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Le choix de la CGT conforté de la maternelle au lycée !

Publie le samedi 6 décembre 2008 par Open-Publishing
17 commentaires

Les élections professionnelles enseignantes ont été marquées par une hausse de la participation, qui s’établit à 62,8% soit + 2% dans le 1er degré, et à 64,60% soit + 3% par
rapport à 2005 dans le second degré.

Nul doute que le climat social dégradé, les contre réformes et les suppressions massives d’emplois rendant l’exercice des missions de service public et les conditions de travail de plus en plus difficiles, sont pour beaucoup dans la prise de conscience des personnels de
l’importance du vote pour leur organisation syndicale.

La campagne prud’homale et la victoire de la CGT dans l’ensemble des collèges de salariés, y compris les cadres, a démontré également l’attente envers un syndicat de lutte alliant efficacité et propositions.

L’intérêt que les collègues portent pour le syndicalisme confédéré CGT progresse dans tous les corps du 1er comme du 2nd degré.

Pour la CGT Educ’action, il exprime aussi l’attente de plus de convergences revendicatives pour gagner tous ensemble sur l’emploi, les salaires et le service public.

Ainsi, en gagnant globalement + de 2000 voix, la CGT représente aujourd’hui près de 6 % dans le second degré et progresse de 0,31 % dans le premier degré. Chez les PLP, elle se situe autour de 25% (+ 1,5 %) et est toujours la 2ème organisation.

Les résultats académiques, malgré la perte globale de trois sièges de PLP à quelques voix
(Aix, Dijon Limoges), permettent de gagner plusieurs sièges :

4 chez les PLP (Lyon, Nice, Strasbourg, Toulouse,)

2 chez les CPE (Créteil et Nancy)

2 chez les certifiés (Clermont Fd, Créteil)

Ainsi, la CGT Educ’action a passé également un cap avec ses premiers 2 élus dans le
corps des certifiés.

D’autre part, les collègues PE de Mayotte ont exprimé leur confiance envers la CGT

Educ’action en votant pour la CAPN 1er degré, à près de 30 %, représentant, ainsi la première
force syndicale de l’île.

La CGT Educ’action confirme son siège à la CAPD du premier degré dans les Alpes-
Maritimes en devenant, devant l’UNSA, la deuxième force syndicale.

Enfin, l’année scolaire 2008-2009 est marquée par les premières élections des personnels non
titulaires (enseignants et de vie scolaire) à des CCP (Commissions Consultatives Paritaires).

La CGT Educ’action se réjouit d’annoncer d’ores et déjà au moins 26 élus dans 18
académies, dont une dizaine de contractuels enseignants et au moins 16 AED (assistants
d’éducation), avec un taux variant de 10 à 25 % et une moyenne de plus de 13% pour
l’instant.

La CGT Educ’action Créteil a,outre ses 2 sièges d’AED, obtenu 3 sièges de contractuels
enseignants, devenant ainsi la première force syndicale dans ce secteur.

Tous corps confondus chez les personnels titulaires, les 20 500 voix recueillies ( soit
environ 2000 voix supplémentaires) constituent un appui important pour le déploiement
de la CGT et pour son action au service des revendications des personnels.

Chez les personnels précaires (vie scolaire et enseignants), la CGT obtient déjà plus de
13 % des voix, soit près de 3000 voix.

Globalement, c’est au moins 23 500 électeurs qui ont voté pour la CGT !
Montreuil le 06/12/08

http://www.unsen.cgt.fr//index.php?...

Messages

  • Bonjour

    N’ y a t i l pas une erreur au début de l’article ? Il me semblait que lors des prud’homale dans le collègue cadre c’est la CFE CGC qui a pris la tête.

    • Il s’agit la des élections professionnelles dans l’Education Nationale pour les Commités paritaires etc.... Les prudhommales concernent les salariés du privé...

      IlrOsso.

    • Je sais que l’article est sur les élections pro mais le camarade dit "La campagne prud’homale et la victoire de la CGT dans l’ensemble des collèges de salariés, y compris les cadres, a démontré également l’attente envers un syndicat de lutte alliant efficacité et propositions.".
      Or il me semblait que la cgt n’avait pas gagné chez les cadres...
      Enfin c’est pas grave, c’est pas le sujet.

      Je suis d’accord sur le fait que la FSU aurait du rejoindre la confédération en 1992 mais c’est sur qu’elle avait peur d’afficher sa sanguinité avec la cgt auprès de ses adhérents.
      FSU syndicat honteux ? quand même pas , mais en tout cas, pas clair sur l’interpro ça c’est certain

  • Comme responsable FSU je trouve que la dispersion et la multiplication des listes n’est pas une bonne chose. C’est l’une des raisons, pas la seule, pour lesquelles notre fédération ne va pas sur les autres champs syndicaux. Image t-on la FSU chez les postiers ou à Télécom par exemple. On sait à qui elle prendrait le peu de voix qu’elle ferait. Etre unitaire c’est aussi cela. Nous manquons parfois un siège de quelques voix. c’est ainsi.
    J’ajoute qu’il faut tout de même relativiser les progrès et donner les résultats en valeur absolue. C’est plus complet et plus sincère.

    • "C’est l’une des raisons, pas la seule, pour lesquelles notre fédération ne va pas sur les autres champs syndicaux"

      Ho le beau menteur....La FSU créee encore de novueaux syndicats la ou la CGT existait déjà....

      ANPE, LP, Equipement, etc.....

      La FSU entre nous n’a d’unitaire que le nom.

      IlRosso...

    • Tu as parfaitement raison mon camarade pourquoi,dans ce cas, ne pas avoir adhéré à une confédération lorsque la FEN a éclaté au lieu de créer une fédération corporatiste. Quand je dis cela c’est dans un premier temps car sitôt
      que la CFDT ANPE a décidé de quitter sa confédération vous l’avez transformé en FSU. La multiplication des
      organisations affaibli les salariés, quand au corporatisme.......... La CGT existe depuis assez longtemps pour ne pas passer pour une confédération diviseuse.
      Union de tous, syndicalisme rassemblé. Réglons nos désacords entre salariés et non en défendant des chapels devant des patrons qui se marrent. JP

    • Je me marre ! Effectivement la FSU qui n’a pas grand chose d’un syndicat, ne travaille pas dans le sens de l’unité mais dans le sens de la ...... FSU. Elle fédère les mécontents, hurle au loup, ne propose rien mais revendique toutes les avancés ! C’est du propre !

    • Pour compléter, et corriger légèrement, ce que dit le camarade de la FSU, il n’est pas tout à fait vrai que la FSU ne cherche pas à s’implanter dans d’autres secteurs d’activité que l’éducation ou la recherche. Nous avions les élections à la caisse de retraite CNRACL dans la Fonction Publique Hospitalière et Territoriale et la FSU était présente pour la première fois. Elle totalise 1.04% en prenant essentiellement ces voix à la CGT qui perd 1.72%... dommage.

      Michel Vuillaume
      CGT Santé 74

    • Non la FSU ne crée pas de syndicat dans les divers services publics nommé par IlRosso, ce sont des syndicats ex-cfdt qui l’ont quitté suite à la trahison sur les retraites et qui ont pu rejoindre la FSU à la condition d’être pluraliste en interne et d’être majoritaire sur le champ de syndicalisation concerné.

      Voir par ailleurs l’article 4 des statuts de la FSU qui précise : Persuadée que la défense de l’université et de son personnel est inséparable de l’action générale de la classe ouvrière, la Fédération travaille à la réunification du mouvement syndical dans une centrale organisée démocratiquement et indépendante de tous les gouvernements et de toutes les organisations politiques, philosophiques ou religieuses.

      Pour ma part, je fais partie de ceux qui souhaitent la fusion entre CGT et FSU.

      Je sais qu’il y a des difficultés dans la FSU quant à cette nécessité historique, les personnels n’ayant rien à gagner de la dispersion syndicale.

      Je sais qu’il y a des difficultés aussi dans la CGT, Maryse Dumas au congrès du SNES expliquait qu’elle n’était pas demandeuse d’une entrée de la FSU dans la CGT car cela ferait une part Fonction Publique trop importante dans la CGT. Je pense que les ocassions manquées viennent de part et d’autre.

      Bousculons-les !

      Salut fraternel à tous mes camarades de la CGT et de la FSU.

      Le Rouge-gorge

    • ancien délégué cgt santé (UFMICT) lorsque j’étais infirmier, je suis délégué SNUipp-FSU en temps qu’enseignant spécialisé premier degré, pour les élections à la CNRACL, je n’ai pas suivi le SNICS FSU dans ses consignes de vote et j’ai voté utile en m’exprimant pour la CGT.

      Salut fraternel.

      Le Rouge-gorge

  • C’est la FSU qui déjà majoritaire se renforce le plus :

    Les résultats des élections professionnelles pour les personnels enseignants et assimilés de l’Education nationale ont été marqués par une augmentation de la participation au vote. Cela confirme clairement la confiance des personnels dans leurs organisations syndicales. La FSU s’en félicite.

    Dans ce contexte, les résultats sont marqués par une stabilité d’ensemble des rapports de forces avec toutefois une nouvelle progression du SNUipp-FSU de deux points dans les écoles. Ils confirment sans ambiguité la FSU dans sa place d’organisation majoritaire, progressant même légèrement en voix et en pourcentages, loin devant tous ses autres concurrents (47,7% des voix pour la FSU, 14,7% à l’UNSA, 8,89% au SGEN-CFDT, 6,78% à FO, 6,02% à SUD, 5,56% à CSEN, 4,3% à la CGT).

    Elle est par là-même confortée dans sa volonté de poursuivre son action pour une école de la réussite pour tous, pour la défense et l’amélioration de tous les métiers de l’éducation et pour des services publics de qualité. Elle appelle les personnels à poursuivre la mobilisation, notamment lors de la journée unitaire du 10 décembre.

    Elections professionnelles dans le premier degré : Un camouflet pour le ministre

    Le 20 novembre, le ministre de l’Education Nationale déclarait « que les professeurs méritaient mieux que leurs syndicats actuels ». Les enseignants des écoles viennent de démentir de manière catégorique ces propos ministériels en étant plus nombreux à voter pour leurs représentants syndicaux.

    Avec 47,44% des voix, le SNUipp recueille 2% de voix supplémentaires. Il poursuit ainsi de façon continue la progression entamée depuis sa création en 1992. Il devient le premier syndicat dans 12 nouveaux départements.

    Dans le premier degré, la FSU progresse de 2 points, de même que SUD (+0,9), la CGT (+0,3). L’UNSA recule en voix (-1,6) mais maintient son nombre de sièges. La CFDT est quasiment stable en voix mais perd son unique siège à la CAPN.

    Ce vote des personnels confie au SNUipp une grande responsabilité pour l’avenir de l’école, des élèves et des enseignants. Les enseignants des écoles ont renforcé ainsi leur confiance dans la capacité du SNUipp à défendre au quotidien l’ Ecole et ses personnels, à se mobiliser et à mettre en œuvre une stratégie syndicale qui sait être offensive et force de propositions.

    A l’heure où nombreux sont ceux qui théorisent sur l’affaiblissement des organisations syndicales, le SNUipp se félicite que les enseignants restent attachés au syndicalisme.

    Elections professionnelles dans le second degré : majorité absolue pour le SNES !

    La hausse significative de la participation (près de 65 % des inscrits) dans un secteur où elle a toujours été importante témoigne de l’attachement des personnels au paritarisme et dément les propos du ministre sur le divorce entre les organisations syndicales et la profession.

    Le SNES recueille la moitié des votes exprimés dans les CAPN où il présente des listes. Sa place de premier syndicat du 2nd degré est ainsi confortée. Tout en enregistrant une baisse de 1,9 points, il reste loin devant les autres organisations syndicales : le SGEN-CFDT obtient environ 11 % des voix, suivi du SNALC (9,5%), du SE-UNSA (8%), de FO (6,5%) et de SUD (6,5%). Tous les autres sont en dessous de la barre des 3% des voix.

    Cette position majoritaire confirme la légitimité du SNES à porter les revendications de nos professions.

    Le ministre va-t-il enfin entendre les demandes exprimées par les personnels par ce vote ?

    Ces résultats témoignent de la détermination de la profession face à une politique éducative essentiellement caractérisée par une réforme des lycées massivement rejetée, par la réduction de l’offre de formation, par la diminution du nombre d’emplois, par l’absence de revalorisation.

    Fort de leur confiance renouvelée, le SNES maintiendra avec les personnels la pression sur le ministre pour une autre politique éducative.

    Les enseignants d’EPS confirment l’exceptionnelle représentativité du SNEP FSU

    Pour la première fois les listes aux élections professionnelles regroupaient les professeurs d’EPS et chargés d’enseignement d’EPS. Le corps électoral a été réduit de 2000 électeurs, compte tenu des suppressions de postes mises en œuvre par les gouvernements successifs.

    Chez les enseignants d’EPS, le niveau de participation (71,1%, soit + 2% par rapport au précédent scrutin) est le plus élevé parmi les corps d’enseignants de second degré.

    Dans un contexte difficile où le gouvernement multiplie les attaques contre les services publics et le système éducatif, où il dénigre systématiquement les syndicats qui contestent ses choix et luttent résolument pour d’autres réformes que celles qu’il avance, le SNEP FSU maintient son score de 2005 avec plus de 81% des voix et il dépasse largement les 50% des inscrits avec plus de 55%. Cela alors qu’il était opposé à 8 listes, soit une de plus qu’en 2005.

    Ce résultat confirme le profond attachement de la profession à l’orientation syndicale mise en œuvre par le SNEP et à sa conception de l’activité syndicale ancrée sur le débat, la recherche d’alliances et du soutien de l’opinion publique, l’élaboration et la mise en avant de propositions alternatives, la mobilisation massive des personnels pour les faire aboutir.

    Rien sur le secteur de l’EPS ne saurait être décidé sans l’avis du SNEP. Les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur doivent entendre et prendre en compte ses revendications pour l’EPS, le sport scolaire, le système éducatif, les garanties et droits sociaux. Le SNEP entend d’ores et déjà poursuivre et développer son action, dans la période à venir.

    C’est fort de cette représentativité confirmée qu’il participera à des audiences déjà prévues la semaine à venir au ministère et qu’il demande à être reçu par Xavier Darcos.

    Elections professionnelles, la position du SNUEP confirmée

    Les premiers résultats des élections professionnelles chez les Professeurs de Lycées Professionnels (PLP) confirment notre position de 2005 au niveau national et une progression en sièges au niveau académique.

    Le SNUEP-FSU obtient des commissaires paritaires dans de nouvelles académies : Besançon, la Corse, Nantes et une progression en sièges à Limoges, Paris, Mayotte.

    Le SNUEP-FSU progresse aussi en voix et en pourcentage tant dans des académies où nous avions déjà des sièges comme Rennes, Grenoble, Lyon, Nice ou Orléans-Tours, que dans les académies sans siège comme Aix-Marseille ou Nancy.

    Ces résultats ainsi que ceux des autres syndicats de la FSU confirment la FSU, comme première fédération de l’Education nationale.

    Ces résultats nous incitent à combattre les réformes engagées par le ministère comme la généralisation du bac pro 3 ans, et à porter nos revendications pour la défense de l’enseignement professionnel public et de ses personnels.

    voir les résultats officiels avec le document du ministère : http://www.fsu.fr/IMG/pdf/doc_off_081206_cp_ministere_elections_prof_enseignants.pdf

    • Impossible aujourd’hui de contacter la CGT enseignants, pour un syndiqué CGT du premier degré dans le nord du 47.

    • "En 2005, le SNES recueillait 39,13% des voix, suivi par le SGEN-CFDT avec 10,5%,
      par le SNALC-CSEN avec 7,66%, par le SNEP-FSU avec 7,03%, par le SE-UNSA
      avec 6,76%, par SNFOLC avec 6,33%, par le SNETAA (5,6%), SUD (5,4%) et
      l’UNSEN-CGT (5,33%).
      En 2008, le SNES recueille 37,93% des voix. Il est suivi par le SGEN-CFDT avec
      10,07%, par le SE-UNSA avec 8,08%, par le SNALC-CSEN avec 7,95%, par le
      SNEP-FSU avec 6,72%, par FO/FNEC FP avec 5,95%, par l’UNSEN-CGT (5,89%),
      SUD (5,73%) et le SNETAA (5,16%)"

      source : ministère

      Le SNES a regressé et n’est en aucun cas majoritaire avec un peu plus de 37% (qui ne fontpas 50% )..Le SNUIPP a certes lui progressé et fait légèrementprogresser la FSU en %, mais en % SUD ou la CGT progressent plus..

      ciao

      IlRosso...

      PS : A la base, il y a 50 ans il y avait la FEN CGT et les anti communistes se sont taillés....

    • il serait bon de ne pas reprendre les chiffres fournis par le ministere : oui, le snes fait bien 50% des voix là où il présentait des candidats(pour les profs d"eps c’est le snep et ne lycée pro , c’est le snuep) ; oui, la cgt fait 25% des voix en lycée pro et se classe 2eme, et elle fait moins de 5% au total si l’on prend l’ensemble des enseignants. oui,il est dommage que la cgt présente des listes dans le corps des certifiés et agrégés, enlevant ainsi des sieges au snes, historiquement présent dans ces corps..cela ajoute à la division syndicale ; oui, le snics fsu a tort de présenter des listes aux élections hospitalieres, cela nuit à la cgt(un peu) ; un jour ou l’autre , il faudra bien la réunification syndicale, mais la cgt , elle aussi doit savoir sur quel pied danser et ne pas se centrer sur le seul secteur privé.........

    • En réponse au camarade qui déplore qu’il est "Impossible aujourd’hui de contacter la CGT enseignants, pour un syndiqué CGT du premier degré dans le nord du 47".

      La CGT Educaction existe bien dans le 47, y compris dans le primaire,elle est active et il suffit de venir aux manifs et aux AG à Agen ou à Villeneuve pour voir ses drapeaux et rencontrer ses responsables...

  • http://www.lemonde.fr/societe/artic...

    Le SNES est en effet en légère regression..Les pertes du SNES sont par contre très marquées dans les zones difficiles...

    Le fait de ne pas soutenir clairement les précaires y serait il pour quelquechose ?

    Un observateur averti...

  • Il est vrai que la FSU est omniprésente et que ses résultats sont excellents à ces élections professionnelles. Cela dit, la question de l’interpro est fondamentale. Pour moi qui fus militant du Snetp cgt puis de l’unsen Cgt, la richesse d’appartenir à un syndicat confédéré permettait de dépasser des postures purement corporatistes.