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Le videur de barriques contre les Syndicats

Publie le lundi 18 octobre 2010 par Open-Publishing
5 commentaires

Édifiant :

Comme aurais dit mon grand-père (communiste bien sûr) c’est pas le travail qui le tue.

Au lieu de ramener sa fraise sur un sujet qui ne le concerne pas, il ferais de la fermer une bonne fois pour toutes.


Depardieu juge « ridicule » la mobilisation contre les retraites

Ces derniers temps, les sorties de Gérard Depardieu ont été plutôt fracassantes. La dernière en date concerne le mouvement de protestation en France. L’acteur, arrivé dimanche à Abou Dhabi pour présenter son dernier film, a jugé que cette mobilisation était « ridicule ».

« Ce qui se passe aujourd’hui en France est ridicule. Il s’agit d’une manipulation de la part des syndicats », a affirmé l’acteur, critiquant la mobilisation contre la réforme des retraites qui s’est maintenue à un niveau élevé samedi en France.

L’acteur est venu aux Emirats arabes unis, où s’est ouvert jeudi le festival international de cinéma d’Abou Dhabi, pour y présenter le film Potiche où il joue aux côtés de Catherine Deneuve. Potiche, une comédie signée François Ozon, raconte les chamboulements que Suzanne Pujol provoque en reprenant, en 1977, les rênes de l’usine de parapluies de son mari immobilisé après une crise cardiaque. Depardieu y joue le rôle du député-maire communiste de Sainte-Gudule, appelé à la rescousse par l’épouse pour faire face à la grève des ouvriers.

De manière générale, l’acteur ne porte pas les politiques dans son coeur. Il y a un mois, invité sur le plateau du Grand journal sur Canal +, il les trouvait tous « nuls », parlait de « Aubry haleine de bière ». Seul Sarkozy, « qui a osé faire des choses absolument incroyables », trouvait grâce à ses yeux.

Si l’acteur de Cyrano de Bergera a des mots doux pour les hommes politiques, il n’oublie pas non plus les journalistes, comme le prouve cette séquence tournée aux cinéma des Halles à Paris en mai dernier, à l’occasion de la sortie du film "Mammuth".

Côté cinéma aussi, le propriétaire viticole a sorti la sulfateuse. En août, il s’en était pris à Juliette Binoche, affirmant dans un journal autrichien « qu’elle n’avait rien, absolument rien ». « J’aimerais bien savoir pourquoi on l’estime depuis toutes ces années », se demandait-il, affichant sa préférence pour Fanny Ardant « elle est grandiose », ou Isabelle Adjani « elle est super », « mais Binoche ? ».

Cette sortie aimable lui avait valu un sacré vent de la part d’Annie Duperey, le 23 septembre, jugeant qu’à partir d’un « stade de notoriété ou d’ébriété, ça devient n’importe quoi », et qu’il faudrait « qu’il ferme sa gueule ».

On attend le plan de salle de la prochaine cérémonie des César.

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