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Les Vénézueliens renouvellent leur confiance à Chavez avec 54,36% (video)

Publie le lundi 16 février 2009 par Open-Publishing
13 commentaires

"La vérité a triomphé sur le mensonge, la dignité de la patrie l’a emporté", a réagi Hugo Chavez alors que le "oui" au référendum l’a emporté avec 54,36%, permettant une nouvelle candidature du président vénézuélien.

Le président vénézuélien Hugo Chavez a remporté son pari en obtenant lundi 16 février par référendum le droit de se représenter à la présidentielle de 2012, avec une large avance.

Le vote écarte les limites qui l’auraient obligé à céder la place à l’issue de son mandat actuel. Le chef de la commission nationale électorale Tibisay Lucena a indiqué que sur 94% des bulletins dépouillés, 54% appuyaient la proposition présidentielle. La tendance ne peut donc plus être inversée. Environ 46% des participants ont voté pour limiter la reconduction des mandats de tous les responsables publics.

Le futur du pays en jeu

Des explosions de pétards ont salué la nouvelle alors que les partisans de Hugo Chavez parcouraient Caracas en trompetant leur victoire. Le président est apparu au balcon du palais présidentiel de Miraflores pour chanter l’hymne national, avec des milliers de partisans assemblés sous ses fenêtres, déclarant : "Aujourd’hui nous avons grand ouvert les portes du futur. Le Venezuela ne retournera pas à un passé d’indignité" a affirmé le leader populiste.

A leur quartier général de campagne, ses adversaires ont estimé que le Venezuela sombrait encore plus dans la dictature, et certains pleuraient. "Nous acceptions le résultat" a cependant reconnu le dirigeant étudiant David Smolansky, 23 ans, ajoutant : " Nous sommes toujours debout, engagés pour l’avenir du Venezuela".

Le président Chavez a affirmé dimanche qu’après une décennie agitée, il avait besoin de plus de temps pour transformer le Venezuela en Etat socialiste. "Aujourd’hui, mon avenir politique se décide, avait déclaré le président avant le vote. Le futur du pays est en jeu".

Les partisans des deux camps avaient conscience que ce vote allait façonner l’avenir du pays, dont Chavez utilise les ressources pétrolières pour faire reculer les inégalités sociales.

Aucun successeur ne se dessine

Les électeurs favorables à Chavez rappellent qu’il a nourri les pauvres en maintenant bas les prix alimentaires, permis leur éducation et leur a donné accès aux soins médicaux. Il les a aussi associés au pouvoir avec son discours de lutte des classes après des décennies de gouvernement soutenus par les Etats-Unis qui favorisaient les riches.

Aucun successeur ne se dessine et ils craignaient de perdre ces avantages si Chavez quittait son poste. "Si Chavez partait, ses réalisations sociales disparaîtraient" estimait Richard Mijares, un secrétaire de 40 ans.

"Cette victoire sauve la révolution", a renchérit Gonzalo Mosqueda, un commerçant de 60 ans, qui buvait du rhum dans une tasse en plastique à proximité du palais présidentiel. "Sinon, tout serait menacé, tous les programmes sociaux et tout ce qu’il a fait pour les pauvres".

Les opposants estiment qu’il avait déjà trop de pouvoir, sur les tribunaux, l’assemblée et le conseil électoral. En repoussant la limite de 12 ans de mandat posée en 1999, il devient incontrôlable. "S’il gagne, plus rien ne le retiendra et il va faire du Venezuela un autre Cuba, parce que c’est ce qu’il veut" redoutait Adriana Hernandez, une étudiante en ingénierie de 19 ans. "Il créera des lois par décret, et s’en prendra à la propriété privée".

Chavez est arrivé au pouvoir en 1999 et a obtenu la même année une nouvelle constitution lui permettant de servir deux mandats de six ans. Ce dimanche, il a modifié la donne, après un échec en décembre 2007.
Il a prévenu ses adversaires que "toute tentative de prendre le chemin de la violence en refusant de reconnaître les résultats du vote populaire serait neutralisée". AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...


¡Victoria Popular ! Aprobada la enmienda

Messages

  • le principal est de savoir que c’est la Victoire de Chavez avec + de 54 %

    ont sans fout du nvl obs !!!!!!

    elle

  • Bon, le Venezuela s’aligne sur la France où il n’existe aucune limitation au nombre de mandats présidentiels. Mais la personnalisation du pouvoir est-elle réellement révolutionnaire ?

    Notons toutefois que le Venezuela possède un avantage démocratique sur la France : la possibilité d’un référendum révocatoire en cours de mandat.
    Dommage par les temps qui courrent que notre constitution ne présente pas de disposition semblable !

  • "Que le monde voit comment brille la lumière du peuple de Simon Bolivar"

    Je vous propose une autre vidéo imprégnée d’émotions, de dignité, de ferveur, un résumé de l’intervention de Chavez au balcon du Palais Présidentiel.

    http://cubasilorraine.over-blog.org/article-27992879.html

    Cuba

  • ET,AU 19/20 SUR FR3,EDITION DE 12h30 : PAS UN MOT SUR CE RESULTAT. C’EST DIRE S’ILS L’ONT DE TRAVERS LA GORGE.VIVENT LES JOURNALISTES"LIBRES" !!! MB

    • Il n’y a pas de limitation en france !
      D’ailleur, quand en algérie ils ont suprimés la limite des deux mandats, journalistes et politiques s’inquiétaient pour la démocratie dans ce pays.
      Quand la comparaison était faite avec la France qui n’a pas de limite concernant le nombre de mandat présidentiel, on nous faisait bien comprendre qu’en France, "c’est pas pareil"... C’est vrai qu’en france, on a pas pas dépassé 2 mandats pour un président, mais y a-t-il eu vraiment alternance ? La téte et le nom changent mais pas la politique.

    • De toute façon la seule democratie qui vaille c’est LA CREATION CONTINUE et le seul endroit ou elle peut VRAIEMENT AVOIR LIEU C’EST L’ENTREPRISE en FRANCE C’EST LE LIEU
      OU ON A UN SEUL DROIT "C’EST DE LA FERMER"

    • En France : limitation à deux mandats consécutifs...

      et pour ceux qui ont la flemme de vérifier :

      "Nul ne peut être élu plus de deux fois consécutivement président de la République », dispose le nouvel article 6 de la loi fondamentale française"

    • Réforme de la Constitution française La plus grande réforme de la Cinquième République depuis 1958
      A la suite de l’examen, par le Conseil d’Etat, du projet de réforme constitutionnelle issu des travaux du comité Balladur, le Conseil des ministres a adopté, le 23 avril 2008, son projet définitif et l’a transmis pour examen au Parlement.
      1. Le projet constitue la plus grande réforme de la Cinquième République depuis 1958.
      Il reprend la quasi-totalité des propositions du comité Balladur, plus deux propositions ajoutées à la demande expresse du Président de la République : limitation du nombre de mandats présidentiels consécutifs à deux et fixation du nombre maximum de ministres par une loi organique. Au total, ce projet modernise profondément nos institutions, qu’il rééquilibre dans un sens favorable au Parlement. Il s’agit d’un texte ambitieux, conforme aux engagements de la campagne présidentielle d’une République exemplaire et d’une démocratie irréprochable.
      2. Le projet encadre et limite les pouvoirs du Président de la République :
      Limitation à deux du nombre de mandats présidentiels consécutifs ;
      pouvoir de nomination du Président encadré par l’intervention d’une commission parlementaire chargée de donner un avis. Cette procédure s’appliquera notamment aux membres du Conseil constitutionnel, aux personnalités qualifiées du CSM, au défenseur des droits des citoyens ;
      fixation de la taille maximale du gouvernement par une loi organique ;
      interdiction pour le Président de faire grâce à titre collectif et exercice du droit de grâce individuel après l’avis d’une commission ;
      encadrement de la procédure de l’article 16 (pouvoirs exceptionnels en cas de crise) ;
      fin de la présidence du CSM par le Président de la République.
      La possibilité pour le Président de pouvoir s’adresser directement au Parlement revalorise pour sa part le Parlement, car elle l’oblige de fait à venir devant le Parlement en cas de crise ou pour faire le bilan de son action. Loin d’être une présidentialisation du régime, le projet constitue au contraire une limitation et un encadrement réel de ses prérogatives.
      3. Le projet augmente sensiblement les pouvoirs du Parlement, et opère un rééquilibrage net de nos institutions en faveur du Parlement :
      augmentation du nombre de commissions (de six à huit) ;
      discussion en séance publique du texte issu de la commission et non de celui du gouvernement ;
      délai obligatoire d’un mois entre le dépôt d’un texte et son examen ;
      possibilité pour le Parlement de s’opposer à la procédure d’urgence ;
      partage de l’ordre du jour ;
      considérable restriction de la procédure de l’article 49-3 de la Constitution, qui ne sera plus possible que pour les lois de finances, les lois de financement de la sécurité sociale et un texte par session ;
      droit de résolution du Parlement sur tout sujet, y compris de politique européenne et internationale ;
      information immédiate du Parlement sur les opérations militaires extérieures et autorisation de leur prolongation au bout de six mois ;
      questions d’actualité même en session extraordinaire ;
      renforcement du rôle du Parlement en lien avec la Cour des comptes pour contrôler l’action du gouvernement et évaluer les politiques publiques.
      4. Le projet crée enfin un certain nombre de droits nouveaux pour les citoyens. Il le traite en majeur politique. Il décloisonne notre vie institutionnelle et politique, la modernise et la dédramatise, jette les bases d’une République exemplaire :
      possibilité pour les citoyens de saisir le Conseil constitutionnel par la voie de l’exception si, dans le cadre d’un litige, il leur est fait application d’une loi qu’ils estiment contraire aux droits et libertés garantis par la Constitution ;
      création d’un défenseur des droits des citoyens doté de pouvoirs importants ;
      CSM ouvert sur la société civile (magistrats non majoritaires) et possibilité pour les justiciables de le saisir pour des motifs disciplinaires (sera prévue dans une loi organique) ;
      extension des pouvoirs du CSM à la nomination des procureurs généraux (avis simple) ;
      revalorisation du conseil économique et social, dont la compétence est élargie aux questions environnementales ;
      réforme du collège électoral sénatorial pour améliorer la représentativité du Sénat ;
      possibilité pour les Français de l’étranger d’avoir des députés pour les représenter ;
      statut de l’opposition ;
      redécoupage électoral soumis à l’avis public d’une commission indépendante.

    • Ce qui peut faire 2 fois 2 non consécutifs...ou plus. Avec fiston pour assurer l’intérim, suivez mon regard.

    • Qui vous assure que le pouvoir en France, voulant s’aligner sur le Venezuela et prenant exemple sur ses anciennes colonies, ne cherchera pas à modifier cet article 6 de la loi fondamentale française durant une deuxième législature.

      hm

    • bravo,bravo, bravo le presidente chavez vous meritez ; amour pour votre pais ,assistance medicale gratuit,ensegniement gratuit,amour pour les enfants du votre pais ,bonnes vivres pour la classe moyenne, 0.5 cents u.s.a. le litre de essence ca vous dire 20 litres de essence pour 1 dollar usa..........vouset pas un dictatore.......les vrais dictatores vivre cache dans les pais considere les plus democratique du monde