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Le sous candidat B est le meilleur candidat unitaire.

Publie le dimanche 3 décembre 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

Devant la situation de blocage, au pied du mur devant lequel nous sommes, je fais ou plutôt je refais la proposition que j’avais déjà avancée oralement et trop rapidement il y a quelques semaines. Je la refais par écrit, en l’étayant, pour apporter une solution porteuse d’espoir pour tous les citoyens désireux de tourner la page du libéralisme.

Notre problème consiste à trouver le meilleur candidat à la Présidentielle pour représenter et porter notre front unitaire contre le libéralisme devant les électeurs. Sur le fond nous sommes d’accord le bilan de la société actuelle est désastreux, et nous sommes d’accord sur les mesures à prendre pour sortir de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons, car nous avons travaillé et rédigé ensemble les 125 propositions de notre programme, et la liste n’est pas exhaustive, elle vivra et s’adaptera au fur et à mesure des campagnes et des remontés des collectifs unitaires.

La difficulté réside dans le choix d’une personnalité parmi 5 ou 6 volontaires, tous capables et déterminés, tous de fortes personnalités, tous avec un passé politique important, tantôt porte parole d’un parti, porte parole d’une organisation internationale ou d’une association ou d’un syndicat ou d’une fondation contre le libéralisme, tous des "grandes gueules", dans le bon sens du terme, tous à plusieurs casquettes tous de très bon candidats, mais pas près à s’effacer au détriment de l’autre. Il faut dire qu’avant le 29 mai 2005, ces personnes n’étaient que des rivaux, et il est quasi impossible aujourd’hui de cristalliser une unité entre d’ancien rivaux, même si la cause est juste, même si elle est nécessaire, les vieux réflexes sont plus forts.

Pour sortir de la spirale de l’échec, je propose donc que nous présentions un candidat sans nom, sans visage, masqué et costumé à la manière du sous commandant Marcos au Mexique. Ce candidat serait le représentant de toutes les sensibilités, il aurait le don incroyable de pouvoir se démultiplier sur tout le territoire, de donner des conférences de presse au même moment à Nantes, à Paris, à Montpellier, à Nancy, à Belfort, ...etc, puisque masqué et dépersonnalisé. C’est d’ailleurs exactement dans le sens et l’esprit des collectifs unitaires antilibéraux qui, je vous le rappelle, n’ont pas vocation à mettre en place un nième Président de la 5° République, mais au contraire de mettre en place une sixième République basée sur une démocratie parlementaire et participative, avec de véritables représentants du peuple, dans toute sa diversité et toutes ses composantes, sans tabous, ni quotas.

Ce « sous candidat B... » (c’est le nom que je propose), notez qu’on pourrait aussi le nommer "plan B..." (à débattre), serait à la fois représentant de Besancenot, de Buffet, de Bové de Boislaroussie, de Braouzec, de Bélanchon (le B à la place du M, car pour ce socialiste du NON, dès le départ il y avait mal donne...et puis ça sonne aussi bien et ça nous arrange) le B de la Belle Clémentine Autain, quand à Yves Salesse, il pourrait être le principal rédacteur du fameux plan B que tous les "nonistes du 29 mai" espèrent voir mettre en oeuvre. Bref le B est le meilleur consensus possible pour nommer notre candidat. Pour le nom officiel à inscrire administrativement, je propose un parfait inconnu, un français moyen en possession de tous ces droits civiques, avec un pseudo "sous candidat B..." qui figurerait sur les bulletins de vote. Il y a quelques semaines, je proposais avec humour mon chien, mais il n’est pas inscrit. Cela peut être moi, ou tout autre inconnu, son identité ne devant être inscrite que dans le document officiel déposé à l’administration le jour du dépôt de la candidature, en étudiant la possibilité de ne pas dévoiler ce nom. Il resterait secrèt, déposé chez un notaire ou un juriste, l’identité réelle du dépositaire n’ayant aucun intérêt, sauf à vérifier qu’il possède bien tous ses droits civiques et les qualités requises pour être candidat. Pour la presse et le public, c’est le pseudo qui serait utilisé, exclusivement, le nom du candidat déposé devra rester inconnu, nous devons inventer et proposer une nouvelle façon de faire de la politique, eh bien inventons un candidat anonyme mais bien réel, qui sous son costume de "sous candidat B..." pourra être José, Clémentine, Marie George, Yves, Jean-Luc, Delphine, Jean-Jacques, ...etc. et portera la parole unitaire, la parole issue des propositions de notre programme. D’autres pourrons aussi porter le costume, il nous faudra organiser des formations à destination des portes-paroles potentiels, qui organiseront des réunions dans toutes les régions, dans toutes les villes et villages. Nous serons des centaines de sous candidats, nous multiplierons nos forces, nous multiplierons nos chances de bousculer l’ordre établi et de construire une véritable alternative plus large que le champ habituel des partis, mais avec toutes les composantes de la vrai gauche, la gauche de gauche, dans la lignée et la mémoire de Pierre Bourdieu.

Christian THOLIN Nantes

(Source http://www.rezocitoyen.org/article.php3?id_article=2843 )}}

Messages

  • c est tres sympa comme idee. Ca serait une belle sortie de la petite gueguerre, avec en plus, l avantage de marquer les esprits pour une bonne dizaine d annees (les autres candidats auront l air de rien face a un candidat unitaire masqué !).

  • Et puis, s’il est élu, on aura pas l’air bête au moins !!!

    • La démocratie n’a pas été inventée pour rien. Les collectifs votent en ce moment. Pourquoi avoir à ce point peur de leur verdict ???

      jojo

    • Jojo a dit : "La démocratie n’a pas été inventée pour rien. Les collectifs votent en ce moment. Pourquoi avoir à ce point peur de leur verdict ???".

      Le problème, c’est justement que les collectifs ne votent pas, il n’y a pas de liste électorale, il n’y a pas de bureaux de vote, il n’y a pas de vote, il n’y a pas de procesus démocratique autre que le double consensus.
      Or le consensus, même double, n’est pas une garantie de démocratie, au contraire, rien ne permet de dire que tel ou tel personne qui aura "dégommé" tel candidat un soir dans une réunion d’un collectif A ne sera pas, un autre soir dans un collectif B pour à nouveau "dégommer". Le principe étant le même pour une personne qui soutiendra un candidat dans X collectifs. Cela s’appel "le bourrage des urnes",avec une particularté notable et fâcheuse : on ne peut rien prouver car il n’y a ni urne ni liste ni bureau. De même, un parti, le PC par exemple, peut organisé facilement la multiplication des collectifs unitaires, très peu unitaire et aussi peu collectifs, juste pour faire croire que des dizaines voir des centaines de collectifs on désignés MGB. Ils peuvent faire ça avec des militants qui ne sont même pas de la ville ou du quartier, et en utilisant les mêmes équipes dans plusieurs villes d’un département ou d’une région. Personne n’y verra rien, personne ne pourra rien prouver ou démontrer. Le processus n’est donc pas démocratique, et notez que j’aurrais pu prendre un autre exemple que le PS, du moment qu’il soit organisé, comme les Alternatifs ou les Altermondialistes, ou l’ANPAG, ...etc.

      Donc pour conclure, je n’ai pas peur du verdict, j’ai peur de la façon dont il aura été obtenu et des conséquences. Et le but de nos collectifs, n’est pas de mettre en place un nouveau Président de la 5° république mais de faire naître une 6° république et une autre façon de faire de la politique, plus près du peuple, avec le peuple et hors des clivages partisans.
      Alors je refais ma proposition d’avoir comme portes paroles multiples du mouvement naissant une multitudes de "sous candidats B", masqués, costumés, dépersonnalisés, seuls capables de représenter le plus largement possible les différentes composantes de la gauche de gauche.
      La gauche de gauche, est précisons le, une démarcation net et sans ambiguïté de "la gauche de la gauche", formule souvent untilisée par le PC qui n’exclu pas la collaboration avec le PS.
      Mine de rien cette petite différence, le "la" en moins, ouvre la porte des collectifs à une autre des comosantes de cette gauche de gauche, la LCR. Encore faudra t-il que ce petit "la" en moins ne fâche pas le PC, qui dans cette affaire semble vouloir "bouffer à tous les râtelliers" en laissant la porte ouverte à une collabaration avec le PS, dès les législatives en se disant contre le libéralisme...

      Vive le sous candidat B...

      Christian THOLIN
      Nantes

  • N’importe quoi. Quel délire ! Tout citoyen un tant soit peu sensé refusera, même en étant de gauche, de voter pour un tel candidat.

  • c’est pas du délire , mais pas du tout , le S Commant Marcos c’ est du délire ?

    c’est peut être l’idée géniale ,qui bousculerai cette France vielle ,rance ,aux vielles

    habitudes racornies ,une France qui se déssèche comme une feuille d’automne ,sans joie,

    sans sourire, une France ratatinnée sur elle même ,une France qui se donne depuis

    40 ans des hommes politiques sans envergures ,retors ,profiteurs , sans idéaux ,nuls

    en stratégies internationnales, sans aucuns charisme , menteurs ,manipulateurs

    OSONS OUI OSONS AUTRE CHOSE ,ne rien rejeter ,ne rien repousser tout de suite

    examinons ,réfléchissons "oeil de bison" serait désolé de vous dire un jour

    "tout ce qui est en haut et comme tout ce qui est en bas " l’inverse est vraie aussi

    sur ce bonne soirée oeil de bison

  • 45 mil kilómetros en (OTRA) campaña

    P.D.- En el cuartito sin ventanas de Sombra, sólo el reloj permite distinguir al día de la noche. Ahí siempre es madrugada. Sombra se prepara ahora para volver a las sombras que lo nacieron y lo alimentan. Hace cuentas y recuentos. Se acomoda de nuevo el corazón rompido y lleno de cicatrices y remiendos. Leva anclas, despliega velas. Otro país lleva pegado en los pies, en la piel, en los oídos y en la mirada. Lleva un dolor y una rabia que no caben en las palabras de todas las lenguas. En las montañas del sureste mexicano, el moreno corazón colectivo que manda, espera una respuesta que ya conoce desde hace siglos : hay que amanecer, como de por sí amanece, es decir, con dolor y con rabia. Sombra sabe lo que escuchará de la morena montaña que lo guía. Dando alivio al dolor y esperanza a la rabia, en lengua ancestral dirá : “No preocupas mucho, no tengas pena, que no esté triste el corazón de nuestra Patria, porque todavía falta lo que falta”.

    Subcomandante Insurgente Marcos.
    Comisión Sexta del EZLN. Delegado Zero.
    México, 2 Diciembre del 2006

    Conferencia Copai DF