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Les Islandais n’ont pas dit leur dernier mot…

Publie le samedi 20 février 2010 par Open-Publishing
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Les Islandais n’ont pas dit leur dernier mot…

par Jérome Duval , Olivier Bonfond

CADTM 19 février 2010

Après avoir plongé dans la misère les peuples du Sud en endettant leurs Etats, le FMI (Fond Monétaire International) s’attaque maintenant aux peuples européens, frappés de plein fouet par la crise capitaliste internationale. Les Agences de notations, outils au service de l’oligarchie financière, jouent quant à elles pleinement leur rôle dans la course à la rentabilité sur le marché de la dette, en n’hésitant pas à sanctionner financièrement les moindres faux-pas des pays affaiblis par la crise. Mais les islandais, en imposant un referendum sur une loi irresponsable et dangereuse, ne comptent pas se soumettre aussi facilement. Le combat est certes déséquilibré, mais il n’est pas fini …

Un modèle néolibéral qui s’écroule

Comme beaucoup de pays dits « riches », l’Islande a joué et a perdu au grand jeu du néolibéralisme. Considéré comme l’un des plus riches pays de l’OCDE, l’Islande a vu son taux de chômage passer de 2% avant l’effondrement du secteur financier en octobre 2008 à 8,2% de la population active en décembre 2009. Aujourd’hui, ce petit pays de 320.000 habitants sans armée, subit de plein fouet la crise financière, avec notamment une dette qui a explosé à près de 320 % du PIB en 2009 |1| .

Après les avoir privatisé en 2003, les trois principales banques (Kaupthing, Landbanski et Glitnir) ont dû être renationalisées de toute urgence en octobre 2008 à la suite de l’implosion du système bancaire. Les échanges sur les marchés d’actions ont même été suspendus plusieurs jours à la Bourse de Reykjavik. L’Etat, qui a déboursé des millions d’euros pour la reprise en main de ces banque |2|, est au bord de la faillite et prévient qu’il ne pourra garantir que les dépôts réalisés en Islande. Pris de panique, les épargnants étrangers réclament leur argent placé dans les succursales à Londres, Berlin, La Haye ou Bruxelles. Après avoir réglé le cas des 34.000 investisseurs allemands auprès de Kaupthing Bank, la plus importante banque du pays, Londres et La Haye indemnisent leurs ressortissants lésés par la faillite de la banque en ligne Icesave, filiale de Landsbanki. Ainsi, quelques 320.000 épargnants néerlandais et britanniques récupèrent en partie leurs placements grâce à la contribution de leur Etat. Quelle belle opération pour le secteur privé : d’une part les responsabilités des banquiers islandais et de leurs succursales à l’étranger s’évaporent via la nationalisation de leurs dettes, c’est-à-dire la reprise de celles-ci par les contribuables islandais, et, d’autre part, les spéculateurs britanniques et hollandais voient leurs placements risqués garantis par leurs Etats respectifs…

Une question se pose : comment l’Etat Islandais, vu l’état de son endettement, peut-il rembourser la Grande-Bretagne et les Pays-Bas sans mettre en péril sa population ? C’est pourtant ce que réclament avec insistance l’Union Européenne, le FMI et les pays concernés : l’Islande doit rembourser quel qu’en soit le coût humain. Le Royaume-Uni et les Pays-Bas qui insistent pour être prioritaires par rapport à d’autres créanciers, refusent tout compromis au sujet du montant à recouvrer.

Une loi imposée en catimini et qui fait insulte au peuple islandais

Austérité budgétaire, chômage en explosion, attitude agressive du FMI et de l’UE, … ces éléments provoquent une sorte d’électrochoc chez les citoyens islandais. Pendant plusieurs mois, des manifestations comme on en avait plus vu depuis plus de cinquante ans dans ce pays s’enchaînent. Tout comme celui de nombreux mouvements sociaux qui font face à la crise dans le monde, le message des islandais est relativement clair : « la crise, qu’ils la payent eux », « eux » ce sont bien entendu les responsables.

C’est suite à cette pression populaire que le Premier Ministre, Geir Haarde, déclarait fin 2008 qu’« il y a beaucoup d’arguments légaux qui justifient de ne pas payer ». Dans le même temps, le Parlement adoptait une résolution annonçant que le remboursement serait conditionné aux « capacités de paiement » |3| du pays. De quoi préoccuper, pour ne pas dire angoisser, les bailleurs de fonds, dont le FMI. Ceux-ci agissent alors de tout leur poids en coulisse et renversent rapidement et subrepticement la situation : une loi d’indemnisation, dite loi Icesave |4|, a été approuvée dans la nuit du 30 au 31 décembre 2009 à une très courte majorité (33 voix pour et 30 contre) par le Parlement en pleine fête de fin d’année. Suivant les conseils du FMI, cette loi prévoit l’ouverture aux aides internationales, le rapprochement avec l’Union Européenne en vue d’une future adhésion et la restitution par l’Etat des 3,8 milliards d’euros d’argent public aux gouvernements néerlandais et britanniques (1,3 milliard d’euros aux Pays-Bas et 2,5 milliards d’euros au Royaume-Uni). Le fait que l’Islande puisse, par cette loi, rembourser une dette représentant près de 12.000 euros par citoyen, soit l’équivalent de près de 40% du Produit intérieur brut de l’île en 2009, rassure aussitôt les marchés et l’agence de notation Standard & Poor’s s’empresse de relever la perspective de la note de l’Islande de négative à stable. |5| Rappelons que les agences de notation exercent un vrai pouvoir discrétionnaire sur les finances des gouvernements en influant directement sur les primes de risque et taux d’intérêt : les plus « riches » et les plus solvables se voient récompensés par de bonnes notes (AAA, par exemple), agissant à la baisse sur les taux et donc sur la somme à rembourser. A contrario, les pays dit « pauvres », présentant un risque élevé d’insolvabilité, reçoivent de mauvaises notes et doivent rembourser plus d’intérêt en contrepartie d’un placement jugé « risqué ».

Le peuple exige un referendum

Le président Olafur Ragnar Grimsson, après avoir reporté la signature de cette loi en soutenant avoir besoin de temps pour la promulguer, a reçu le 2 janvier 2010 une pétition de plus de 56.000 signatures, soit près du quart des électeurs du pays, demandant de rejeter cette loi et de la soumettre à un référendum. Magnus Arni Skulason, responsable du mouvement de contestation, explique lors de la remise des signatures : “c’est ainsi qu’on lui a remis cette pétition, pour lui demander de rejeter le projet de loi Icesave. Rien que le taux d’intérêt lié au remboursement permettrait de faire tourner notre système de santé pendant six mois.” |6|. Il semble que la pression populaire ait porté ses fruits puisque mardi 5 janvier 2010, le président annonce : "J’ai décidé, sur la base de l’article 26 de la Constitution, de soumettre la nouvelle loi à la nation". Ainsi, comme le prévoit la Constitution en cas de refus du président de promulguer une loi, celle-ci sera soumise à une consultation populaire. Consultation qui aura lieu le 6 mars 2010.

Les sanctions sont immédiates

Il s’agirait de laisser les citoyens décider de leur sort, alors qu’il y a de grande chance pour que cette loi injuste soit refusée ? Les marchés financiers, toujours aux aguets, réagissent au quart de tour et Standard & Poor’s menace, cette fois-ci, de rabaisser la note du pays, tandis que Fitch, l’une des trois autres grandes agences de notation, la dégrade (de BBB- à BB+) avec les conséquences que l’on sait : augmentation des sommes à rembourser pour un pays en difficulté de paiement, incitation à faire de nouveaux emprunts pour rembourser les anciens, pour, in fine, provoquer une accélération de « l’effet boule de neige » de l’endettement.
De la même manière qu’il impose ses ajustements structurels aux pays du Sud depuis la crise de la dette de 1982, le FMI dicte maintenant ses conditions ou « mesures d’austérité » aux gouvernements européens, afin de rendre prioritaire le remboursement aux créanciers quitte à amputer les budgets sociaux destinés à l’éducation, la santé, aux subventions aux produits de première nécessité, etc.

FMI et Union Européenne, même combat

Face à la situation périlleuse de l’Islande, le FMI et l’Union Européenne jouent de tout leur poids. Le FMI du « socialiste » Dominique Strauss Kahn, qui n’a jamais eu autant à sa disposition pour prêter aux pays en difficulté, attend d’être assuré du remboursement pour débloquer une tranche de prêt faisant partie d’un plan de sauvetage de 5 milliards de dollars monté en octobre 2009. Déjà bien avant l’adoption de la loi par le parlement, l’ultra libérale Union Européenne prévient qu’elle n’ouvrira ses portes de plus en plus hermétiques qu’en cas de soumission via le remboursement aux créanciers. « La Commission européenne a clairement pris fait et cause pour le Royaume-Uni, puisque son Président a indiqué dès le mois de novembre [2009] qu’il n’y aurait pas d’aide européenne tant que le cas Icesave ne serait pas résolu » (…) « l’Europe et le FMI s’apprêtent donc à accomplir un véritable exploit : ravaler un pays dont l’IDH (Indice de développement humain) s’était hissé en quelques décennies au plus haut niveau mondial au rang de pays pauvre… Conséquence : les Islandais, pour la plupart hautement qualifiés et polyglottes et travaillant beaucoup avec les pays nordiques, où ils sont très facilement assimilables, commencent déjà à émigrer (8.000 d’entre eux sont d’ors et déjà partis, ce qui est loin d’être négligeable) » |7|. L’Islande qui avait déposé en juillet 2009, une demande de candidature à l’UE, voit son processus d’adhésion compromis. Début janvier, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, dont le pays vient de prendre la présidence tournante de l’U.E, martèle : "J’espère que les Islandais voient dans l’UE leur projet futur." |8|

La poursuite d’une ligne de crédit du FMI et l’adhésion à l’ultralibérale Union Européenne dépendent donc du remboursement d’une dette impayable pour la population, dette qui, une fois de plus, ne la concerne pas puisqu’il s’agit d’une dette privée devenue publique à la suite d’une faillite bancaire. Comme toujours, socialisation des pertes et privatisations des bénéfices est un leitmotiv du capitalisme. On remarquera d’ailleurs qu’il n’y a jamais autant eu de nationalisation totale ou partielle dans le secteur bancaire mondial depuis que celles-ci sont en difficulté…

La manipulation médiatique se met en marche

Dans un tel contexte de crise, on se doute de l’issue d’un référendum populaire : les islandais dont le quart des électeurs a déjà dit qu’il refusait le paiement d’une dette immorale et injuste rejetteront probablement le texte. Pour les dissuader, la machine médiatique s’est enclenchée : l’éloignement du FMI ou la non-adhésion à l’UE est impensable, un danger que le quotidien « de référence » français Le Monde écarte, « Car Reykjavik veut rembourser » et « le plan de sauvetage du FMI est crucial. Il reconstituerait les réserves de devises et fournirait les liquidités nécessaires au service de la dette envers l’étranger. Par ailleurs, l’adhésion à l’UE permettrait d’obtenir de meilleures conditions d’emprunt ». S’il était besoin de rassurer le lecteur libéral en cas « de victoire du non », le quotidien ajoute : « De toute façon, l’Islande devra respecter les engagements approuvés en août 2009, tant par le Parlement que par la présidence : le remboursement débutera en 2017… » |9|

Les islandais n’ont pas dit leur dernier mot

Les islandais sauront-ils faire face à la déferlante médiatique qui s’annonce et rejeter comme lors du Traité Constitutionnel Européen en Irlande ou en France un projet néolibéral néfaste pour les peuples concernés ? Le FMI et l’U.E reviendront-ils à la charge malgré tout ? Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : les citoyens sont en droit d’exiger un audit de la dette et de refuser de payer. L’Islande peut et doit refuser les conditionnalités imposées par le FMI qui s’empoche au passage les intérêts d’une dette illégale. L’intégration à une Union européenne qui est tout sauf au service des peuples, ne doit pas être une condition de plus à la négociation en cours ; elle doit être soumise à référendum. Nous soutenons le peuple islandais dans la répudiation de cette dette et insistons pour la mise en place d’autres mesures, telles que la saisie des bonus et autres avantages fiscaux de la classe capitaliste, pour rembourser les petits investisseurs. Ces derniers ont été trompés par des banquiers qui proposaient d’alléchants taux d’intérêts dans des montages financiers risqués. Pour les autres, spéculateurs en tout genre, ils doivent tout simplement assumer. Ils ont joué et perdu aux jeux hasardeux des marchés, et leurs pertes ne doivent en aucun cas être portées par les contribuables islandais. L’impôt des contribuables islandais doit au contraire servir des politiques visant la justice sociale et le respect de la nature. Par ailleurs, Gordon Brown doit sortir l’Islande de la liste des pays terroristes à laquelle il l’a inclus en octobre 2008 et présenter ses excuses au peuple d’Islande. |10|
notes articles :

|1| Interview de Mark Flanagan, chef de la mission du FMI pour l’Islande : http://www.imf.org/external/pubs/ft...

|2| s A titre d’exemple, l’Etat islandais a déboursé 600 millions d’euros pour s’adjuger 75 % du capital de Glitnir, le 29 septembre 2009, avant d’en prendre l’entier contrôle quelques jours plus tard.

|3| Lire Olivier Bonfond, Islande : « si la dette ne peut pas être payée elle ne le sera pas » http://www.cadtm.org/Islande-Si-la-...

|4| Les islandais parlent avec cynisme de « Iceslave », slave signifiant esclave en anglais, avec l’idée qu’ils se rendent esclave de cette dette bancaire.

|5| http://www.investir.fr/infos-consei...

|6| Un quart des électeurs islandais signe une pétition contre la loi Icesave, Euronews 03/01/10 : http://fr.euronews.net/2010/01/03/u... Et Pétition contre la loi islandaise sur les dépôts étrangers, Reuters, samedi 2 janvier 2010.

|7| Eva Joly, députée européenne Verts et conseillère pour le gouvernement islandais dans l’enquête pénale sur les causes de la défaillance des banques : http://www.mondialisation.ca/index....

|8| Le Figaro, 8 janvier 2010, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...

|9| Londres et La Haye doivent faire preuve de clémence envers l’Islande, Le Monde, 7 janvier 2010, http://www.lemonde.fr/economie/arti...

|10| Le 8 octobre, Gordon Brown a invoqué la législation anti-terroriste de 2001 pour geler les actifs de Landsbanki en Grande-Bretagne et placer l’Islande sur la liste officielle des pays terroristes, aux côtés de la Corée du Nord et de l’Iran afin de mettre le gouvernement sous pression pour l’inciter à rembourser. Offusqués, les islandais ont lancé une pétition « Les Islandais ne sont pas des terroristes » ; elle est signé par plus de 80.000 personnes

http://lisa.indefence.is/?PageID=1505

http://www.cadtm.org/Les-Islandais-n-ont-pas-dit-leur

Messages

  • Le refus des dettes gouvernementales et leur corrollaire l’austerité et le chomage pour tous , devient un mouvement mondial :

    Grève générale en Grece le 24 fevrier

    referendum Islandais le 6 mars

    Appel a la grève générale et des impots aux USA pour avril 2010 :

    Thursday, February 18, 2010

    American People’s Manafesto for National Strike

    American People’s Manifesto for US National Strike April 15 - 18

    http://europebusines.blogspot.com/2010/02/american-peoples-manafesto-for-national.html

    La declaration de guerre a la dette fabriquée par les megabanques, jamais reduites par les multiples gouvernements comme ceux de la Grece,dont le budget militaire est le 3e de l’OTAN,apres les USA et la Turquie :

    Dette odieuse

    Refuser de payer la dette publique contractée à des fins illégales et oppressives ...

    Il s’agit de la dette personnelle de ceux qui ont ordonné qu’elle soit engagée

    Blog Washington

    12 février 2010 "blog de Washington" - -

    http://www.washingtonsblog.com/2010/02/refuse-to-pay-government-debt-incurred.html

    Il existe un principe juridique établi que les gens ne devraient pas avoir à rembourser la dette de leur gouvernement dans la mesure où elle est engagée à lancer des guerres d’agression ou à opprimer le peuple.

    Ces dettes « odieuses » sont considérées comme les dettes personnelles des tyrans qui les a encourus, plutôt que la dette du pays.

    Wikipédia donne un aperçu du principe :

    En droit international, la dette odieuse est une doctrine qui tient que la dette nationale encourue par un régime des fins qui ne servent pas les intérêts supérieurs de la nation, comme les guerres d’agression, ne devrait pas être exécutoire.

    Ces dettes sont ainsi considérés par cette doctrine à des dettes personnelles du régime qui les a engagés et pas des dettes de l’Etat.

    À certains égards, le concept est analogue à la nullité des contrats signés sous la contrainte.

    La doctrine a été formalisé dans un traité de 1927 par Alexander Nahum Sack, théoricien émigré russe juridique, fondé sur la jurisprudence du 19e siècle dont la répudiation par le Mexique de dettes contractées par le régime de l’empereur Maximilien, et le refus par les États-Unis de la responsabilité cubaine pour les dettes contractées par le régime colonial espagnol.

    Selon Sack :

    Quand un régime despotique des contrats d’une dette, et non pour les besoins ou dans l’intérêt de l’État, mais plutôt à se renforcer, pour réprimer une insurrection populaire, etc, cette dette est odieuse pour la population de tout l’État.

    Cette dette ne lie pas la nation : c’est une dette de régime, une dette personnelle contractée par le souverain, et par conséquent elle tombe avec la chute du régime.

    La raison pour laquelle ces dettes odieuses ne pouvent pas joindre au territoire de l’État n’est que l’un ils ne remplissent pas les conditions de détermination de la légalité des dettes d’Etat, à savoir que les dettes d’État doivent être engagées, et le produit utilisé, pour les besoins et dans la intérêts de l’Etat.

    Les dettes odieuses, contractées et utilisées à des fins qui, à la connaissance des prêteurs, sont contraires aux besoins et aux intérêts de la nation, ne sont pas contraignantes sur la nation - quand elle parvient à renverser le gouvernement qui les ont contractées - à moins que la dette est dans les limites des avantages réels que ces dettes auraient pu servir.

    Les prêteurs ont commis un acte d’hostilité contre le peuple, ils ne peuvent pas s’attendre à une nation qui s’est libéré d’un régime despotique à assumer ces dettes odieuses, qui sont les dettes personnelles du souverain.

    Patricia Adams, directeur exécutif de Probe International (une organisation publique de l’environnement et la promotion des politiques au Canada), et auteur de la dette odieuse : Loose Lending, la corruption, et le tiers monde’s Environmental Legacy, a déclaré ce qui suit :

    en donnant aux créanciers une incitation à ne prêtent qu’à des fins qui soient transparentes et reconnues d’utilité publique, des tyrans à venir vont perdre leur capacité à financer leurs armées, et ainsi la guerre contre le terrorisme et la cause de la paix dans le monde seront mieux servis.

    Un article paru récemment par les économistes Seema Jayachandran et Michael Kremer a renouvelé l’intérêt dans cette rubrique.
    Ils proposent que l’idée peut être utilisé pour créer un nouveau type de sanction économique pour bloquer les nouveaux emprunts par les dictateurs.

    Jubilé note USA mai que les créanciers perdent leurs droits au remboursement des dettes odieuses :

    Dette odieuse est un principe juridique établi.

    Légalement, la dette doit être considérée comme odieuse, si le gouvernement a utilisé l’argent à des fins personnelles ou pour opprimer le peuple. `

    En outre, dans les cas où l’argent emprunté a été utilisé de façon contraire à l’intérêt du peuple, avec la connaissance des créanciers, les créanciers mai être considéré comme ayant commis un acte d’hostilité contre le peuple.

    Les créanciers ne peuvent pas s’attendre légitimement le remboursement de ces dettes.

    Les États-Unis a créé un précédent premier de la dette odieuse quand il a pris le contrôle de Cuba a Espagne.

    L’Espagne a insisté pour que Cuba rembourse les prêts qui leur sont faites par l’Espagne.

    Les États-Unis répudiée (refus de payer) que la dette, faisant valoir que la dette a été imposé à Cuba par la force des armes et servi les intérêts de l’Espagne plutôt que de Cuba, et que la dette ne doit donc pas être remboursé.

    Ce précédent a été confirmée par le droit international en Grande-Bretagne c. Costa Rica (1923) quand l’argent est mis à profit à des fins illégitimes avec une connaissance complète de l’établissement prêteur ; la dette résultant a été annulée.

    Elle était fondée sur de fausses prémisses (armes de destruction massive et d’une connexion entre l’Iraq and 9 / 11 ; voir ce, ce, ce, ce, cette, et ce).

    Par conséquent, des milliers de milliards de dettes engagées pour lutter contre cette guerre sont des dettes odieuses que le peuple pourrait légalement refuser de payer.

    Les administrations Bush et Obama ont aussi opprimé le peuple américain à travers l’espionnage sur nous - même avant 9 / 11 (confirmé ici et ici) - Le harcèlement des grands-mères innocentes et d’autres Américains patriotes de critiquer l’action gouvernementale, et d’autres atteintes à la liberté et la primauté du droit .

    Les sommes empruntées pour financer ces activités oppressives sont des dettes aussi odieuses.

    Le gouvernement a également donné des milliards en opérations de sauvetage, de prêts, de garanties et d’autres avantages à la trop grande pour échoue.

    Ces fonds n’ont pas aidé le peuple américain.

    Par exemple, les banques géantes n‘ont toujours pas prêtées.

    Ils ont uniquement entré dans des placements spéculatifs et à la ligne dans les poches des muckety-mucks sous la forme de primes.

    Ph.D., économiste Dean Baker a déclaré que le but véritable de la banque de sauvetage est "une redistribution massive de la richesse pour les actionnaires des banques et à leurs cadres supérieurs ». Deux éminents représentants du FMI, l’ancien Vice President de la Réserve fédérale de Dallas, et le chef de la Federal Reserve Bank de Kansas City ont tous dit que les États-Unis est contrôlée par une oligarchie.

    Ph.D., économiste Michael Hudson affirme que le "Financial parasites » ont tué l’économie américaine, et ils sont « sucer autant d’argent à« comme ils peuvent, avant de "sauter navire ». Ce sont des dettes odieuses.

    Bush, Cheney, Paulson, Geithner, Summers et d’autres qui ont ordonné que ces dettes soient encourues doivent être tenus personnellement responsables pour eux.

    Nous, le peuple américain ne sont pas responsables envers les créanciers - comme la Chine, l’Arabie saoudite - qui ont sciemment financé ces activités illégales et oppressives qui n’ont pas bénéficié au peuple américain, mais uniquement la poignée de politiciens corrompus qui les a autorisées.

    Note : Bien sûr, maman de nombreux investisseurs et de la pop américaine détienennent des obligations du Trésor américain aussi.

    La taille de leurs coupes de cheveux sur les obligations américaines pourraient - selon une lecture stricte du principe de la dette odieuse - dépendent si oui ou non ils savaient des activités illégales et oppressives du gouvernement américain.

    On peut dire que les petits investisseurs individuels ont tendance à être beaucoup moins bien informés sur des questions telles que d’autres pays comme la Chine ou l’Arabie Saoudite.

    http://www.informationclearinghouse.info/article24662.htm