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Le krach immobilier et bancaire mondial en cours :

Publie le jeudi 15 avril 2010 par Open-Publishing
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Le krach immobilier et bancaire mondial en cours :

Morgan Stanley pourrait subir d’énormes pertes à cause de l’immobilier

LEMONDE | 14.04.10 | 15h07 • Mis à jour le 14.04.10 | 15h07

La banque d’affaires américaine Morgan Stanley pourrait subir en 2010 une perte de 5,4 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) dans ses investissements immobiliers, affirme le Wall Street Journal du mercredi 14 avril. Lors d’une réunion avec des investisseurs, les dirigeants de la banque auraient averti que leur fonds spécialisé sur l’immobilier, estimé à 8,8 milliards de dollars, pourrait perdre les deux tiers de sa valeur.

Jamais dans l’histoire, un fonds n’a perdu autant d’argent sur ce marché. Lorsqu’il avait testé la résistance des banques américaines en mai 2009, le Trésor américain avait pointé ce risque pour Morgan Stanley, évaluant son taux de perte potentiel dans l’immobilier professionnel à 45 % sur deux ans.

Mur de la dette

Il s’agit d’une double mauvaise nouvelle : pour la banque et sa clientèle (fonds de pension, investisseurs étrangers...), et surtout, du point de vue de la reprise économique.

Le redressement de l’immobilier est en effet scruté de près par les économistes, qui l’estiment essentiel pour consolider la relance mondiale.

Les pertes de Morgan Stanley seraient surtout liées, à des biens immobiliers en Europe et au Japon, dont le siège de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, plusieurs hôtels InterContinental en Europe et enfin un important projet à Tokyo.

Au-delà de ce dossier, le mur de la dette immobilière inquiète les banquiers. Le cabinet de conseil CB Richard Ellis juge que ces crédits s’élève à 2 300 milliards d’euros aux Etats-Unis et 970 milliards en Europe.

La moitié ont été souscrits en 2006 et 2007, au moment où le prix des immeubles comme les loyers étaient au plus haut, et arrive à échéance dans les trois ans. Or, la valeur des immeubles a chuté de 20 % à 25 % dans la zone euro et de 44 % au Royaume-Uni, fragilisant les garanties des banquiers.

"Pour le moment les prêteurs se sont montrés compréhensifs et ont accepté de renégocier dans le secret des cabinets d’avocats", témoigne l’expert Philippe Tannenbaum.

Mais on pourrait assister à la vente d’actifs en détresse si ils n’arrivent plus à payer les intérêts. "En Europe, nous avons identifié que 21 % de la dette immobilière, un peu plus de 200 milliards d’euros, est liée à des immeubles de médiocre qualité, avec un risque accru dans la mesure où ces acquisitions ont été financées à 80 % voire 90 % à crédit", note Laurent Lehmann, directeur adjoint de CB Richard Ellis. Et d’estimer que les pays les plus concernés sont l’Allemagne et le Royaume-Uni.

D’autres s’inquiètent de la situation espagnole.

Anne Michel et Isabelle Rey-Lefebvre

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/14/morgan-stanley-pourrait-subir-d-enormes-pertes-a-cause-de-l-immobilier_1333422_3234.html

12 avril 2010

L’immobilier américain dans l’Impasse ou la bombe à retardement de l’économie américaine.

Depuis l’arrivée au pouvoir de l’administration Obama, les pouvoirs publics américains n’ont eu de cesse de porter secours à un secteur immobilier malmené par la crise. Les dossiers de foreclosures et les expulsions ont explosé depuis 2008 ; cette explosion menace les financeurs de l’investissement résidentiel alors que la baisse de la valeur du patrimoine immobilier des ménages a des effets délétères sur la consommation et l’épargne.

Le problème que nous voulons soulever dans ce post est le suivant : l’intervention de la FED et du Trésor sont-elles suffisantes pour corriger les effets négatifs de la crise sur l’immobilier ? L’immobilier ne constitue-t-il pas un piège pour la politique financière des USA ?

Ce post ne donnera pas une réponse définitive à ces questions. Il cherchera plus modestement à montrer quels sont les constituants du problème.

La FED et le Trésor se trouvent en effet confrontés à une crise de l’immobilier résidentiel remettant en cause 40 années de politique du logement aux USA. Le marché de l’immobilier résidentiel américain ne connaît pas une crise ponctuelle, sa crise est synonyme d’un retournement historique et d’une remise en cause du compromis national patrimonial Notre post se divisera donc en trois parties...

http://criseusa.blog.lemonde.fr/2010/04/12/360/

Que s’est il reellement passé le week-end dernier autour du sauvetage de la Gréce ?

A la reunion de Washington sur le desarmement nucleaire,la FED aurait en marge,credité l’Europe de $422 MILLIARDS pour faire face aux echeances bancaires :

April 14, 2010

Obama Warns World Leaders Global Economic Crash Can’t Be Stopped

By : Sorcha Faal, and as reported to her Western Subscribers

Initial reports prepared for Prime Minister Putin on US President Barack Obama’s extraordinary meeting with World leaders on the Global economic situation states that the Americans are now warning that a complete crash of the Global banking system is “all but inevitable” and “can’t be stopped”.

According to these grim reports, Obama [photo top right giving satanic hand sign] had called this meeting of World leaders under the guise of promoting his Global nuclear agenda but was, instead, intent on warning everyone present that after his Nation had “nothing left to give” after their unprecedented (and kept secret from the American people) nearly $422 bailout of the European Union

Monday, April 12. 2010

Posted by Karl Denninger in Federal Reserve at 13:57

Did The Fed Just (Surreptitiously) Bail Out Europe ?

No, not just Greece - all of Europe. Without Congressional authorization or notice, of course.

Hattip to a nice emailer....

http://market-ticker.denninger.net/archives/2186-Did-The-Fed-Just-Surreptitiously-Bail-Out-Europe.html

last week........

http://www.whatdoesitmean.com/index1362.htm

L’actualité de la crise : le fond de la rigueur, par François Leclerc

Auteur : François Leclerc | Classé dans : Economie, Finance, Travail

http://www.pauljorion.com/blog/?p=10273#more-10273

Messages

  • Appel pour le revenu de vie lancé en mai 2009

    Signer l’appel

    Au delà des clivages sociaux, des corporations, des écoles de pensée, nous, signataires du présent appel, voulons contribuer à provoquer dès maintenant une transformation réaliste et constructive de la société : celle du revenu de vie.

    Qu’est-ce que le revenu de vie ?

    L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités. Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de base, etc. (cf. Wikipedia)

    Le revenu de vie ne doit pas être confondu avec le RMI, le RSA et autres allocations attribuées de manière conditionnelle. Le revenu de vie, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Il concerne tout le monde, riches ou pauvres. Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort. Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente - quoi qu’il arrive -. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non). Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.

    Le revenu de vie ne rémunère pas l’emploi, mais le travail au sens large

    Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est un fait : en raison de l’informatisation et de l’automatisation de la production, le plein-emploi ne peut plus être atteint. Par contre le travail est toujours d’actualité, et sa tâche est immense.

    Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même, de ses parents, de ses enfants et de ses proches, travailler ensuite pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler enfin à inventer et à mettre en oeuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.

    Loin d’être un encouragement à la paresse, nous affirmons que le revenu de vie permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer.

    Comment financer le revenu de vie ?

    Il s’agit précisément d’engager pour le financement du revenu de vie tous les moyens alloués à l’entretien de la chimère du plein emploi. L’institution du revenu de vie implique pour les pays qui le mettront en place de revoir leur système fiscal et social, et probablement de reprendre un certain niveau de contrôle sur la création monétaire qu’ils avaient abandonné aux banques. Les calculs des économistes qui ont réfléchi en profondeur à cette question montrent que cela est parfaitement possible (cf. simulations).

    Il n’est nul besoin d’attendre quelque cataclysme pour envisager cette profonde transformation. Cela peut se faire progressivement et sans dommage, à condition qu’il existe une prise de conscience et un engagement suffisamment massif. C’est à cet engagement que nous, signataires de cet appel, voulons amener.

    Qu’avons-nous à perdre ?

    L’illusion d’un emploi salarié et dûment rémunéré pour tous s’est volatilisé avec la crise. Avec cette disparition, va s’évanouir aussi pour beaucoup le réflexe de se définir en fonction de son activité professionnelle. Il ne faut pas le cacher, l’institution du revenu de vie amènera probablement à s’interroger plus encore, sur notre identité, notre rôle dans la société, notre aspiration à procréer en regard des problèmes de démographie, et sur la nature de ce que nous voulons transmettre à nos enfants.

    L’institution du revenu de vie ne va pas sans mises en cause profondes de nombreuses habitudes. Nous pensons néanmoins que cette mutation des consciences et des comportements peut s’effectuer sans violence, et dans un esprit d’entr’aide mutuelle afin que se développe une nouvelle culture de la responsabilité.

    Qu’avons-nous à gagner ?

    L’institution du revenu de vie remet en cause le “travail” tel qu’il est compris usuellement, à savoir comme base du capital et des rapports sociaux. On le sait, la réduction du “travail” au seul “emploi” provoque automatiquement l’exclusion de ceux qui en sont privés, la peur du chômage chez les salariés, et le contrôle social des assistés. Cette confusion entre “travail” et “emploi” a un coût énorme pour la société aussi bien financièrement que socialement. Les pathologies sociales et psychiques qu’elle entraîne ne sont tout simplement plus soutenables.

    Nous n’attendons pas du revenu de vie qu’il règle tous les maux, mais nous affirmons qu’il est absolument nécessaire pour surmonter la crise de confiance actuelle en réduisant le niveau intolérable, de pauvreté, d’exclusion et de peur.

    Action

    Au moment où les médias annoncent quotidiennement l’imminence de catastrophes provoquées par l’effondrement des économies, le réchauffement climatique ou les pandémies, nous affirmons qu’il existe un moyen efficace pour faire face collectivement et pour mobiliser les forces vives : c’est la voie du revenu de vie.

    Nous citoyens signataires de cet appel, demandons, aux politiques de tous bords, aux syndicats et aux experts, en France et partout dans le monde, de prendre en compte cette voie dans les délais les plus brefs et d’engager avec nous cette grande transformation.


    PRECISION IMPORTANTE :
    Cet appel n’est le fait d’aucun parti, d’aucune confession ou groupe d’opinion constitué.
    Les signataires, par ailleurs membres de groupes politiques ou religieux, sont priés de bien vouloir éviter les déclarations prosélytes qui auraient pour effet de réduire la portée de l’Appel.
    La liste des signataires n’est exploitée que pour faire valoir l’Appel, en aucun cas pour d’autres usages - Déclaration CNIL en cours -.
    Merci de votre compréhension.

    http://appelpourlerevenudevie.org/?page_id=70

  • Les Bourses mondiales totalement deconnectées des realités economiques et de l’histoire des crises, elles ne sont plus le thermometre de la realité.

    Nasdaq et S&P 500 continuent leur hausse hallucinante

    par Philippe Béchade

    Jeudi 15 Avril 2010

    Oubliez ce que vous savez du rebond poussif de l’économie, que Ben Bernanke ou le FMI sont les premiers à nous rappeler chaque semaine. Répétez 100 fois l’incantation "la tendance est haussière" et vous gagnerez 100% !

    Cette affirmation n’est pas aussi stupide qu’elle en a l’air puisqu’elle est tirée d’une situation bien réelle. Elle soulève toutefois pas mal de questions...

    Est-ce que le Nasdaq — qui tutoie à présent les 2 500 points — peut viser 100% de gain en 13 mois et demi ? Il s’agit d’un objectif de 2 540 points, équivalent au zénith des 15 mai et 5 juin 2008.


    Réponse : rien ne semble impossible à un indice gouverné par la surliquidité.

    L’indice composite alignait ce mercredi une huitième séance de hausse (+1,3% à la mi-journée) sur une série de neuf. Il semblait bien parti pour aligner une septième semaine consécutive dans le vert, avec 15 records annuels depuis le 5 mars dernier.

    Un autre décompte sur 10 semaines, en remontant jusqu’au 5 février, nous permet de constater une obnubilation haussière tout aussi impressionnante. On compte en effet un cumul de 32 séances de hausse contre six de stabilité et six de repli. Sur ces dernières, cinq ne dépassent pas 0,7% alors qu’une seule baisse s’est avérée supérieure à 1%... et cela remonte déjà au 23 février dernier.

    Nous observons donc un ratio hallucinant de huit journées positives sur 11. C’est-à-dire que le Nasdaq progresse plus de 75% du temps et ne consolide qu’une fois sur sept — soit 15% du temps.

    Cela signifie qu’il n’y a aucun point d’entrée pour les retardataires dans le marché, et aucune détente possible des oscillateurs. Ces derniers nous avertissent d’un climat de surachat des indicateurs hebdomadaires seulement comparable à janvier 2004... et qui s’avère bien plus alarmant qu’en octobre/novembre 2007, lors du record inscrit à 2 825 points.

    Le Nasdaq n’est plus qu’à 13% de ses sommets de l’époque... comme si les profits n’étaient par exemple inférieurs que de 15% à leurs niveaux record.

    Est-ce que les profits du premier trimestre 2010 seront comparables à ceux du second semestre 2007 ? Est-ce que les profits espérés d’ici 2012 seront aussi fabuleux que ceux anticipés au printemps 2007... en tirant une croix sur le plein emploi, la flambée de la consommation ?

    Est-il besoin d’ajouter que la croissance américaine, mesurée à 5% fin 2009, est complètement bidon ? Et faut-il préciser que l’Europe pourrait bientôt renouer avec une croissance nulle, suite à la mise en oeuvre des mesures d’austérité dans les pays du "Club Méditerranée" ? Signalons que Bruxelles affichait ouvertement son scepticisme sur les chances de succès du plan portugais ce mercredi

    Et nous découvrons régulièrement des études dont les auteurs affirment que les actions ne sont pas chères... puisqu’elles sont encore à 15% ou 20% en moyenne de leurs plus hauts absolus !

    Oubliez donc les PER astronomiques de l’automne 2007, oubliez que les profits restent inférieurs de 40% à leurs niveaux du printemps 2008, quand le Nasdaq tutoyait encore les 2 500 points.

    Achetez, achetez, achetez, c’est haussier... Et si la hausse actuelle n’a pratiquement pas de racines, c’est pour mieux permettre aux branches de grimper jusqu’au ciel.

    Il faut vraiment être le plus irréductible des suiveurs de tendance et faire aveuglément confiance à un automate de passation d’ordres à la milliseconde pour ne pas se préoccuper de la notion de valeur relative du portefeuille... de la soutenabilité des niveaux de cours... ou encore de la déconnexion de la hausse par rapport au rythme réel d’amélioration de l’environnement économique.

    Mais tout ce que nous avons décrit plus haut dépasse tellement l’entendement (le nôtre, en tous cas !) qu’il faut bien envisager que les day traders font la tendance en se jurant de la suivre quelles que soient les circonstances. Ils ont totalement omis d’intégrer dans les modèles mathématiques dont sont gavés leurs logiciels de trading les risques d’éclatement de la bulle obligataire, le dernier exemple remontant en effet à janvier 1994.

    C’est un précédent fort lointain et "non probant" (irrelevant, diraient nos amis anglo-saxons), puisque les banques centrales resserraient le loyer de l’argent au lieu de promettre des liquidités éternellement gratuites. Elles n’avaient pas non plus dégradé leur bilan en y intégrant un millier de milliards de créances douteuses (comme la Fed depuis 2008).

    Et nous voici replongés dans le même genre de processus technique absurde qu’en 2000 ou 2007 : puisque aucun krach des dot.com ou des subprime n’a jamais été observé, il ne saurait être modélisé et inclus comme un motif de limitation des effets de levier........

    http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100415-2658.html

  • rien a cirer des bourses ,tout peut se casser la gueule ,le peuple "d’en bas"

    lui se demande comment survivre avec le minimum ,sans avoir trop froid

    dans les mois qui viennent ,capito ?