le rôle prophylactique d’élimination des idés merdiques sarkoziennes et ultralibérales.

      On peut imaginer que ces enseignants expliqueraient aux enfants et étudiants comment on les transforme en zombies pour alimenter l’exploitation capitaliste.

      A ceux qui seraient en âge de comprendre on pourrait même leur expliquer les raisons de la "grève".

      En leur disant : "Tous les jours je vous demande d’apprendre quelque chose que je sais injuste mais je suis payé pour ça.

      Aujourd’hui je vient gratos, et donc je vous explique ce qui en est réellement.

      A vous de juger"...

      Vous me direz : "Oui, mais les parents seront heureux qu’on garde leurs enfants"...

      "Tant mieux". Les grévistes ne sont pas là pour pénaliser leurs parents mais pour taper ou ça fait mal chez leurs exploiteurs.

      Mais imaginez un peu la tronche des parents sarkozyens qui verraient leur enfants leur expliquer les lois de l’exploitation capitaliste et comment Sarko nous vend à l’étranger. .

      Ou bien vous direz : "Oui mais ils seraient sanctionnés".

      Et puis quand bien même. Ils veulent pas un tapis de roses tout de même ?

      Mais, juridiquement il n’y a aucune possibilité légale. La nécessité d’appliquer les programme strictement sans en diverger n’étant pas une obligation pour de simples garderies tenues par des éléments non appointés. Ca relève du bénévolat, et après tout l’Académie n’aura qu’à ne pas leur fournir les locaux si elle n’est pas heureuse de l’initiative.

      Suffit de se mettre un brassard : "Je suis en grève". Et si l’entrée vous est interdite prendre à témoin les parents qui mènent leurs enfants à la garderie.

      Il sera alors facile de démontrer aux parents que ça n’est pas leur confort qui est recherché mais bien la destruction de l’avenir de leurs enfants et la condition et l’avenir de l’école publique et laïque.

      Et pourquoi ne pas associer la présence de parents disponibles qui profiteraient ainsi des cours. Et créer des réseaux parentaux extérieurs zonés, style "Weigwatcher".

      Ca marche pour des produits de merde, pourquoi ça ne marcherait pas pour une information vitale et utile ?

      Ca demande une certaine organisation ; mais après tout, ça sert à quoi, justement les "organisations" syndicales et politiques. Sinon à "organiser" autre chose que leur propre confort, en fournissant le minimum de matière grise ?

      Evidemment faut l’aval des syndicats, si possible. Et je crois que c’est là que ça sera dur. Ils ne sont pas prêts, pour la majorité, à jouer enfin leur rôle d’éducateurs politiques et sociaux. Et à mettre en cause leurs intérêts propres en sortant du politiquement correct.

      Mais y rien qui empêche de le faire sans eux si nécessaire et si on est suffisamment nombreux dans le secteur ou ça a lieu.

      G.L.