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Les VRAIS propos de BARTOLONE sur la retraite : en réalité, aucun démenti de ceux d’Aubry.

Publie le mardi 19 janvier 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

Les VRAIS propos de BARTOLONE sur la retraite:en réalité, aucun démenti de ceux d’Aubry...Juste quelques précisions.


RAPPEL : Alors ok la "presse bourgeoise" etc... MAIS les passages entre guillemets signalent a priori et sauf preuve contraire une citation de Bartolone et non une élucubration du journaliste....


Retraites : le PS veut un "débat honnête"

AFP

Le député PS Claude Bartolone a affirmé aujourd’hui que les socialistes étaient "prêts à participer à un débat qui soit honnête" sur les retraites et notamment l’éventuel allongement de la durée de cotisation. "60 ans ça doit être le droit (au départ à la retraite) pour les salariés qui ont les travaux les plus pénibles" , a déclaré M. Bartolone sur Europe 1.

suite ici :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/19/01011-20100119FILWWW00429-retraites-le-ps-veut-un-debat-honnete.php


Société

Claude Bartolone veut discuter d’une retraite digne

AP | 19.01.2010 | 10:06

Le député socialiste de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone a estimé mardi que la retraite à 60 ans "est un droit" mais que sa préoccupation principale porte sur "une retraite digne" pour éviter "des retraités pauvres".

"La retraite à 60 ans, c’est un droit, mais ce n’est pas pour autant que vous êtes obligé de la prendre à 60 ans" , a noté Claude Bartolone sur Europe-1. "Ce qui nous préoccupe, nous, c’est le nombre de salariés qui, au moment de l’âge de la retraite, ne sont plus au travail".

"Lorsqu’on voit le nombre de seniors qui arrivent au moment où ils peuvent faire valoir leurs droits à la retraite en étant au chômage ou au SMIC, cela ne peut plus durer : tout cela donne naissance à des retraités pauvres", a déploré le député de Seine-Saint-Denis.

Assurant vouloir participer à la consultation sur les retraites, Claude Bartolone s’est dit favorable pour "participer à un débat honnête", mais pas un débat pour "avoir simplement l’opposition pour obtenir un aval aux décisions".

"Nous sommes pour pouvoir discuter à la fois de cette idée de retraite digne au niveau du revenu" et de la pénibilité, a martelé le député socialiste, qui a également évoqué la réforme des collectivités territoriales.

Pour le président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, "on se rend compte que derrière cette réforme, c’est la fin des services publics". Il a de nouveau réclamé un référendum sur le sujet. AP

Messages

  • Oui, le PS, en bon gestionnaire du capitalisme, habitué à rouler dans la farine le bon peuple, sait y faire.

    Comme en 2003, le PS n’aborde jamais le problème de front, mais au contraire à la périphérie.

    C’est ainsi qu’il nous parle de retraites dignes, sans doute pour éviter de se prononcer sur la durée des cotisations.
    Il nous parle ensuite de pénibilité du travail, pour ne pas évoquer l’augmentation des cotisations.

    C’est vrai, un peu à l’image de la CFDT, qui trouve toujours un aspect du problème et se fixe sur cette réduction du dossier, ne veut qu’une réponse sur cela, sachant que c’est bien la seule chose que le pouvoir lâchera ; et finalement, la CFDT est heureuse car la négociation aboutit sur le point particulier que la centrale avait bien pris soin de délimiter.

    Et là, enfin, la CFDT se précipite sur son stylo habituel, pour une fois de plus, signer l’accord global qui va faire mal aux travailleurs, mais qui va lui attirer des louanges du gouvernement, du MEDEF et des sociaux-libéraux pour vanter la responsabilité, le sens de la mesure, le partenariat, etc, de la CFDT.

    Le scénario est connu, trop souvent vécu...

    Le PS, la CFDT, quelques autres syndicats jaunes seront, une fois de plus, à la hauteur de ce que la bourgeoisie attend d’eux.

    Seul un énorme mouvement social, plus fort que celui du CPE, aussi unifié et long que le LKP, pareillement tonique et dynamique que les CONTI ou les GOODYEAR, serait capable d’imposer un rapport de force en notre faveur.

    Nul doute que Sarkozy, sauveur du capitalisme, des banques, de l’industrie automobile, de la restauration et bien d’autres choses encore, organiserait un grand sommet où une souscription nationale auprès des actuels retraités serait décidée pour financer le retour à 37,5 annuités, le calcul de la pension sur la dernière année de travail, etc.

    Bref, l’occasion rêvée de se débarrasser du capitalisme....

    Ben oui, je rêve...

    J’espère que je ne suis pas le seul.

    Jak

  • Il est terrible de constater que la prochaine grande offensive de Sarko se fera sans réelle opposition autre que de principe, et encore.

    Le PS nous a sacrifié et ne discute plus que de la recette de cuisine pour mieux nous assaisonner.

    Les alliés putatifs du PS lui serviront de flanc-garde.

    Au niveau syndical, la volonté n’y est pas, du moins elle est très loin de correspondre à hauteur du défi du représentant de la bourgeoisie à l’Elysée.

    Répondre à hauteur, pour le syndicalisme français, c’est changer de braquet du point de vue organisationnel.

    Les outils de la contre-offensive unitaire n’existent pas , ils devraient de plus être assis sur une volonté dure de récupérer ce qui a été abandonné à la bourgeoisie depuis 20 ans.

    Il n’y a rien de plus urgent que de les penser et les construire , ouverts à tous, dans les quartiers, les entreprises, les services, en s’appuyant sur les équipes syndicales existantes mais en les transcendant pour qu’ils élargissent leur champ organisationnel sans rester piégés dans des concurrences d’appareils.

    Les alliances par en haut, au niveau politique, comme au niveau syndical, n’ont pas permis de construire l’organisation de toutes et tous à hauteur du défi.
    Bien pire, ces alliances se sont souvent faites, conclues, menées, dans l’objectif d’éviter une confrontation réelle, seule capable de faire reculer la bourgeoisie.

    Dans l’équilibre complexe entre ne pas nier qu’existent des structures syndicales nationales, et la nécessité de ne pas dépendre de couches dirigeantes syndicales, il faut continuer de travailler à reconstruire, unir, de ne pas être piégé, et seule les principes d’auto-organisation peuvent permettre de se sortir du piège rampant de ces dernières années.

    Ces principes d’auto-organisation prendront le chemin probable préalable de phénomènes d’agrégation entre sections syndicales, associations, partis, Ul, UD, voir confédérations du moment que la direction de celles-ci ne fassent pas obstacle à la construction unitaire et la préparation de la contre-offensive.

    Il n’y a pas de tâche plus urgente au niveau politique, pour les communistes, les révolutionnaires, les partisans de la classe populaire, que de s’unir pour aider à cette tâche d’organisation de la classe populaire.

    Ils devront de plus être appuyé par une compréhension de la nécessité de se doter également d’outils médiatiques adaptés, possibles et réalistes de façon à diminuer l’écart existant face à l’appareil médiatique de la bourgeoisie.

    Il n’existe pas de problème des retraites en France, faut-il le rappeler ?