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Le réchauffement climatique s’aggrave selon les experts
Publie le jeudi 1er février 2007 par Open-Publishing3 commentaires
Le réchauffement climatique s’aggrave selon les experts
NOUVELOBS.COM | 31.01.2007 | 14:38
Le rapport du groupe intergouvernemental d’experts annonce une hausse de 3 degrés, par rapport à la période pré-industrielle. Il doit être voté vendredi.
La Terre pourrait gagner 3 degrés supplémentaires si la pollution de l’atmosphère double par rapport au début de l’ère industrielle, selon les prévisions alarmantes discutées lors de la conférence sur le climat à Paris cette semaine.
Dans ce projet de "résumé" de leur rapport scientifique dont l’AFP a obtenu copie mardi 30 janvier, les délégués du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) - qui rendront leur verdict vendredi - annoncent une hausse "comprise entre 2 et 4,5°C par rapport à la période pré-industrielle, avec une meilleure estimation d’environ 3 degrés".
Cette augmentation est conditionnée, soulignent-ils, à une "stabilisation" des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère à 550 parties par million (ppm). Or ce seuil pourrait être dépassé bien avant la fin du siècle, "à moins d’un sérieux effort", note l’économiste Jean-Charles Hourcade, directeur de recherches au CNRS (Centre national de la recherche scientifiquue).
Négocier les suites à donner au Protocole de Kyoto
"550 ppm, c’est un plafond à ne pas dépasser. Si on réussit à s’y maintenir on risque 3°C de plus sur l’ensemble de la planète : c’est un choc thermique formidable (qui) signifie +10°C dans certains endroits !", ajoute-t-il.
La concentration de CO2 atteint déjà aujourd’hui 380 ppm - niveau inégalé en 650.000 ans - contre 270 ppm avant 1750, et elle continue d’augmenter chaque année de 2 ppm.
Ce qui implique une riposte forte et commune de la communauté internationale qui doit notamment, à la fin de l’année, négocier les suites à donner au Protocole de Kyoto dont la première phase expire en 2012.
Le réchauffement, estiment-il, a "très peu de chances (moins de 10%) d’être inférieur à 1,5 degré". En revanche, "des valeurs substantiellement supérieures à 4,5 degrés ne peuvent être exclues".
"Les experts sont plus pessimistes sur la sensibilité du climat, sur la façon dont il encaisse les émissions polluantes. C’est comme une bouilloire sur le feu : on chauffe, on chauffe et à un moment ça déborde", poursuit M. Hourcade.
En l’état, le "résumé à l’intention des décideurs", âprement négocié parmi les 500 délégués du Giec et donc susceptible d’être amendé jusqu’à sa publication, aggrave les prévisions antérieures publiées en 2001.
Pour six scénarios socio-économiques étudiés, plus ou moins énergivores, donc émetteurs de CO2, les auteurs envisagent une hausse moyenne des températures mondiales de +1° à +6,3° à l’horizon 2090-2099 par rapport à 1980-1999.
Les activités humaines ont 5 fois plus d’impact que l’activité solaire
Le terme supérieur de la fourchette est donc relevé par rapport à leur précédent rapport, en 2001, qui tablait sur une hausse de +1,4 à +5,8°C en 2100 par rapport à 1990.
Pour le Giec, le "réchauffement est explicite et désormais manifeste dans l’augmentation des températures de l’air et des océans, la fonte de la neige et l’augmentation du niveau des océans".
Surtout, les experts ne doutent plus de l’impact de l’homme sur le climat : "la compréhension du réchauffement causé par l’homme et des influences qui refroidissent le climat s’est améliorée depuis le troisième rapport, conduisant à dire avec une très haute confiance (plus de 95%) que l’impact net moyen des activités humaines depuis 1750 a été un réchauffement".
La hausse des températures due aux gaz émis par les activités humaines est "probablement au moins 5 fois plus importante que l’impact de l’activité solaire", facteur de variabilité naturelle du climat.
Des canicules et des fortes précipitations
Au nombre des épreuves attendues pour l’avenir, de fréquentes vagues de chaleurs et des épisodes de fortes précipitations (jugés "très probables", soit plus de 90% de chances) ; davantage de précipitations dans les hautes latitudes mais une diminution dans les zones tropicales ou subtropicales ; moins de cyclones chaque année mais de plus forte intensité.
Le document de travail doit être amendé, voté mot à mot et ligne à ligne, avant d’être publié vendredi. Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat ne commente jamais les fuites dont le document peut être l’objet.
Messages
1. A propos d’effet de serre..., 1er février 2007, 16:08
A lire :
– Yves Lenoir dénonce le discours catastrophiste sur l’évolution du climat (Note de lecture, voir la préface de son livre).
– Des fraises à Noël à Liège en 1116 et des figuiers à Cologne vers 1200... (en PDF), La Recherche n°321, juin 1999.
– Les prophètes de l’été carbonique, (dossier en PDF 2,3 Mo), Science et Vie n°827, août 1986.
– Vers un refroidissement de l’Europe ? (en PDF), La Recherche n°295 février 1997.
– Les pôles fondent-ils ? (en PDF, 1,5 Mo), La Recherche n°358, novembre 2002.
– L’élevage contribue beaucoup au réchauffement climatique...
– Nucléaire : L’escroquerie du discours sur l’effet de serre
"Le parc nucléaire mondial permet au mieux d’éviter 0,3% d’effet de serre, le parc nucléaire français environ 0,06%."
Infonucléaire
http://www.dissident-media.org/infonucleaire
1. A propos d’effet de serre..., 1er février 2007, 17:22
mais non ... tout va tres bien , madame la banquise 0°° et puit il y a bien plus grave ... tous ces fumeurs egoistes qui ne pensent qu’a leur p’tit plaisir dans ce monde de brutes armees inconscientes irresponsables et bordel ... bien coupable d’en etre la apres ... apres avoir vote pdt des generations par reflexe conditionne pour l’ordre impose controle et etabli pour que les puissants puissent prosperer en toute securite .... faire en sorte que les peuples choisissent est le meilleur moyen de les ... soumettre...
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2. Le réchauffement climatique s’aggrave selon les experts, 2 février 2007, 10:31
Que le réchauffement climatique soit une vérité ou pas, il faut de toute façon arrêter de croire que la nature est éternelle. Protéger cette planète doit normalement la préoccupation logique de tout le monde. Nous sommes dépendants d’elle d’une manière ou d’une autre et l’ignorer est la même chose que l’image du serpent qui se mange la queue !