Le chômage repart à la hausse

Le nombre de chômeurs inscrits à l’ANPE en catégorie 1 a augmenté en juin pour le deuxième mois consécutif de +0,2% et atteint 1,906 million, confirmant un ralentissement du marché du travail.

Le nombre de demandeurs d’un emploi à plein temps et à durée indéterminée a augmenté de 0,2% au mois de juin (+4.200 personnes) en France, selon les données détaillées du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Sur un an toutefois, le nombre de chômeurs de catégorie 1 a baissé de 2,9%. Ces chiffres prennent en compte les personnes à la recherche d’un emploi à plein temps et à durée indéterminée dont l’activité réduite a été inférieure à 78 heures dans le mois.

Dans un communiqué, Bercy souligne que sur l’ensemble du deuxième trimestre, le nombre de candidats à l’emploi est "resté pratiquement stable" (+1.200 pour la catégorie 1).

"Christine Lagarde prend note de cette stabilisation globale du nombre de chômeurs alors que l’environnement international au deuxième trimestre a été difficile et dominé par un prix du pétrole durablement élevé qui a alimenté un regain de hausse des prix", lit-on dans le communiqué.

"Ce chiffre reflète une résistance encourageante de notre marché du travail face aux chocs extérieurs", poursuit le texte.

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1 avait augmenté de 0,3% (+5.400 personnes) en mai après une diminution de 0,4% (-8.400 personnes) en avril effaçant la hausse de même ampleur du mois précédent. En février le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1 avait reculé de 0,7% en février (-13.700 personnes) compensant une hausse d’ampleur équivalente (+13.200 personnes) en janvier.

Le nombre de demandeurs d’emploi des catégories 1 à 6 a quant à lui augmenté de 0,1% en juin pour s’établir à 2.345.000 personnes, son recul sur un an ressortant à 2,9%.

Les chiffres de l’emploi publiés mensuellement ne comprennent pas d’indication du taux de chômage au sens du BIT qui est publié par l’Insee sur une base trimestrielle.

L’Insee a ainsi fait état d’un taux de chômage à 7,5% de la population active (7,2% pour la France métropolitaine), au plus bas depuis 25 ans, au titre du premier trimestre 2008.

L’Unedic estime de son côté que le ralentissement de la croissance attendu en 2008 réduira le nombre des créations d’emplois en France, à un peu moins de 120.000, même si le chômage continuera de baisser grâce à l’évolution démographique.

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