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Le directeur de l’IEP de Grenoble s’emporte...armé d’une barre de fer
Publie le jeudi 29 novembre 2007 par Open-Publishing5 commentaires
La journal de France 3 ce midi (vers 8’30) :
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c38a_1214part1
L’assemblée générale du 28 novembre 2007 des étudiants de Grenoble a voté la poursuite de la grêve et du blocage des Universités.
Ce jeudi 29 novembre au matin, Mr Alain Spalanzani, préseident de l’Université Pierre Mendès France, (Grenoble II) était déterminé à faire reprendre les cours coûte que coûte.
Il a communiqué à tous les étudiants par mail, le fait que l’Assemblée Générale avait voté le déblocage de l’Université, et que les cours reprendraient ce matin. Nous dénonçons cette manière de dresser les étudiants les uns contre les autres. En effet, en mentant effrontément aux étudiants sur la décision de l’Assemblée Générale et en faisant revenir les étudiants pour aller en cours, les étudiants grévistes se sont retrouvés face à un mur d’incompréhension. Les étudiants non-grévistes ont cru être face à des personnes, qui ne respectaient pas les décisions de l’Assemblée Générale et qui voulaient bloquer à tout prix.
Le président de l’Université a ensuite attisé les tensions en faisant rentrer les étudiants par une porte de côté. Après quelques échauffourées, la gendarmerie mobile et la sécurité publique (police nationale) sont intervenues, et se sont livrées à des actes d’une violence inouïe, et ce, sans sommation préalable.
Les étudiants (grévistes et non grévistes) qui se trouvaient sur l’escalier menant à l’amphithéatre ont été compressées par les forces de l’ordre, les personnes souhaitant aider leurs amis à descendre ont été matraqués. Ils ont enfin été évacuées avec violence, en étant soulevés puis jetés dans les escaliers. Les étudiants se sont éloignés pour éviter les bombes lacrymongènes, et les forces de l’ordre ont chargé sur les étudiants, grévistes et non-grévistes confondus. S’ensuivent des coups de matraques, sur la tête, et dans les genoux. Un gendarme a même matraqué une étudiante au visage en déclarant "avec les dents cassées tu gueuleras moins !" des personnes sont traînées à terre, puis interpellées. Le SAMU a été appelé très tardivement, alors qu’une personne faisait une grosse crise d’asthme à cause des bombes lacrymogènes, alors que certains étudiants avaient les doigts cassés, et d’autres blessures diverses.
Un peu plus tôt , à l’Institut d’Etudes Politiques, Mr Olivier Ihl, directeur de cette composante, s’est saisi d’une barre en fer et a frappé les étudiants grévistes. Les forces de l’ordre sont ensuite intervenues, acculant les étudiants dans des garages à vélo, puis les frappant aux genoux.
Nous tenons à rappeler que les violences policières subies ce matin ont été effectuées sans aucune sommation préalable.
Nous condamnons la présence de policiers dans les Universités, ayant nui tous les étudiants. Nous condamnons les pratiques d’Alain Spalanzani, président de l’Université, qui tendent à dresser les étudiants les uns contre les autres, et qui pour cela met en péril la sécurité de tous les étudiants, qui se sont retrouvés à la merci des forces de l’ordre ce matin. A l’intervention des forces de l’ordre nous opposons le dialogue, notamment dans les cadres appropriés (Assemblées Générales, comités de mobilisations, débats et conférences dans le cadre de l’Université populaire).
Nous invitons tous les étudiants à s’approprier ces cadres de débats et de décision, et à refuser d’entrer en cours dans cette ambiance de guerre civile.
Messages
1. Le directeur de l’IEP de Grenoble s’emporte...armé d’une barre de fer, 29 novembre 2007, 18:06
ce Spalanzani doit être révoqué
qu’est ce qu’il veut avec sa barre de fer ? massacrer des étudiants pour imposer sa loi ?
une honte !
1. Le directeur de l’IEP de Grenoble s’emporte...armé d’une barre de fer, 29 novembre 2007, 23:48
Seulement président de l’IEP ? Je croyais qu’il était devenu président de l’UPMF, sieur Spalanzani. UPMF qui, il y a quelques années (2, 3 ?) était tenue de rembourser les frais d’inscription injustifiés (merci le désengagement de l’Etat) d’alors. Que fit Mr Spalanzani dans l’IUP qu’il dirigeait ? Il a menacé les étudiants de leur pourrir la vie s’ils ne payaient pas l’intégralité. Il n’a visiblement pas changé.
A l’UJF, le directeur a tenté d’effrayer les étudiants avant l’AG (pensez à vos petits frères, pensez à vos diplômes, ne vous souciez pas du long terme, nous veillons sur vous, dormez brave étudiants...) et certains directeurs d’UFR ont décidé d’ouvrir les portes (et vu le nombre de foies jaunes, cela va fonctionner comme des roulettes).
Mais il paraît qu’il y aura un nouveau vote demain ?
2. Le directeur de l’IEP de Grenoble s’emporte...armé d’une barre de fer, 29 novembre 2007, 22:20
Et ce président de l’iep, c’est pas un voyoucrate ? C’est lui qui a tabassé un étudiant à coup de barre de fer, une vidéo amateur montre son geste. Comment se fait-il qu’il porte plainte au lieu que ce soit l’étudiant ?
3. Le directeur de l’IEP de Grenoble s’emporte...armé d’une barre de fer, 30 novembre 2007, 10:31
Bonjour,
Le directeur de l’IEP est un violent. Ce n’est pas nouveau. Il avait agréssé un étudiant lors de la lutte contre la CPE.
Faut-il rappeller que ce directeur a soutenu Ségolène Royal pour les présidentielles.
Il fait également campagne pour le maire PS de grenoble.
La situation doit être difficile pour les camarades de l’UEC qui soutiennent la lutte et voient leurs aînés du PCF s’allier avec le PS aux municipales.
Faire une chose dans la rue, faire autre chose dans les exécutilfs !
Bon courage à eux.
Daniel Dauphiné.
4. Le directeur de l’IEP de Grenoble s’emporte...armé d’une barre de fer, 30 novembre 2007, 13:06
La bataille médiatique doit être menée. Si vous avez des photos affichez-les dans Grenoble partout, si vous avez des vidéos le net est à vous.
L’affaire ne tient que parce que l’ultra-libéralie tient l’essentiel des médias (pas complètement tous mais...).
Cop