Accueil > Le problème de l’amiante accompagne l’histoire récente de la Val di Susa

Le problème de l’amiante accompagne l’histoire récente de la Val di Susa

par Mario Cavargna*

Publie le jeudi 15 mars 2012 par Mario Cavargna* - Open-Publishing

Depuis la fermeture, apres une longue battaille des caves de Serpentino di Trana (qui doivent encore être assainies), jusqu’à sa réémergence dans les études de terrains/géognostique de la piste de bob à San Marco Jouvenceaux. Mais vraisemblablement la réelle surprise doit encore arrivée, avec la longue galerie de l’ainsi dénommé « tratto di « gronda nord » del Tav »La première des deux galeries du projet entièrement italien de la ligne à haute capacité ferrovière Turin-Lion part de Caselette et arrive jusqu’à Novaretto. Une galerie pour laquelle il n’est pas encore clair si elle sera a double voie, longue plus de 10 km.. le résultat sera une quantité énorme de roche extraite à l’extérieur de la montagne sous forme de boue, à amasser on ne sait où encore.

Une roche qui d’après les cartes géologiques et d’après des études déjà vieilles de dizaines d’années, contient de la chrysolite, de l’amiante de serpentine. La galerie devrait commencer dans l’aire entre le lac de Caselette et Grange de Brione, dans la commune de Caselette, a une hauteur de 350 m, peu avant Novaretto.Le TAV rencontrerai ensuite ces mêmes roches, dans sa nouvelle galerie dans les caves Rotunno di Caprie jusqu’au moins la vallée de Gravio après Condove, avant que débute la ramification de la val di susa, sur le Borgone du massif geologique « Dora-Maira » fait de gneiss et qui ne peut donc pas contenir de l’amiante. La basse val de susa est la limite inférieure du massif ultrabasique de Lanzo » un grand massif géologique de montagnes constituée de la même famille de roche chi sur les cartes sont marchées en vert. Elle s’étend du Mont San Vittore entre Corio et Balangero (au nord) jusque le Musinè (au sud) ; et de la frontière avec ce même Musinè (à l’est), jusqu’à Torre del Colle. Ce sont les montagnes couleur rouille, car formées de serpentine qui contient du fer qui au contact avec l’air s’oxide (ce qui en soit constitue déjà un autre problème).

D’après les cartes géologiques, les roches que rencontreront les travaux de fouille pour la construction de la galerie de Caselette_Novaretto sont les suivantes : jusqu’à quelques dizaines de mètres à partir de l’entrée, de la serpentine. Ensuite, peridotites avec présence de serpentine jusqu’à, plus ou moins, au concentrique d’Almese. Puis à nouveau de la serpentine sur Almese, en dessous de Messa, sur Villardora à hauteur de borgata Vindrola. A partir de là, jusqu’à la sortie après Torre del Colle : prasinite, qui dans l’absolu contiennent difficilement de l’amiante. Toutes ces roches font partie du meme massif geologique de Balangero, plus encore, le serpentinites sont exactement les mêmes du Mont San Vittore de la cave d’amiante de Balangero ou pendant des décennies a été extrait l’amiante le plus fibreux et donc le plus dangereux d’Europe (mais pour ces mêmes raisons de haute qualité technologique). La genèse de ces serpentine è concomitante avec leur âge.

Tous cela laisse donc supposer que même les serpentinites du Musinè e de l’Almese contiennent chrysotile, l’amiante du serpentin. En effet, sa présence est deja signalée dans l’annexe de la carte géologique d’Italie, feuille 56, « turin » ; rédigée par le service géologique d’Italie. La carte fu dessinée par les plus illustres géologues des années 60 qui sont aussi parmi les plus grands experts de l’amiante : Bonsignore, Bortolami, G.Elter, Sturani e Zanella. Là, les peridotites sont appelée ‘Lherzolites’ et pour leur description géologique il faut renvoyer aux travaus de E.Sanero qui en 1932 découvrit une grande analogie du Musinè avec les roches au nord du Balangero. “dans la zone du Munsinè- écrivent les auteurs en citant Sanero- les lherzolites sont essentiellement composées par de l’olivine issue de la transformation de la serpentine (…) les serpentinites sont composées par de la serpentine avec des éléments d’antigorite, e plus rarement, de crisolite (de l’amiante pur).

L’antigorite est un élément fibreux et compact de couleur verte, en d’autres termes de l’amiante compact, peu dangereux. Donc, avec la galerie de la TAV émergera aussi de l’amiante, il n’en fait nul doute. Pour en définir le niveau de dangerosité il faudra encore attendre les études et analyse exactes des concentrations. Pour ces analyses, des éminents géologues nous ont précisé, qu’il est important de définir les critères de prélèvements. En effet, il ne suffit pas de faire analyser un échantillon de roches vertes ou de serpentine pour établir la quantité d’amiante moyenne présente dans la roche. Il faut analyser des échantillons différents avec des concentrations différentes, à diverses profondeurs et dans des zones les plus proches possibles. Il faudra donc une quantité incroyable d’échantillons avant de pouvoir procéder à des analyses fiables.

* Mario Cavargna Presidente di ProNaturaValsusa