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Les Communistes au coeur d’un changement stratégique ....

Publie le vendredi 1er février 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

La fronde monte dans les rangs du PCF devant des alliances à géomètrie variable pour les prochaines municipales .Certains dirigeants du PCF,en accord avec certains dirigeants du PS et verts,veulent transformer ce parti de militants honnêtes et sincères en succursale d’appoint politique pour le PS pour en entraîner la disparition dans un temps proche pour former un parti type "démocrate" à l’italienne.La manoeuvre est d’abord de discréditer les militants qui organisent des listes vraiment à gauche,sans alliance avec le Modem ou autres personnalités de droite, en ne les aidant pas sur le plan national et même départemental comme dans l’Hérault . Cette manoeuvre peut être combattue et annihilée si les militants ne laissent pas faire et s’organisent pour imposer une stratégie communiste de rupture avec les sociaux-démocrates sur le plan politique et électoral .L’heure n’est plus aux négociations d’auto-défense mais à une offensive militante de masse contre le système capitaliste et l’économie de marché sa force de frappe mortifère pour les exploités .

Ce changement stratégique,abordé récemment dans beaucoup d’assemblées générales, gagne du terrain face aux manoeuvres de Bartolone en seine-saint-denis et du PS dans beaucoup d’autres endroits de France pour marginaliser l’influence communiste et limiter le nombre d’élus communistes le plus possible . Il faut nous lever par dizaines de milliers pour empêcher ce hold-up des idées communistes plus que jamais d’actualité dans les temps sombres d’aujourd’hui .Le rejet de la politique sarkhozienne s’amplifie de jour en jour et le PS veut engranger ce mécontentement en renouvellant le coup des régionales avec l’aide d’une partie de la bourgeoisie .D’où la nécessité de limiter au maximum le nombre d’élus communistes .Dans une certaine mesure MGB en a perçu le danger dans sa dernière déclaration. La gourmandise du PS cache une volonté destructrice du courant révolutionnaire qui lui fait de l’ombre et l’empêche de mettre en place un social-libèralisme à la Blair ou Schroeder,d’où son essai d’alliance avec le modem et certains ex-ump .Nous devons faire échouer ce projet dévastateur pour le peuple en rompant avec ce parti publiquement comme l’a fait un certain Robert Fabre,en complicité avec Mitterrand,pour le programme commun laissant Marchais sans voix devant les caméras de Télé fin des années 70 .Je me souviens de cette image qui a mis à terre des dizaines d’années de recherche d’unité de la gauche pour changer la vie des travailleurs .Nous en voyons aujourd’hui le résultat avec une tristesse infinie .

Devant la rapacité des capitalistes,l’étalage de leurs richesses,nous ne pouvons poursuivre une stratégie qui nous bloque économiquement et politiquement dans l’intérêt des citoyens français .Rassemblons tous les révolutionnaires dans un choix stratégique de lutte de classes sans compromission et efficace.Organisons vite les "Assises du communisme",rédigeons un projet révolutionnaire alternatif au capitalisme dans tous les domaines .La vraie rupture c’est notre projet communiste et non pas un succédanné social-libèral qui plaît tant à Sarko et sa bande Kouchnèrienne . A l’heure où l’on valorise un "trader" adhérent UMP,valorisons l’ouvrier citoyen qui trime chaque jour pour de moins en moins de "clopinettes" rongés par les actionnaires qui utilisent les services de ces traders rois de la spéculation boursière .

Si certains communiste élus souhaitent garder leur "fromage" indemnitaire grâce au PS et bien qu’ils rejoignent ouvertement le PS comme Fitermann-Fizbin et autres Herzog en d’autres temps .Mais qu’ils ne se proclament plus de leur adhésion à notre Parti pour justifier leur reniement de classe .Nous n’avons plus besoin d’eux .

Le changement stratégique est à l’orde du jour,faisons-le réussir le plus vite possible pour garantir un changement révolutionaire de la France .

bernard SARTON,section d’Aubagne

Messages

  • On vit effectivement un moment important dans la gauche.

    Ce moment risque de n’être pas "rentable" électoralement parlant , la défiance électorale au sarkozisme risquant de passer d’abord par le parti socialiste (faut se blinder là dessus).

    Les municipales ont un cout important, celui-ci est clairement déjà le prix du TCE . Les municipales amènent des difficultés à se mobiliser contre le putsch sarko-socialo-modem contre la population, à cause justement des alliances et des intérêts en termes d’appareils et d’élus de ces élections qui font fermer la gueule à une partie de la gauche qui n’ose pas dénoncer des co-listers tcistes , qui absorbe des forces militantes qui manquent ailleurs.

    La bataille de ré-armement des révolutionnaires ne devrait pas être donc très linéaire.

    Sur la question du programme commun de l’époque, il n’était pas un programme qui faisait tant avancer les travailleurs, en laissant de côté la question du pouvoir réel dans les entreprises. C’était, si je puis m’exprimer ainsi, un programme de nationalisations bourgeoises (ce qu’elles furent d’ailleurs pour celles qui se firent) sans pouvoir ouvrier, sans contrôle des travailleurs ........

    Le problème donc de l’affaiblissement de l’orientation révolutionnaire ne vient pas de cette époque, le programme commun n’étant à l’époque qu’un contre-coup lointain et dégradé de la mobilisation de 68 .

    Ces questions (programme, que voulons-nous comme société et comme chemin nous prenons) déjà posées à l’époque dans un sens bien peu communiste nous hantent encore. L’expérience de lutte appropriante du contrôle de l’entreprise par les travailleurs de LIP fut quelque chose qui fit plus avancer qu’un gouvernement de gauche (comme 68 d’ailleurs à une autre échelle, d’une autre façon).

    L’incrustation de positions administratives et électives dans un état bourgeois fut ce qui renforça, d’un double mouvement, bureaucratie et programmes sociaux dans les batailles de la gauche pendant des dizaines d’années depuis 1945. Jusqu’à ce que l’aspect bureaucratique et nomenclaturiste domine et que donc les positions, une à une, se perdent (évidemment ).

    Tout cela doit donc être ré-éxaminé et n’interroge pas seulement sur la question de l’alliance ou pas avec le PS.

  • Les communistes qui se regroupés avec les autres forces antilibérales de la gauche lors de la bataille pour le non au traité européen s’interrogent.
    Doivent-ils rester dans le PCF ? Doivent-ils le quitter en le considérant comme irrémédiablement gangréné par de longues années de pratiques antidémocratiques et par une union qui semble reposer sur un intérêt matériel plus que sur des convergences politiques et qui génére une forme de plus en plus manifeste de corruption.

    Ce sont les "vieux" qui nous retiennent. Ils veulent que leur parti redevienne révolutionnaire. Les "petits" porteurs de tract, ceux qui se tapent tout le boulot et dont on commence à se rendre compte à quel point leur parole est bridée et l’importance des rapports de domination et d’exploitation se sont recréés au sein de ce parti.

    On reste et on conteste. On se heurte à de la violence dès qu’on menace les enjeux de pouvoir. On se retrouve avec des plaintes en diffamation dès qu’on ose aborder la question de la corruption ou des pratiques insupportables, des pressions sur les salariés, de manipulation, de menaces, de harcèlement, des manoeuvres qui dans l’ombre isolent et calomnient ceux qui osent continuer à se battre pour des valeurs auxquelles ils tiennent.

    De l’autoritarisme, des relents de fascisme, à l’intérieur de la gauche.
    Les droits des femmes, la laïcité, la résistance, la liberté d’expression, d’opinion, de réunion, les droits de l’homme, tout cela semble prêt à passer à la trappe.

    Alors s’organiser pour ce congrès c’est indispensable.
    Mais pas pour remplacer une rigidité (union à tout prix) par une autre (jamais d’union).
    Pour que les militants prennent le pouvoir et la parole, sans aucun tabou, pour que ce parti puisse contribuer à son tour à le donner à peuple et soit prêt à lutter contre le fascisme qui monte.

    M.A. Marseillan (34)

  • Attends que je m’y colle, tu vas voir comme ça va " pulser " hé hé hé. Vieux stal borné.

    • La gourmandise du PS cache une volonté destructrice du courant révolutionnaire qui lui fait de l’ombre et l’empêche de mettre en place un social-libèralisme à la Blair ou Schroeder,d’où son essai d’alliance avec le modem et certains ex-ump

      Si c’est pour faire comme en Italie, vraiment pas la peine !

      Je n’arrive pas à comprendre l’entêtement du PS à s’encoquiner avec le MODEM, qui lui se veut un électron libre, tantôt alliance avec l’UMP, tantôt avec le PS, selon son humeur ! Comment pourrait-il en sortir une politique stable avec un trublion pareil ?

      J’attends de voir le nouveau parti de Besancenot, s’il est apte à être un véritable contrepouvoir nécessaire à notre pays !

    • Le parti de Besancenot sera un petit parti si il n’existe pas de convergences de plus grande ampleur avec d’autres forces .

      Il faut pour cela que les communistes relèvent le drapeau de la rébellion, de la désobéissance et de la résistance, bref le drapeau de la liberté.

      La soumission a un appareil déchu et ivre, incapable d’avoir une ligne politique quelconque autre qu’un enkistage dans des postes , n’est pas une attitude révolutionnaire.

      Il n’y a pas à attendre, ni espérer dans un congrès qui sera trafiqué, où la recherche se fera en direction de la soumission des militants pour un suicide propre et sans bavures...

      Scission ? Mais scissionner de quoi ? de quel parti, de quelle cour des miracles où se côtoient le maudit, le sordide, et l’émerveillement ?

      Ce n’est pas une scission que de poursuivre son chemin de communiste, d’avancer sur sa ligne politique, de lutte contre les TCIstes, contre le capitalisme, contre le despotisme patronal, pour l’autogestion, la liberté, pour les travailleurs et le renforcement de leurs organisation, contre les oppressions, pour l’internationalisme, pour la liberté et les libertés.

      Attendre ?

      Non, avancer sans attendre, unir ceux qui le veulent , les frontières ne sont pas possession de cartes d’adhérents mais de libre union sur des objectifs précis, d’indépendance absolue vis à vis de l’état et des postes électifs (pas contre mais ceux-ci sont au service d’une politique, ils n’en constituent pas une fin).

      La montée en puissance de cette force communiste qui ne s’arrête pas , qui ne fait pas scission mais va de l’avant avec ou sans appareil, avec ou sans des apparatchiks qui ne comprennent plus rien de ce qu’est la lutte de classe, s’opère pas à pas.

      Elle sera forcement minoritaire dans le périmètre encarté mais de bien meilleure qualité, dégraissée de ses poids morts, apte à la reconquête sociale et apte à de grandes batailles.

      Cette force doit se décanter et apparaitre, émerger sans attendre. Il y va de l’avenir du socialisme en France .

      Les petits groupes locaux, nationaux, qui émergent ici ou là peuvent converger.

      Structurer une telle force, permettrait de ne pas laisser seul le parti de besancenot dans le camp de la lutte résolue contre le capitalisme.

      La LCR n’a pas les forces suffisantes pour agglomérer autour d’elle pour construire, reconstruire un parti des révolutionnaires.

      Une vaste convergence en aurait les moyens à condition qu’elle tienne comme à la prunelle de ses yeux la bataille sociale comme le centre de son activité.

      La LCR fait son boulot

      Aux autres de le faire (militants de LO, du PCF, verts authentiques, libertaires, ....), non pas pour s’unir pour s"unir, mais pour rassembler largement chacun autour de ce qui il y a de meilleur dans chaque famille, le plus grand nombre possible de militants et de sympathisants.

      La convergence est devant.

      N’ayez pas peur (..../...., hi hi)

    • Mettez une panthère grise dans votre moteur. HA HA HA HI HI HI HO HO HO. Vieux stal borné.