Accueil > Le nouveau CN et les absents !
Sur 99 départements avec les DOM/TOM il n’y en a que 68 représentés au CN. Sur ces 68 l’Ile de France se taille la part du lion avec 110 élus soit 47 %. Nous sommes en droit de nous poser la question de l’égalité, de la parité concernant ce nouveau CN. Les 31 departements qui ne sont pas représentés dans cette strcture, n’ont aucun mot à dire ?
Messages
1. Le nouveau CN et les absents !, 18 décembre 2008, 18:14
c’est une plaisanterie je suppose ????
1. Le nouveau CN et les absents !, 18 décembre 2008, 19:10
Il est bien évident que ce 34ème congrès n’a rien réglé au niveau des directions. J’ai cru comprendre que tous les secrétaires fédéraux (départementaux) étaient invités de droit.
Alors se pose effectivement la question entre leur pouvoir décisionnel et leur pouvoir consultatif !
Pour ma part, j’ai fait le choix de rester au parti mais avec l’intention avec d’autres de reprendre la main sur le terrain en clair : n ous voulons que la verticalité soit cassée, que prime la souveraineté des communistes et plus question de se laisser manger la soupe sur la tête par les directions quelqu’elles soient.
Nous sommes décidés à ne pas en rabattre et en plus, si les directions passent outre eh bien j’espère que nous serons plusieurs à nous déclarer EN GREVE DE MILITANCE .
Le parti ce n’est pas EUX, c’est NOUS alors conjuguons le sur l’offensive, la lutte de classes, la nouvelle république avec non plus la dépocratie bourgeoise mais la démocratie du prolétariat ! joelledagen
2. Le nouveau CN et les absents !, 18 décembre 2008, 20:00
Oui Joëlle. Je m’interroge sur les élus de la liste Gérin.
Comment peut on arriver à 10% de représentants au CN alors que la motion avait obtenu 25% ???? dans les sections.
Qui a donné mandat aux délégués, après certes des amendements inclus dans la base commune,pour ne pas apporter leurs votes à Gérin.
Ceci sachant que la main tendue de Gérin à MGB a été refusée ????????
Il me semble que la méthode Bessac de Paris a été appliquée.
Alors parler d’unité des communistes est un mensonge.
Personnellement je ne supporte pas ces manipulations çà me met en colère rouge.
Enfin j’attendais comme un imbécile une grande initiative en direction de notre peuple ?????décevant.
3. Le nouveau CN et les absents !, 18 décembre 2008, 20:18
ouais las fameux mandats de délégués comment ont-ils été calculés ? Dans notre FD nous avons constaté (et nous ne sommes pas les seuls) que nous avions 1100 adhérents dont 520 contisants. Nous nous sommes inquiétés de cette "subtilité" et les chefs suprêmes nous ont dit : que le droit de vote était réservé seulement aux adhérents cotisants mais que le calcul du nombre de mandats était réalisé sur la totalité des adhérents : cappice !!!!!
Donc on peut influer les votes en s’octroyant plus de délégués (choisis sur le volet) bon teint. Exemple notre section est forte de 120 ahérants cotisants, nous avons mis un point d’honneur à respecter donc les statuts, on a eu droit à 9 délégués, D’autres sections tenues par communisme 21 ont entre 30 et 40 adhérents cotisants mais autant d’adhérents non contisant que nous, donc elles ont eu le même nombre de délégués que nous et de plus, une section a été punie, elle n’a eu aucun délégué.
Donc nous avons saisi le CN pour explication il nous a été répondu que dans le fon d nous avions raison mais que dans la forme.....un ange passe
Une intervention de notre camarade au 34 ème congrès a demaandé à ce que l’on calcule le nombre de délégués sur les adhérents cotisants exlcusivement, Pierre Laurent a répondu que cela ne sera envisageable que lorsqu’on travaillera à la modification des statuts.......Quand ????????
Il faut qu’on se remue et qu’on arrête de les laisser faire ! joelledagen
4. Le nouveau CN et les absents !, 18 décembre 2008, 20:56
Ca existe des "adhérents pas cotisants" ?
C’est dans les Statuts depuis quand ????
Ben je viens enfin de comprendre pourquoi je continue à recevoir tous les docs, invitations et courriers du PCF, ainsi que mon épouse, alors que ça fait 6 ans que je j’ai quitté avec fracas et explications écrites et parlées jusqu’au niveau national, et qu’elle m’a emboîté le pas.
Je dois toujours faire partie des adhérents "non cotisants". Et on doit me faire voter allègrement et évidemment "political correct".
Et évidemment, me maintenir sur les "états" ça permet tout et n’importe quoi.
J’avais connu ça à une époque... Mais c’était chez d’autres. Pas fréquentables. Ceux de la SFIO de Gastounet Defferre.
Je sais qu’on est plusieurs dans ce cas dans le 13, mais ça serait sympa de se compter au niveau national.
On pourrait monter une "section" nationale des "adhérents non cotisants". LOL.
Je sui sûr qu’on aurait des surprises !!! On risquerait peut-être d’être plus nombreux que les "cotisants". ReLOL.
Tous les jours on touche un peu plus le fond.
G.L.
5. Le nouveau CN et les absents !, 18 décembre 2008, 21:01, par Maximiien alias Démocrite
ça je partage pas mal....
Et il faut nous retrousser les manches...
6. Le nouveau CN et les absents !, 18 décembre 2008, 23:48
Eh oui GL, Moi-même qui avait quitté le parti de 2003 à 2007 j’ai toujours été destinataire des documents internes y compris quuand il s’agissait de consultation des communistes. ca me mettait tellement en rogne, qu’à la fin, je n’ouvrais même plus les lettres poubelle directement !
L’argument des chefs suprêmes c’était : il faut toujours garder le lien avec les camarades, on a tout fait pour les pousser dehors mais on garde le lien.
En 2007 j’ai réadhéré car je pense que c’est à l’intérieur que l’on se bat encore le mieux même si c’est parfois très dur, mais bon il faut bien un jour dépasser le stade de sa maladie infantile du communisme, c’est ce que je me dis quand j’ai à nouveau envie de claquer la porte. joelledagen
7. Le nouveau CN et les absents !, 19 décembre 2008, 12:22, par Le Rouge-gorge
Pour ma part je porte témoignage que la délégation du Loiret ne comportait aucun membre ayant soutenu les textes 2 ou 3, les décisions ayant été prise en amont de la conférence fédérale et des commissions qui ont bloqué tout ce qui modifiait un tant soit peu la "philosophie de la "base commune".
Les quelques 30% qui départementalement étaient en désaccord se sont retrouvés privé de parole comme de délégation.
Aussi l’information je la cherche désormais autre part que dans l’Huma pour ce qui concerne la démocratie dans le parti, voir ci-dessous :
Une déclaration de la Gauche communiste
http://www.gauche-communiste.net/
16 décembre 2008
Le 34ème Congrès du PCF n’aura pas permis de réelle évolution du texte de la base commune. Les interventions dénotaient parfois d’une déconnexion complète avec les enjeux du moment. La crise du système capitaliste, les attaques contre les acquis sociaux, le démantèlement des services publics, le rôle destructeur de l’Union européenne, la situation internationale... autant de thèmes qui n’ont été traités que de manière superficielle, sans jamais déboucher sur des propositions d’actions ambitieuses.
Au dernier jour du congrès, malgré les discussions menées dans la « commission des candidatures », Marie Georges Buffet et l’équipe dirigeante du PCF ont refusé la constitution d’une liste commune, construite sur une base claire, pour la nouvelle direction du Parti. En rejetant les diverses sensibilités dans la dissidence, elle a voulu conduire la majorité des délégués à faire bloc et ainsi éliminer l’opposition dans le Conseil national du PCF.
Quatre listes ont donc été soumises au vote des délégués au congrès :
la liste homogène de l’équipe sortante, où élus et permanents constituent l’écrasante majorité une liste conduite par Marie-Pierre Vieu regroupant des communistes « unitaires » et des « huistes », qui prônent le dépassement de la forme parti une liste conduite par Nicolas Marchand, qui contestait d’avoir été écarté avec d’autres membres de sa sensibilité, du Conseil national malgré leur soutien à la base commune et au texte final du congrès. une liste conduite par André Gérin à laquelle participait la Gauche communiste, issue des délégués au congrès signataires du texte 3 « Faire vivre et développer le PCF, une exigence de notre temps » qui avait recueilli 25% des suffrages des militants lors du choix de la base commune en octobre Les résultats du vote des congressistes donnent :
554 voix, soit 67,72 % et 178 élus à la liste conduite par Marie Georges Buffet 134 voix, soit 16,38 % et 29 élus à la liste conduite par Marie-Pierre Vieu 84 voix, soit 10,27 % et 18 élus à la liste conduite par André Gérin 46 voix, soit 5,62 % et 10 élus à la liste conduite par Nicolas Marchand Ce résultat est le fruit de l’épuration des délégations au congrès, qui n’étaient en rien fidèles au vote des adhérents.
Le nouveau Conseil national aura donc 235 membres. Les 40 % de militants qui s’étaient retrouvés sur des textes d’opposition à la direction sur une base marxiste (le texte 2 de la Riposte et le texte 3) seront représentés par 7,7 % des membres du CN. Curieuse conception de la démocratie et de « l’acceptation de la diversité » dans le Parti.
La Gauche communiste prend acte de l’attitude de la direction du Parti. Elle appelle à s’appuyer sur la masse des adhérents qui, quel qu’ait été leur vote, sont attachés à l’existence et au développement d’un Parti communiste révolutionnaire, visant la rupture avec le système capitaliste aujourd’hui en crise profonde. Elle appelle à ne pas quitter le PCF, à faire vivre la démocratie dans le parti, à développer l’information et l’action contre les effets de la crise dans les cellules et dans les section, et à mener une campagne offensive d’adhésions.
Ce que nous avons fait bouger depuis trois ans est le résultat du travail commun mené en commun avec les camarades des groupes, réseaux, sections et fédérations opposés à la politique menée par l’équipe dirigeante du PCF qui vient de s’auto-reconduire. La Gauche Communiste du PCF travaillera avec tous ceux et toutes celles qui veulent poursuivre cet effort , pour amplifier le travail commun qui seul peut donner une perspectives aux militants qui luttent au quotidien dans leur quartier et/ou leur entreprise.
bilan de congrès par JJ Karman
Bilan mitigé pour le 34e congrès du Parti communiste
Le 34ème congrès du PCF avait plusieurs enjeux. Le principal d’entre eux était l’existence même du PCF comme parti communiste. Déjà, lors de l’assemblé extraordinaire des secrétaires de section en décembre 2007, ceux-ci avaient tranché cette question dans le sens d’un parti communiste moderne en prise avec les luttes sociales. Cette orientation laissait encore une marge de manœuvre à la direction du PCF qui, elle, avait envisagé la création d’une nouvelle organisation.
Après cette date, Marie-George ne fit plus entendre ses doutes sur cette question. Mais sur le contenu de classe de ce parti communiste, hier comme aujourd’hui, la direction du PCF n’est pas très claire, car une partie de celle-ci, dans un document, montre le « bout du nez » d’un parti communiste qui changerait de nom et serait une véritable coquille vide.
Le 34ème congrès, pendant quatre jours à la Défense, a confirmé, par la voix des délégués (83,62 %) le maintien de l’existence du Parti Communiste. Sur ce point central du congrès, notre liste pour l’élection du conseil national, représentant le texte n° 3 (qui avait rassemblé 24 % des votes) a décidé d’ouvrir une discussion avec la liste officielle conduite par Marie-George. Cette démarche d’ouverture de notre part se brisa, dans la nuit de samedi à dimanche, sur une manœuvre de dernière minute de Marie-George. En effet, alors qu’il y avait accord sur le nombre, à la dernière réunion de la commission, Marie-George laissa se développer des critiques virulentes sur quelques membres de notre liste, pour nous demander qu’ils n’y figurent pas. Elle savait que nous n’accepterions pas qu’il y ait un choix entre les « bons » et les « mauvais » communistes. Donc notre liste fut maintenue et rassembla 10,26 % des délégués. Notons que les deux textes (n°2 et n°3), proches par leur contenu, avaient recueilli 40 % et ne se retrouvent représentés que par 10 % des délégués au congrès (c’est la démocratie de la tendance de la direction).
Les débats sur le texte du congrès marquèrent une évolution positive sur la crise, les solutions à celle-ci et sur le parti. Même si nous sommes encore très loin d’une analyse marxiste de la situation internationale et nationale, cette tendance des débats va dans le bon sens. L’attitude de ceux qui veulent liquider le parti le prouve, puisqu’ils ont pris le prétexte du refus par la majorité des délégués du mot « métamorphose » qualifiant le futur du PCF, pour présenter une liste allant des refondateurs et des proches de Robert Hue à certains membres de la direction actuelle. Cette liste réalisa 16,38 % (la caractéristique de cette liste, c’est qu’il figurait à coté des noms, non pas la responsabilité dans le parti, mais celle d’élu).
Devant la volonté de Marie-George d’écarter des membres du conseil national sortant, dont certains étaient hier encore ses soutiens, une quatrième liste se présenta. Cette liste qui réalisa 5,62 % fut difficile à identifier. Certains avaient voté pour la base commune, d’autres contre et le plus grand nombre avait choisi l’abstention. Elle se présentait sans orientation politique bien précise, au point que des délégués la qualifièrent de liste de « lutte des places ».
Globalement, compte tenu de la gravité de la crise du capitalisme qui peut déboucher sur une situation sociale explosive, le texte du congrès n’est pas à la hauteur pour un parti de lutte de classes. Si la classe ouvrière ne figure pas dans le texte du congrès, elle existe heureusement bel et bien. Les prochains mois nous le prouveront. La présence de militants communistes, marxistes révolutionnaires, au conseil national n’est pas inutile, car parfois les situations politiques peuvent évoluer très rapidement et positivement.
Pour terminer, Marie-George qui désignait l’expression des différentes sensibilités et le grand nombre de membres du CN comme responsables des problèmes de direction et de ses résultats, alors que le vrai problème c’est la ligne politique mi-réformiste, dut accepter ces sensibilités et ce grand nombre dans le nouveau CN. Personnellement, je reste persuadé que l’existence du droit de tendances serait une bonne chose pour l’action d’un vrai parti marxiste de tous les communistes de France.
Jean Jacques Karman
8. Le nouveau CN et les absents !, 19 décembre 2008, 12:25, par Le Rouge-gorge
Le courage ne manque pas à ceux qui comme moi se heurtent à un outil politique qui leur appartient et dont ils sont privé par une meute d’élus et de laquais de ceux-ci à leur service de réélection.
Aujourd’hui force est de constater que certains sont au PCF alors qu’ils ne sont qu’au Parti des Collectivités territoriales de France. La composition en termes d’élus et de personnels de mairie n’est pas fournie avec la composition du CN.
Rien n’est fini, nos progrès ne se mesurent pas au niveau du CN mais dans la reconquête de fédés et de sections voir même dans la mise en pace de nouvelles cellules et sections là où les liquidateurs dans leur quête de destruction ont si bien agit qu’ils ont laissé du vide.
De ce point de vue les révolutionnaires qui ne sont ni une tendance ni une côterie, mais un réseau n’appartenant à personne et ne servant l’intérêt ni la carrière d’aucun grand chef à plumes mais uniquement le travail des indiens de base, de ce point de vue, donc nous avons modifié positivement et considérablement la donne.
Salut fraternel.
Le Rouge-gorge
2. Le nouveau CN et les absents !, 19 décembre 2008, 09:04, par Copas
L’assise nationale s’enfuit, l’appareil se concentre près du radiateur (l’état). L’implantation du PCF devient comme une peau de léopard et celle de l’appareil encore pire.
Ce n’est probablement pas un choix conscient , juste une conséquence de la dégénérescence de ce parti .
Des choix conscients et des efforts très volontaires doivent être faits pour contrebalancer dans un parti les désastres de l’état capitaliste et du capitalisme, qui concentre le pouvoir contre le reste de la société (50% des postes pour une région qui fait moins de 20% de la population c’est.....), géographiquement et sur d’autres points de vue.
On peut certes partir d’un point fort, le renforcer, mais à condition que celui-ci serve à s’étendre et à être exemple pour ailleurs.
Là on a plutôt affaire à un racornissement.
Une leçon pour tout parti, et les autres partis.
L’autre question de compter en adhérents et en cotisants , c’est effectivement une subtilité qui favorise, quand on le désire, les non-militants et les moins engagés. Sauf si se posent des problèmes d’oseille.
En ce dernier cas, la solidarité doit jouer.
Mais, dans tout cela j’ai plus l’impression de voire un naufrage, et un appareil à la dérive, fragmenté, appareil vis à vis duquel tout communiste sain d’esprit, qu’il soit dans ce parti ou pas n’a aucunement raison d’obéir en quoi que ce soit.
Travailler à l’unité des travailleurs et de la jeunesse pour faire face au capitalisme de crise, pour une grève générale et l’occupation massive des entreprises, l’établissement de comités de quartiers et de ville partout, voilà une belle ambition pour les bases militantes et les quelques partis dans la masse de leurs structures prêts à jouer cette bataille.
C’est un axe militant vers lequel aller, encore faut-il en être convaincu.
Pas pour faire un parti qui fasse à la place de la population et des travailleurs, car ça ça ne marche jamais, et c’est la déviation social-démocrate et stalinienne d’antan.
Le PCF, pour son appareil dirigeant, comme le fut la SFIO, a toujours reculé face à une chance de révolution dans ce pays ;
L’autre fois je me faisais le compte : 36, 45, 68, il a toujours reculer et appelé à la reprise du travail, se trouvant en vide tactique et stratégique, pour aider une situation à aller plus loin.
Il y avait à chaque fois des explications utiles , des justifications béton , mais.... et les 20 et quelques militants qui restaient du débarquement à Cuba de révolutionnaires qu’auraient-ils dû penser ?
Que la social-démocratie d’antan au grand complet , n’a pas tenter de pousser à la prise de pouvoir par les travailleurs ?
Que le parti communiste au grand complet, n’a pas tenter de pousser à la prise de pouvoir par les travailleurs quand ceux-ci occupaient les entreprises (36 et 68), quand ils étaient en armes (45) ?
Un bilan doit être fait de ces grands partis qui naissent , renaissent, vivent et dégénèrent, dont les appareils se crispent autour de statu quos sans jamais essayer de bousculer un rapport de forces.
Les appareils de ces partis sont réactionnaires pour l’essentiel, réactionnaires au sens qu’ils ont peur des changements de rapports de force qui feraient des travailleurs les dirigeants.
Le conservatisme d’appareil, nourri par les interets matériels d’une petite couche de dirigeants, est bien un opposant des révolutionnaires.