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Le mot "faillite" embarrasse l’UMP

Publie le lundi 24 septembre 2007 par Open-Publishing
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de J.B.

Reconnaissant dans leur ensemble l’état inquiétant des finances françaises, plusieurs figures de l’UMP récusent toutefois l’utilisation du terme "faillite" par le premier ministre.

François Fillon persiste, la polémique continue. Y compris au sein de l’UMP. Lundi matin, plusieurs têtes d’affiche du parti majoritaire ont tenu à se démarquer des propos de François Fillon sur l’état alarmant des finances publiques. Premier à réagir, Jean-Pierre Raffarin, ancien locataire de Martinon, a estimé que le mot de "faillite" était "maladroit" et de surcroît "inexact". "Il y va fort", a lancé le sénateur de la Vienne sur France Inter. Reprenant les récentes polémiques provoquées par des déclarations gouvernementales de Christine Lagarde et Bernard Kouchner, l’ancien premier ministre a ajouté : "rigueur, guerre, faillite : franchement, attention". "Dans la démocratie française, il n’y a pas de mots interdits, il n’y a que des mots maladroits. Et un mot maladroit est un mot qui n’est pas juste", a-t-il affirmé.

"La France n’est pas en faillite, elle a beaucoup de richesses mais elle est trop endettée", a-t-il dit, reconnaissant qu’"il faut une politique de redressement financier".

Balladur approuve Fillon

Pour Gilles Carrez, rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, si le premier ministre "a raison d’insister sur la mauvaise santé de nos finances publiques", il récuse le terme de "faillite", un "mot choc". Mais "avec plus de 1.100 milliards de dette, avec des frais financiers, des intérêts de la dette qui absorbent la presque totalité de l’impôt sur le revenu, on voit bien qu’il faut arrêter", a poursuivi Gilles Carrez. Le député UMP estime que « le déficit va baisser moins vite en 2008 par rapport à 2007 », en raison des dépenses induites par le paquet fiscal.

Un autre ancien premier ministre est lui venu à la rescousse de François Fillon. Edouard Balladur a ainsi approuvé sur LCI la volonté du premier ministre, soulignant la nécessité de "réduire les déficits et la dette". François Fillon "a raison de dire que la situation n’est plus supportable", a-t-il commenté. "Nous devons impérativement remettre de l’ordre dans nos finances publiques, c’est-à-dire restreindre les déficits", a-t-il ajouté.

http://www.lefigaro.fr/politique/20...

Messages

  • QUEDALE :

    A DROITE PERSONNE N’EST EMBARRASSé

    C’EST LEUR STRATéGIE :

    ON BALANCE UN "PAVé"

    PUIS ON VOIT LES RéACTIONS :

    MOLLES ENCORE UNE FOIS.

    APRèS ON ENFONCE LE "CLOU"

    FAUT FAIRE DES "éCONOMIES" :

    DONC MOINS DE FONCTIONNAIRES, MOINS DE SéCU, Etc.

    C’EST TOUJOURS LA MêME TACTIQUE :

    L’OPINION PUBLIQUE EST TROMPéE à CHAQUE FOIS.

    AU FAIT, LE FILLON N’AURAIT PAS

    DANS SA JEUNESSE DORéE

    éTé DANS l’ExTRèME à DROITE ?

    LouiS