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Le sens du vote Chassaigne est clair : intégrer davantage les communistes au Front de gauche avec Mélenchon.

Publie le vendredi 10 juin 2011 par Open-Publishing
9 commentaires

Vive le PCF, avec, sans ou contre la stratégie de sa direction.

A la Conférence nationale du PCF, le 5 juin 2011, André Chassaigne a finalement décidé de maintenir son nom sur le bulletin pour le vote des communistes des 16, 17 et 18 juin. Ses explications ont été très claires. Son objectif est de consolider la démarche du Front de gauche.

Aujourd’hui, un certain nombre de dirigeants du Parti invitent à utiliser le vote Chassaigne pour faire barrage à Mélenchon, partant de positions diverses, souvent très éloignées de celles d’André Chassaigne lui-même.

Cette démarche politicienne, rappelant le « vote utile » pour le PS que nous avons si souvent dénoncé, ne tient pas la route dans le PCF. Elle n’est pas efficace contre l’opération visant à imposer Mélenchon.

Voici les étapes de notre réflexion.

1°- André Chassaigne est clair depuis le départ : il s’inscrit entièrement dans la stratégie du Front de gauche. Il le reprécise encore dans les quelques lignes figurant sur le bulletin de vote qu’il a tenu à lire devant la Conférence.

Sa candidature s’inscrit dans le Front de gauche, sur la base du programme « partagé », en complément de l’accord marchandé entre les partenaires du Front de gauche pour les législatives. Rien sur le fond politique ne sépare sa candidature de la proposition de la conférence nationale amenant la candidature de Mélenchon.

2°- La candidature d’André Chassaigne est complémentaire de celle de Mélenchon.

André Chassaigne est clair depuis le départ sur l’originalité de sa candidature par rapport à celle de Mélenchon dans le processus de désignation du candidat.

Rappelons-le : au 35ème « congrès » de juin 2010, André Chassaigne est celui qui monte au créneau pour s’opposer à une candidature présentée par le PCF d’une part, pour s’opposer à une proposition de la fédération du Nord d’autre part, qui demandait que le PCF désigne son candidat pour le Front de gauche avant d’en discuter avec ses partenaires.

A partir de septembre 2010, André Chassaigne avance son nom pour le Front de gauche avec le souci de ne pas laisser la personnalité et la « façon de faire de la politique » de Mélenchon seules pour incarner le Front. Il trouve que les sorties de Mélenchon sonnent trop anti-PS, alors que le Front recherche à participer et à tirer à gauche (illusion dangereuse !) une future majorité de gauche, sonnent trop anti-européennes quand le Front veut « réorienter l’UE ».

A plusieurs reprises, il insiste que le nom du candidat, « la question rétrécie de la candidature », n’est pas décisif par rapport à l’orientation politique. L’appartenance au PCF ne saurait être ni « un atout », ni « un inconvénient ». Pour lui, le PCF doit avoir toute sa place dans le Front de gauche.

Il avait annoncé qu’il se rallierait à l’avis majoritaire de la Conférence nationale. La résolution adoptée à 63% porte entièrement la démarche du Front de gauche conduisant à la candidature de Mélenchon. Mais André Chassaigne a choisi de maintenir quand même sa candidature pour « que les communistes ne se sentent pas frustrés ».

Le sens revendiqué de la candidature d’André Chassaigne, c’est le renforcement de l’implication des communistes dans le Front de gauche avec Mélenchon.

En aucun cas, précise-t-il, il n’accepte qu’elle soit « instrumentalisée » contre le Front de gauche.

3°- Les calculs politiciens stériles de certains soutiens, contre-nature, au vote Chassaigne.

Des appels se succèdent pour appeler à utiliser la case Chassaigne du bulletin de vote pour s’opposer à Mélenchon.

Mais Chassaigne n’est pas contre Mélenchon. Sa ligne reprend tous les axes du Front de gauche qui conduisent la direction à pousser la candidature de Mélenchon. On ne combat pas la logique du « Front de gauche » à coups de « Front de gauche » !

Au-delà de cette évidence, on ne peut que remarquer l’absence de cohérence des supporters, nouveaux ou anciens, du vote Chassaigne. Tout choix politicien ne peut conduire qu’à la confusion.

Il y a ceux qui se reconnaissent dans le Front de gauche mais préfèrent le style Chassaigne au style Mélenchon.

Il y a ceux qui se reconnaissent dans le Front de gauche mais veulent plus d’éléments communistes dans le « programme partagé » et espèrent l’avoir grâce à Chassaigne.

Il y a ceux qui ne refusent pas le Front de gauche, mais ne veulent surtout pas que leurs accords privilégiés avec le PS au plan local soient remis en cause. Il est remarquable que plusieurs dirigeants de fédérations, qui s’étaient prononcés pour des accords de 1er tour avec le PS aux régionales, figurent parmi eux.

Il y a ceux enfin, qui comme André Gerin, s’étaient prononcés contre le Front de gauche mais estiment que choisir un partisan du Front de gauche, autre que Mélenchon, peut mettre en échec le Front de gauche. Gerin va jusqu’à saluer « les éléments positifs de la Conférence nationale ». Gerin a déjà annoncé à la presse bourgeoise, plusieurs fois, son intention de se présenter seul à la présidentielle si Mélenchon est retenu. Veut-il à moindre frais, sans s’exposer sur ses idées absolument personnelles (sur l’immigration, ou en faveur du capitalisme productif), récupérer les camarades attachés à l’idée d’une candidature communiste ?

Quels calculs doivent avoir dans la tête tous ces responsables ! Assez de calcul à 10 bandes !

Alors que depuis le départ, le problème fondamental, que nous ne cessons de dénoncer est l’absence de débat des communistes sur le fond !

Reste un argument, le vote Chassaigne ne permet-il pas de faire mordre la poussière au symbole du Front de gauche, Mélenchon ? Illusion !

4°- Faire barrage au « front de gauche avec Mélenchon » : deux moyens, un seul vote efficace, celui pour Emmanuel Dang Tran !

Dans le vote des 16, 17 et 18 juin, ce qui sera significatif c’est la proportion de voix pour Mélenchon. Selon son score, il sera plus ou moins légitime.

Mais ensuite fondamentalement, ce qui comptera, c’est la condamnation de la ligne politique qui le porte, c’est-à-dire du Front de gauche.

Pour ces deux objectifs, il y a un vote clair, le vote pour la candidature d’Emmanuel Dang Tran. Elle contribue à faire baisser le résultat de Mélenchon, elle porte une ligne politique, ancrée sur le mouvement populaire, clairement en opposition au Front de gauche dont Mélenchon est déjà, qu’on le veuille ou non, le porte-parole.

Refus de l’enfermement dans une perspective politique derrière le PS, rejet de tout arrangement avec le réformisme et l’UE du capital, refus de l’effacement du PCF, exigence d’un vrai programme communiste : c’est sur ces axes clairs que les organisations du PCF pourront, dans la période difficile qui s’annonce avant les élections, résister, faire vivre et renforcer notre parti le PCF.

Le vote pour Emmanuel permet d’avoir un point d’appui national pour le PCF, pour notre reconquête des entreprises, des quartiers, des campagnes.

En tant que PCF, c’est-à-dire à mille lieues des arrangements politiciens du FdG !

PCF ST QUENTIN

Sur notre site collectif : http://vivelepcf.over-blog.fr/

Messages

  • je crois que c’est toutes ses stratégies a deux balles et les compromissions de plus en plus evidente avec la social democratie qui font que le PC en est là ou il est !

  • Emmanuel Dan-Trang n’est pas fiable. Le 28 juin, au cours d’un débat à la fête départementale de l’Hérault du PCF, où il était l’invité de la section de Béziers , il a déclaré publiquement que lui aussi, au bout du compte, ferait comme Gérin et se retirerait pour permettre le rassemblement majoritaire du parti contre les décisions anti-démocratiques de la direction. Ce camarade me deçoit.

  • Trés bien écrit, je suis d’accord : tous les deux ne sont que "rose bonnet et bonnet rose". Ils étouffent, par leur cinoche, la nécessité de réfléchir et de formuler un programme de changement populaire, pour la défense et le controle des affaires par les salariés, contre les actionnaires.
    Ou sont les projets de re-nationalisations des banques de l’énergie de l’eau, de la santé, de l’éducation, etc...?
    Où est l’opposition aux guerres et aggressions de l’armée française dans le monde ?
    Où sont les propositions de solutions pour casser l’europe des financiers et leur "outil-euro" : monnaie de singe qui garrotte les peuples européens ??
    Je m’y retrouve un peu avec le programme de E. Dang Tran : j’y retrouverais un PC mobilisé, mobilisateur, écouté et soutenu. Comme celui que je connaissais avant que je me fasse virer quand je me suis opposé à l’alliance avec Mitterand le caméléon...
    Je reconnais certains comportements dommageables. Il ne faudrait pas que la glissade vers l’électoralisme exclusif ne se finisse par le plouf de la noyade finale.
    Et pourtant !!!
    Vive le PCF : bravo je vous encourage à tenir le cap et à vous faire lire et entendre.

    JLL 64

  • Ce texte est excellent. Je m’y perdais un peu dans ce fatras. Je comprends beaucoup mieux les enjeux. J’ajouterais que les temps difficiles, ce ne sera pas seulement avant les élections mais aussi après et qu’il est urgent de créer un pôle clairement offensif contre le capitalisme dont l’agonie va être très destructive dans un contexte où les populations croient de moins en moins aux vertus des joutes électorales, ce qui va nous obliger à faire vraiment "autrement".

  • De toutes façons, JLM , Chassaigne, Buffet , Laurent-et le moment venu GERIN ou tels opposants du Nord Pas de Calais, régleront l’ESSENTIEL.. : leur AVENIR, à EUX.


    CE fdg c’est uniquement fait pou
    r , dans l’immédiat-avant un vrai Diel Linke structuré en PARTI,étape avant l’intégration dans une des fractions de la"gauche" du Ps pour créer une formation "DEMOCRATE3 à l’anglo saxonne -sauver, par boutiques non encore fusionnées, le nombre de sièges à se répartir.

    D’abord en espèces de primaires de couloirs-avec des endroits ou même les secrétaires fédéraux son hors-jeu !- avec ensuite une dizaine de cadeaux espérés du PS (surtout là ou ce dernier n’ayant rien à espérer jouera le rassemblement de Goche dès le premier tour, prétextant du danger FN..

    Cependant, comme les VERTS vont aussi vouloir un peu de gâteau..(plus qu’en 2007)..la concurrence pour être en finales de tripatouillages est sévère.

    c’est BUFFET qui , en fait, est à la baguette pour sauver les"sortants" et..le Trésorier du Partien étant donc, de fait, la vrai responsable du PARTI.

    Vu la "carrure" d’un Laurent, c’est effectivement plus crédible, malgré tout..

    LE parti de Mélanchon le dit clairement

     je souligne ce qui est "remarquable"

    Le point sur les discussions du Front de Gauche sur les législatives
    Mercredi, 08 Juin 2011 14:26

    Après les décisions du Parti de Gauche et de Gauche Unitaire, le vote de la Conférence nationale du Parti Communiste a constitue un pas en avant décisif vers des candidatures communes du Front de Gauche aux élections présidentielle et législatives. La résolution présentée par la direction nationale du PCF et adoptée par 63,6% des voix, soit quasiment les 2/3 des votants, « propose aux communistes de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour cette élection. Il s’agira d’incarner la démarche de rassemblement du Front de Gauche et de porter devant les électrices et les électeurs une ambition partagée de transformation sociale ». Les adhérents du PCF voteront les 16, 17 ou 18 juin pour confirmer la proposition de leur Conférence nationale ou faire un autre choix.

    Pendant ce temps les discussions sur les législatives continuent. La délégation du parti de Gauche poursuit ces négociations sur la base de l’offre en dix points de son Bureau national adopté le 28 mai. « Tout en garantissant une représentation respectueuse de toutes les composantes possibles du Front de Gauche » cette offre propose qu’une « très large majorité de circonscriptions soit attribuée au PCF ». Depuis le 28 mai nous avons donc modifié notre offre en conséquence afin de nous rapprocher de la clef de répartition nationale modifiée par notre BN soit 70 % des circonscriptions France Métropolitaine pour les candidatures proposées par le PCF, 10 % pour celles proposées par Gauche unitaire et les forces qui pourraient rejoindre le Front de Gauche (la FASE doit prendre une décision sur cette question ce week-end et Convergences & Alternatives a déjà annoncé sa volonté de rejoindre le Front de Gauche) , et environ 20 % pour les candidatures proposées par le Parti de Gauche.
    Où en sommes-nous ?

    Le Parti de Gauche a consenti de gros efforts pour diminuer ses propositions passant à 114 circonscriptions soit 20,5 % des circonscriptions de la France métropolitaine.

    Au 7 juin, 72 circonscriptions font l’objet d’un accord écrit entre le PC et le PG, GU ne les remettant pas en question.

    Pour parvenir à ce premier résultat, le Parti de Gauche a également fait un effort important puisque nous avons accepté de modifier plus d’un tiers de nos demandes initiales. Ces « gestes » ont une traduction chiffrée : dans 90 % de ces 72 circonscriptions le PC n’avait pas atteint la barre des 5 % en 2007 alors que la moyenne nationale était de 75%.

    Dans son intervention à la conférence nationale du PCF, Marie-Georges Buffet a d’ailleurs clairement alerté les délégués communistes sur cette disparité entre les formations du Front de Gauche dans la répartition actuelle des circonscriptions

    . Après avoir remarqué que « personne (au Front de Gauche) n’a contesté à notre parti les circonscriptions où nous avions des sortants où celles où nous sommes en reconquête. Toutes celles où nous faisions au dessus de 15% sont attribuées à notre parti, alors qu’en 2007 nous faisions moins de 5% dans 75 % des circonscriptions ! », Marie-Georges, qui mène les négociations pour le PCF, a ajouté avec lucidité « mais nos partenaires veulent aussi pouvoir disposer du même nombre de sortants (que le PCF ndr) et ne pas être cantonnés dans les seuls endroits à moins de 5 % ! Il faudrait donc que certaines fédérations qui ne font pour l’instant aucune ouverture en fassent désormais ».

    Nous partageons évidemment ce point de vue et nous abordons la fin de la négociation dans cet esprit. La seule solution pour inverser cette tendance c’est que les propositions du Parti de Gauche sur les 40 % restant de circonscriptions à négocier soient respectées.

    L’état des négociations en cliquant sur ce lien

    Eric Coquerel
    Secrétaire national du Parti de Gauche responsable du pôle relations unitaires et élections

    En annexe l’état des négociations :

     http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/textes/etat_nego_6_juin2.pdf

    On remarquera la précision de fin de texte :

    En vert souligné : les circonscriptions déjà négociées.
    En noir : celles qui restent à négocier.

    UN/

    alors que ce sont les militants qui décidaient de leurs candidats, là ils entérineront des choix nationaux !

    DEUX :La circonscription de GERIN/

    on parie ?

    Il sera candidat non pas FDG mais se réclamera du PCF ,soutenu par leFDG !

    C’est ce qu’on lui fait savoir..pour qu’il ne se croit pas obligé, de se poser en cas de choix (quasi certain de Mélanchon ) en "candidat PC.."indépendant du FDG.

    Gerin est là pour faire croire que CHASSAIGNE c’est du PC pur jus.

    Ce qui retarde donc des réactions internes !

    Soyons réalistes ici :

    Il faut bien se dire qu’à part ici 150 initiés qui"suivent ce feuilleton, , et disons mille communistes plus ou moins au "parfum" à moitié, pourle reste :

    40000 gus sur 140000 soi- disant membres du PC qui n’ont pas plus existé depuis 2000 que les 650000 que Lajoinie annonçait en 1988.. , dont un tiers au moins va etre "démarché"..pour payer un trimestre à 5 euros(alors qu’ils n’ont plus aucun lien avec le PARTI en temps normal, mais qui, ont besoin de cette régularisation pour être électeurs...) , qui verront la proposition UN comme étant celle officielle puisque rappelant que c’est le Vote de la Conférence, vont permettre à ce PCF virtuel et hors jeu de la LDC..de faire croire qu’il"sert" de fer de lance dans le combat de classes ?

    Faut pas déconner !

    C’est pas des couleuvres, c’est des boas qu’on ingurgite , en interne.

    Le pire, c’est que tout se sait, au PS, àdroite etc.
    Tout le monde rigole, j’ai des témoignges qui donnent envie d’aller casser des gueules de mecs qui bouffent parce que NOUS avons été militants !
    .
    C’est la lutte finale et pitoyable !

    Les"baisés de tel clan alertent tel journaleux.

    Il y a le net..

    c’est la FIN.

    Tant mieux.

    Je laisse certains remplir leurs bulletins si ça leur fait du "bien" :

    J’ai des copains qui le premier samedi du mois ont besoin du Porno de Canal..

    A chacun ses ersatz d’Amour....

    un aveu sincère ?

    Je préfère quand même, ayant adhéré au PCF 15 ans après la mort de Staline et 25 ans aprèsStalingrad avoir été traité de"stalinien" que de complice, en 2011 de cette triste , minable, grotesque parodie de militantisme révolutionnaire !

    A.C

    • Nous verrons les résultats dimanche prochain . Sache qu’à Aubagne nous contrôlons le nombre d’adhérents à jour de 3 mois de cotisations mercredi . Puis nous superviserons le déroulement du vote vendredi et samedi . Cela étant dit tu as raison que certains dirigeants nationaux vont tout faire pour valider la candidature Mélenchon. Mais la rancoeur est telle devant cette précipitation électorale de la direction nationale ,alors que nous avions le temps d’ici octobre pour réfléchir à la meilleure candidature, que je pense que le score sera très serré . Pour ma part il est hors de question que je fasse campagne pour le réformiste socialiste , caricature de révolutionnaire promu par les médias bourgeois .

      bernard SARTON

    • Histoire, Bernard, d’enfoncer le clou . ;

      (car je persistesans méchanceté : c’est ton POGNON qui vapayer les bulletins de vote-BIDON)
      Je reçois ça comme certainement d’autres copains

      Ils ont de la suite dans les idées : 3 députés communistes sur 13 (1), M.G. Buffet, R. Muzeau et C. Sandrier, viennent de signer un texte de soutien à Mélenchon.

      · JL Mélenchon, ce candidat préféré de nos 3 députés, considère pourtant le Front de Gauche comme une étape pour constituer un nouveau parti issu de la fusion des partis PCF, PG et GU ( plus quelques autres petites organisations qui s’y joindraient).

      Il comprendre cette attitude il faut remonter au congrès de 2008 et se souvenir que :

      § Roland Muzeau, actuel président du groupe communiste avait porté dans le 92 un amendement lors du congrès de 2008 sous le titre « la métamorphose ». Il y proposait l‘abandon du parti communiste, la création d’une autre formation politique à gauche de la gauche. Cet amendement indiquait que pendant une certaine période transitoire, les anciens communistes auraient la double appartenance politique.

      § Jean Claude Sandrier, lui, avait signé un texte natioanl intitulé « Nommer clairement ce que nous voulons » (HQ 10.11.08), avec François Auguste, Nicole Borvo, Joël Canapa, Sophie Celton, Patrice Cohen-Séat, Jean-Marc Coppola, Marie-Claire Culié, Pierre Dharréville, Michel Duffour, Elisabeth Gauthier, Brigitte Gonthier-Maurin, Joëlle Greder, Fabienne Haloui, Alain Hayot, Gérard Mazet, Gérard Piel, Marjolaine Rauze, Gilles Ravache, Richard Sheehan.
      Ce texte portait deux idées

      a) Changer le nom du parti.
      Le communisme étant un sigle porteur de « l’ancien ».

      b) Transformer le parti pour faire la place à d’autres cultures politiques.
      P.Cohen Seat était l’animateur de ce courant. Dans L’Huma du 21/06/2008 nous pouvions prendre connaissance de son intervention lors d’un débat à Aubagne, avec des représentants de PRS et des comités antilibéraux où il indiquait « La construction d’un front peut être une étape avant d’aller plus loin... »

      · Marie Georges Buffet , lors de la conférence nationale des 3/4/5 juin 2011, explique aux délégués que l’effacement de l’étiquette PCF candidat du Front de Gauche au profit d’une étiquette Front de Gauche soutenu par les PCF, PG GU…permettrait une plus grande dynamique électorale !
      Autrement dit, l’effacement du parti serait un atout.
      Selon cette thèse un candidat PCF Front de Gauche ne pourrait donc pas rassembler autant qu’un candidat intitulé F de G. Cette réponse fait suite à l’inquiétude exprimé par plusieurs camarades lors de cette conférence sur le pacte conclu avec le PG et la GU. Ce pacte prévoit que nos candidats aux législatives seront des candidats Front de Gauche soutenus par le PCF, le PG et la GU (et éventuellement d’autres) au détriment de l’étiquette plus significative de candidats PCF soutenu par le Front de Gauche, Ainsi pour les électeurs, plus rien ne distinguera les 70 à 80% de candidats PCF des 20 à 30 % autres (PG, GU ….).
      Outre que c’est totalement contraire à la réalité que démontre A. Chassaigne et plein d’autres candidats qui s’affichent PCF, candidats du Front de Gauche, ce n’est pas respectueux du choix de congrès des communistes qui ont choisi à la fois le parti communiste et les fronts de lutte.

      Récidive ! Déjà le 9 juin 2006, devant le Conseil National du PCF, MGB affirmait : Il nous faut poursuivre cette démarche des collectifs anti-libéraux, (2) afin que puisse durablement exister dans ce pays une force crédible capable de porter le changement ». C’était révélateur de l’opinion de la Secrétaire nationale sur le parti dont elle etait la première dirigeante. Déjà, elle considérait que le PCF ne pouvait pas être une force crédible capable de porter le changement » !

      (1) Le PCF compte actuellement 13 députés, Gremetz ayant démissionné et quatre l’ayant quitté pour rejoindre diverses organisations de gauche.
      (2) Déjà Jean Luc Mélechon alors membre du PS et du « club PRS » était dans les collectifs antilibéraux où il s’était proposé comme candidat sauveur, s’opposant notamment à une candidature de Francis Wurtz.

      C’est un papier intéressant..

      on suit mieux le parcours de liquidation finale..

      Non ?

      A.C