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Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995
Publie le mercredi 14 novembre 2007 par Open-Publishing36 commentaires

de Rémy Barroux
Jusqu’au bout, Bernard Thibault, 48 ans, aura voulu montrer que la CGT est responsable, prête à négocier… et soucieuse de l’opinion publique. Alors que dans le même temps, c’est elle qui se retrouve en première ligne des conflits dans les entreprises visées par la réforme des régimes spéciaux de retraite, la SNCF, la RATP ou encore EDF qui forment des contingents importants de ses effectifs.
A l’image de son syndicat qui cultive un équilibre parfois précaire entre protestation et négociation, Bernard Thibault aime entretenir l’ambiguïté. S’il élude les questions trop précises, cela ne signifie pas que M.Thibault n’assume pas son statut de dirigeant syndical médiatique.
A la tête de la première ou deuxième confédération syndicale française – selon le mode de calcul, la CGT et la CFDT se disputent la première place –, l’ancien leader du mouvement des cheminots de 1995 (un conflit dur qui portait déjà sur la réforme des régimes spéciaux de retraite) devenu en 1999 numéro un de la CGT en remplacement de Louis Viannet, a appris à louvoyer au fil des années.
Soucieux de ne pas se laisser entraîner dans un conflit long et politisé, le numéro un de la CGT a repris la main vendredi en écrivant personnellement au ministre du travail Xavier Bertrand, sans associer dans sa démarche les responsables des syndicats concernés, qui ont pourtant conduit les discussions jusqu’alors avec le ministère.
ÉQUILIBRE INTERNE DÉLICAT
Un geste habile puisqu’il lui permet de ne pas laisser la confédération s’enliser dans ce qui apparaît encore dans l’opinion comme un conflit pour des revendications sectorielles. Bernard Thibault, toujours très soucieux de l’image de son syndicat, a souvent recours à des sondages et études d’opinion.
En écrivant personnellement à M. Bertrand, M.Thibault veut montrer qu’il s’engage pour la défense de ces personnels qu’il estime "injustement stigmatisés". Un geste qui n’est pas anodin si l’on considère la place centrale qu’occupent encore, dans la CGT, les militants et cadres des syndicats des entreprises publiques où la confédération est majoritaire. Enfin, dans l’équilibre politique interne, souvent délicat de sa centrale syndicale, M. Thibault montre qu’il est le patron.
Il ne veut pas pour autant se mettre en difficulté auprès d’une partie importante de sa base. Pas question pour lui donc d’apparaître comme celui qui cède devant le gouvernement. D’autant que nombreux sont ceux qui le soupçonnent de vouloir faire de la CGT un syndicat réformiste, une CFDT bis.
Alors, tout en acceptant de discuter dans le cadre de l’alignement des 40 annuités de cotisation, il dit en refuser le principe. Et quand on lui demande s’il souhaite la reconduction du mouvement de grève des cheminots, il répond que "c’est à eux d’en décider".
Messages
1. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 14 novembre 2007, 20:52
Bonjour,
La CGT Isère a fait le minimun pour mobilser ce 14 novembre.
D’ailleurs, les annuités de 37,5 années ont complètement disparu des tracts CGT de L’UD Isère. Pas un hasard.
La mobilsation trsè importante des cheminots et énegie embraasse la direction confédérale de la CGT.
Leur attitude vis à vis du traité europeen est révélatrice.
Pourquoi ?
Les faits sont là.
Daniel Dauphiné.
1. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 06:05
Ben, il faudrait lire les reperes revendicatifs de la CGT et vous n’y verrez plus les 37,5 annuités comme revendication par contre on y trouve ceci :
· Un vrai droit au départ à la retraite à 60 ans
· Un système de départ anticipé en retraite pour travaux pénibles
· Un montant de retraite permettant à chacun un taux de remplacement de 75%
avec un minimum équivalent au SMIC
· L’indexation des pensions sur les salaires
C’est quand même mieux que 37,5 annuités pour tous avec les conséquences évidentes pour un jeunes qui rentre sur le marché du travail à 25 ans ou plus.
J’ai entendu Le Duigou à "c’est dans l’air", il n’avait pas l’air embarrassé d’autant plus il appelé à la poursuite du mouvement tant qu’il n’avait pas de réponse satisfaisante de x.Bertrand.
Voilà les faits....les vrais
daniel le cheminot
2. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 14 novembre 2007, 21:06
Après 32 ans de cotisations à la CGT dans la Fonction Publique, je crains de devoir prendre ma retraite.
J’ai trop de mal à comprendre la stratégie de Bernard Thibault. C’est de plus en plus obscur.
Pourquoi ne pas jouer à fond la solidarité avec les régimes spéciaux et embarquer les fonctionnaires et d’autres fédérations immédiatement dans le conflit ? Pourquoi attendre la semaine prochaine ?Pourquoi ne pas aller encourager les étudiants dans leur refus de la réforme des universités ? Pourquoi ne pas "politiser" le conflit qui est clairement engagé par Sarkosy, le Président le plus réactionnaire depuis Pétain ? Ca n’implique pas du tout qu’on acceptera les mêmes agressions de la part d’un gouvernement socialo-centriste. Ca permet de réaffirmer ce qu’on veut ; 37,5 années de cotisations pour tous. Ca évite de laisser croire qu’on a définitivement cédé sur ce point fondamental.
S’i les régimes spéciaux disparaissent sans que la CGT ait tenté quelquechose, les agents vont déserter avec raison une CGT molle, laxiste. S’ils continuent et qu’ils perdent, ils auront au moins essayé et n’auront pas à en rougir. S’ils continuent sans la CGT et qu’ils gagnent, la CGT aura l’air de quoi ? D’un syndicat dont le premier dirigeant fréquente trop les arcanes du Parti "Socialiste" et qui dévisse sérieusement sur la droite.
Je serais curieux de connaître le contenu des négociations que propose Thibault en tentant de négocier régime par régime. Ca devrait être Xavier Bertrand qui demande ça ! Ca s’appelle diviser pour mieux régner dans l’immédiat et préparer pour demain l’impossibilité d’une solidarité de l’ensemble des régimes spéciaux, ce qui fait leur force actuelle.
Il est temps de remettre en place une vraie politique de défense des intérêts fondamentaux des salariés et de vieux principes de solidarité interprofessionnels, qui ont fait leur preuve. Il est peut-être temps de mettre le Digou et Thibault à la retraite... il n’y a pas deux plaçous libres à l’ombre au FMI ?
1. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 14 novembre 2007, 21:23
Cher camarade je pense que tu vas un peu vite en besogne en tirant des conclusions hâtives sur infos que tu glanes sur des médias de moins en moins fiables. Sachons raison garder…et éviter les pièges qui nous seront immanquablement tendus dans les jours à venir. C.B.
2. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 14 novembre 2007, 22:49
cher 83.***.127.**
il me semble que la moderation avec un gouvernement sarkosiste n’ira qu’à l’echec,
il faut absolument que les forces convergent et ne se dispersent pas, comme tu le prétends
le piège n’est il pas là ?
3. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 07:40
C’est sans doute ce que disaient en 95 et 2003 certains CFDTistes à d’autres CFDTistes qui commençaient à avoir des doutes....
Chico
3. Il faut à tout prix que les cheminots montent une coordination !, 15 novembre 2007, 00:11
On a des chances de parvenir à gagner sur tous les tableaux si on s’y prend bien. Maintenant, l’objectif tactique immédiat, c’est que les cheminots abandonnent leurs syndicats (au moins momentanément) et montent une coordination des cheminots en grève. Il faut tout faire pour ça, il faut en discuter avec eux et donc aller à leurs manifs, aller les voir dans les gares SNCF. Leur rappeler leur coordination exemplaire de 1986. Leur dire qu’il faut recommencer comme à cette haute époque. Leur dire qu’on est avec eux. Il faut faire vite !
4. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 00:55
Que la CGT face porter l entiere responsabilité du conflit sur le gouv et non sur les salariés de la SNCF de la RATP d EDF GDF en quoi cela est il une trahison ????
Chapeau bas a la finesse tactique de la confédé ds cette affaire
Accessoirement Je rappelle a tt les anticegetiste primaire
que Thibault comme Lereste comme les syndicats cgt de la RATP ou d edf GDF on rappellé que ce serait les salariés en lutte qui jugeraient les propositions s il y en a et DECIDERAIENT de la conduite a tenir ....
Ca vous pose probleme la Démocratie
Que les salariés soient les auteurs compositeurs interpretes de la partition grève c a a l air de vous déranger ....
Tanpis pour vous L histoire se ferat sans vous.......
CF vitry 94
1. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 01:04
Precision le monde ment une fois de plus la lettre de Thibault a été faite en accord avec tous les syndicats concernés ....( et je sais de quoi je parle contrairement a bcp ici ...)
Decidement cette hargne contre la CGT me conforte que sa position est juste ....
Et je trouve vraiment désopilant que des intervenants de Bellaciao se forment leur analyse de"classe" dans le Monde....
A qd ds les revues du ministere de l intérieur ...!!!
CF vitry 94
2. Pas d’ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 01:07
Pas d’ambiguités, la grève les grévistes en seront les seuls maîtres d’ouvrages et autogèreront le mouvement, rien à redire de la position de la CGT.
En plus, faire le coup de responsabiliser le pouvoir face aux mécontents utilisateurs, c’est plutôt pas mal comme tentative de la CGT, si elle aboutit, c’est un mauvais coup à la politique de Sarko.
Vive la CGT, et son soutient sans faille aux luttes.
Fab
3. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 01:30
CF vitry 94
Je te lis souvent et très souvent d’accord avec tes propos. Encore cette fois, j’ai l’impression que ceux qui verraient d’un bon oeil un affaiblissement de la CGT s’en donne à cœur joie à utiliser les "infos" de la presse au service du libéralisme.
Alors oui, la démocratie dérange surtout lorsque qu’il s’agit de laisser les salariés décider de la conduite des luttes.
Comparer la CGT à la CFDT, en affirmant que qu’elle glisse vers le réformisme c’est faire injure aux militants et adhérents de la CGT.
En attendant, c’est bien Chérèque ce soir qui vole au secours du gouvernement en "trouvant" intéressantes les propositions du gouvernement.
Quant à son bras droit, Jean Louis Malys, bien connu ici en lorraine pour sa pratique du double langage, hyper dur devant les salariés et très, très cool avec les patrons, il ne change pas. Il exorte à la reprise du travail pour ne pas amener les travailleurs dans le "mur".
Couplet qu’il a utilisé avec ses amis CFDT et qui a permis aux patrons de la sidérurgie de fermer pratiquement tous nos hauts fourneaux. D’ailleur ce syndicat vient de signer avec le groupe ArcelorMittal un accord de limitation du droit de grève.
La CFDT un syndicat réformiste ? Plutôt de collaboration de classe, non ??? Et la, ceux qui plus haut sont si rapides à critiquer la CGT, pourquoi restent-ils silencieux sur cette chronique d’une capitulation annoncée de la part de la CFDT sur la grève en cours et dont les répercussions sur la suite des luttes ne peuvent être que négatives.
PP, sidérurgiste
4. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 07:49
Soyons honnêtes : quand Chérèque ou Thibault ou une direction syndicale quelconque dit publiquement qu’il faut arrêter une grève mais... que c’est la base qui décidera, le ver est dans le fruit. C’est une démocratie très relative, c’est plutôt la division et l’affaiblissement du mouvement.
Chico
5. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 16 novembre 2007, 07:45
Parce que pour la CFDT, on le sait déjà, d’ailleurs, utiliser le mot "CFDT" comme insulte, c’est quand même une sacrée dénonciation, tu crois pas ?
5. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 01:46
si la Confédé (que je ne confonds pas avec les syndicats, les adhérents) avait agi en toute transparence ? les médias modernes le permettent ?
C’est l’attitude de Thibault qui ouvre des attaques contre la CGT, comment peut-on admettre les négociations en coulisses avant de faire des propositions en contre sens des mouvements naissants ? quel mépris de l’adhérent de base !
la Confédé, soyons réaliste, est investie par les soces, les réformistes...c’est au prochain congrès de décider en secouant cet outil indispensable pour qu’il entende ...et écoute la base !
C’est le combat qu’il ne fallait pas perdre, et je m’interroge pourquoi la Confédé ignore l’arrêt de la Cour Européenne reconnaissant la légitimité de transports gratuits à négocier avec le MeRdef ?
Pourquoi ?
Ce n’est plus la CGT de Krazu et de Viannet, et encore moins de celle de 68 !
Arlequin
1. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 04:20
Chopé sur le site de la fédé des cheminots : C’est très clair, il n’y a pas matière à ambigüité !
Après l’exceptionnelle grève du 18 Octobre 2007, les cheminots et cheminotes ainsi que les salariés de la RATP et ceux d’EDF / GDF se sont à nouveau massivement mobilisés ce 14 Novembre 2007.
L’ampleur de la participation à la grève dans ces entreprises montre leur forte détermination à défendre leurs régimes spéciaux de retraites.
Les cheminotes et cheminots toutes fonctions et catégories confondues ont cessé le travail à 63,62 % tous collèges et cela malgré les moyens considérables de communication mis en place par le gouvernement et la direction de la SNCF.
Les salariés de ces régimes spéciaux sont attachés à leur statut compensant les contraintes du service public.
Après la réforme des régimes spéciaux, le gouvernement à l’occasion du rendez-vous d’étape de 2008, compte imposer un nouvel allongement de la durée des cotisations à 41 années d’ici 2012 pour tous les salariés, y compris les cheminots.
L’autre motif de cette grève porte sur, l’emploi, les salaires et pensions et l’avenir du service public, plus particulièrement la politique fret menée par la direction de la SNCF avec l’aval du gouvernement. Le rassemblement du 12 novembre devant la direction de la SNCF, a confirmé que cette réforme est de plus en plus contestée en interne comme en externe.
Les Fédérations ont réaffirmé la nécessité d’un débat public pour décider de choix créant les conditions d’une vraie politique de relance du fret SNCF. Elles rappellent qu’elles ont fait des propositions concrètes de développement.
La direction de l’entreprise préfère les ignorer et avancer à marche forcée dans la mise en œuvre de son projet pour rendre irréversible le processus de contraction de l’outil de production. En ce sens, les fédérations des cheminots exigent un moratoire permettant l’ouverture d’une concertation et d’une négociation.
Malgré l’ampleur de cette journée Gouvernement et Direction SNCF n’apportent aucune réponse concrète aux revendications des cheminots.
Pire, au lieu d’entendre cette mobilisation le gouvernement, provoque et stigmatise les cheminots. Il cherche à opposer les salariés du privé et ceux des services publics. En agissant ainsi, ce dernier fait le choix de l’affrontement et porte la responsabilité d’un conflit plus long.
Les fédérations syndicales devant le refus du gouvernement et de la direction SNCF, de répondre aux revendications et exigences émises par les cheminots, appellent ces derniers dans les assemblées générales à reconduire la grève pour une nouvelle période de 24 h.
Elles appellent les cheminots et cheminotes à faire preuve de beaucoup de lucidité devant les provocations qui pourraient avoir lieu pour discréditer ou instrumentaliser le mouvement.
Dans le même temps poursuivons nos échanges avec l’opinion publique sur la justesse de notre action qui va dans le sens de l’intérêt de l’ensemble des salariés de ce pays et du service public.
Les négociations tripartites gouvernement, directions d’entreprises et organisations syndicales qui vont s’ouvrir doivent porter sur des engagements se concrétisant par la pérennité de notre régime spécial et de ses droits.
D’autre part, la direction de la SNCF doit prendre des décisions relatives au développement du Fret, de l’emploi à statut ainsi que de l’augmentation du pouvoir d’achat des cheminots actifs et retraités.
Poursuivons la grève pour une nouvelle période de 24 h 00.
Paris, le 14 Novembre 2007
2. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 08:10
Merci pour ce message de la fédé des cheminots ; c’est effectivement sans ambigüité !! Grêves et négociations vont de concert et seuls l’intelligentsia médiatique et quelques énergumènes y trouvent à redire.
A mourir de rire les messages où des gauchistes la larme du crocodile tombante évoquent avec nostalgie la CGT de 1968 !! Ils l’adoraient la CGT en 1968, quel culot !!!
Jeunes gens quand on voit où ont fini les uns et les autres ( CGTistes et gauchistes de 68) gardez vous de vos remarques sur la dérive d’untel ou d’untel !!
Après B.Thibault ,c’est pas ma tasse de thé non plus !
JP VEYTIZOUX
6. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 06:55
Décidemment,après Chérèque, c’est le tour de Thibaut :
chacune de leurs déclarations,
chaque reculade,
amène de nouveaux militants à Sud-Rail !
Merci messieurs de clarifier peu à peu vos véritables statégies......
Bravo, les chèvres de Mr. Seguin !
1. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 07:17
chérèque a baissé son froc dès le premier soir, j’avais parié sur le 2è jour ! j’espere que la "base" n’est pas dupe !
2. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 07:31
Effectivement, les seuls auxquels ont puissent faire confiance ce sont les cheminaux eux mêmes. Comme Sarko, ses sbires et le patronnat le déclarent maintenant depuis plusieurs semaines dans cette lutte c’est l’ensemble l’avenir du système social français qui se joue.
Et ne nous faisons pas d’illusion cela se joue sur l’âge de départ réel à la retraite(non amputée) les 37,5 !
Alors il faut tout faire pour soutenir les salariés en lutte ( télégrammes de soutiens, participation aux manifs et mobilisation dans son propre secteur...) avec en point de mire l’extension du mouvement et les convergences les plus rapides. Mardi l’ensemble de la fonction publique sera dans la rue.
Laissez tomber Thibault svp mes camarades !!
7. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 08:10
Cette décision n’a pas été prise par le CCN des 24 et 25 octobre
Ce qui est fort "étonnant", c’est cette lettre de Thibaut du 9/11, non contre-signée par les fédérations concernées
Une concession majeure, alors que la l’avant-veille (7/11) encore la CGT demandait une négociation globale.
Régimes spéciaux : faire bouger le cadre de la réforme
Dès avant le début du mouvement, donc sans aucun rapport de force établi ?
Alors, si cet article du Mondain est très orienté (Le Boucher est anti-cégétiste primaire), ce n’est pas être anti-cégétiste que de remettre en cause une décision personnelle du secrétaire général de la CGT .
Qu’il y ait une tendance social-démocrate à la CGT n’est pas une nouveauté, et sauf erreur, notre dernier congrès a été assez "houleux".
Ci-dessous l’analyse de camarades de la CGT, que je partage en partie
Patrice Bardet, militant CGT
remarque : je serai en grève (reconductible) le 20....sur les salaires et la retraite (dont les RS)
Convergence des luttes et grève interprofessionnelle :
la direction de la CGT a choisi son camp.
Depuis le 18 octobre, on ne « sentait » pas trop le chemin suivi par la direction confédérale pour s’opposer aux régimes spéciaux. Nous avions déjà soulevé à plusieurs reprises l’hypothèse qu’elle était en fait déjà prête à lâcher sur ce terrain en échange de quelques miettes de pénibilité…
Malheureusement, depuis hier, cela devient criant…
Nous n’allons pas répéter ce que les médias passent en boucle : la demande de rencontre de B.Thibault à X.Bertrand, l’acceptation de la négociation entreprise par entreprise en échange de la participation de l’Etat, ce qui n’est ni plus ni moins que la trahison de la lutte collective, et l’abandon direct des secteurs les plus faibles et des 37,5 ans de cotisations, la liquidation de fait des régimes spéciaux. La CGT citée jusqu’à l’écœurement sur toutes les radios, télés et journaux comme exemple de réalisme, de responsabilité, favorisant le déblocage et la sortie de crise, B.Thibault allant même jusqu’à annoncer que « la grève pourrait être raccourcie » alors même qu’elle n’était pas commencée ! Du jamais vu, une rencontre demandée (et obtenue, bien sûr) quatre heures à peine avant le début d’une grève reconductible… Et dès le lendemain matin, l’acceptation par X.Bertrand de l’offre de service de Thibault.
Nous disions il y a trois jours que l’enjeu était de faire coucher les directions syndicales. C’est fait. La direction de la CGT vient de gagner ses galons de respectabilité et de partenaire de négociation pour les mois et années à venir. De quoi faire saliver à l’avance les bureaucrates confédéraux, les élus comme les experts de l’ombre (fort nombreux à la CGT, on l’ignore trop souvent – c’est comme dans les ministères !).
Oh, bien sûr, il y a les précautions de style : « ce sont les assemblées qui décideront », « s’il n’y a pas d’avancées on continuera ». Mais on aura noté que la CGT a fixé comme délai un mois pour tenir les négociations d’entreprise, un mois de démobilisation qui nous mène… aux fêtes de fin d’année. Bien joué.
Les syndicalistes un minimum honnêtes ne se laisseront pas abuser. Pour la direction confédérale, il fallait aller vite, très vite, pour empêcher à tout prix la jonction avec les étudiants, la jonction avec la journée du 20 novembre qui avait tendance à se transformer en journée de grève générale, en grève politique anti-Sarkozy, en un front commun contre le paquet des mesures gouvernementales et leur cohérence.
Sarkozy et Fillon ont un programme général qu’ils développent de front dans tous les domaines, celui des grands monopoles et du MEDEF. Il s‘agit de la modernisation de la France impérialiste (gains de productivité, transformation de l’appareil d’Etat, relations sociales, idéologie, éducation etc.) pour l’adapter à la période moderne de la mondialisation généralisée, de la guerre économique mondiale. Et ce programme général, ils le développent sur tous les fronts en même temps : éducation (loi Pécresse), santé (franchises médicales), retraites, chasse aux sans-papiers, code du travail et contrat unique, « travailler plus pour gagner moins », appareil judiciaire etc.
Aussi, la convergence des résistances a quelque chose d’évident, de naturel pour tous les militants un minimum combatifs, tellement évident qu’à l’intérieur de la CGT, jusqu’au sein du CCN on a retrouvé des velléités (bien entendu, sans suites) de faire du 20 novembre une journée de grève nationale. C’est la volonté logique, normale, saine de mettre un coup d’arrêt au rouleau compresseur capitaliste, d’affirmer la force du mouvement ouvrier et populaire.
La direction de la CGT a explicitement choisi de s’opposer à ce mouvement, pourtant très fort. Le Reste (fédé des cheminots) a affirmé que la grève était sociale, pas politique. Le Duigou, sur France Inter ce mercredi matin a été encore plus clair, puisqu’il admet ouvertement la réforme des régimes spéciaux, en ne mettant en avant que des questions salariales... Nous donnons ci-dessous à nos lecteurs le moyen de juger par eux-mêmes en ré-écoutant l’émission dans sa totalité.
lire la suite Convergence des luttes et grève interprofessionnelle : la direction de la CGT a choisi son camp
8. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 08:55
en complément de l’article du Mondain, voici celui de Libération, assez anti-cégétiste lui aussi, mais qui donne un "éclairage" que je trouve pertinent sur les enjeux de la période
Patrice Bardet
1. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 10:28
tout est possible avec un homme qui voté oui pour le taité europen
2. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 11:01
En fait, il n’y a pas d’autres solutions que celle prise par la CGT pour éviter d’envoyer les militants et les grévistes au casse pipe... au vrai casse pipe. La route est longue et les perspectives politiques sont tellement peu réjouissantes qu’il convient de garder des forces et d’en gagner chez les travailleurs du privé. Il n’y a pas de mue à la CGT car le réveil pour la droite va être douloureux quand l’ensemble de la population va se réveiller sur des cotisations sur 41, 42 ans et les profits grimper encore.
La CGT a juste une meilleure appréciation du rapport de force que celle des Trade Union en Angleterre où Tatcher avait complètement laminé le pouvoir syndical après un conflit qui a pourri dans le plus profond de la conscience ouvrière au point qu’aujourd’hui l’Angleterre laborieuse vit encore avec ce traumatisme. Je rappelle tout de même que la population dans sa majorité a voté pour Sarko et qu’il faut laisser du temps au temps pour que la tendance s’inverse. Le fruit est trop vert pour passer à une offensive générale. Il faut donc cantonner la lutte et limiter les dégâts en réservant des forces pour la suite.
Bravo et merci à la CGT de préserver entière notre capacité d’action et de rassemblement.
3. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 11:47
je me rappelle la premiere reforme et j’en ai un gout amer dans 20 ans pourquoi pas on bougera ou dans 100 ans .reveillez vous .BERNARD THIBAULT ET SA DIRECTION BRADENT LES ACQUIS SOCIAUX AVEC LE GOUVERNEMENT.
4. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 11:55
Entre le casse pipe et la collaboration de classe, il y a plus qu’un pas !
5. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 13:40
83**25 tout est possible avec un homme ou une femme comme toi qui raconte des conneries !
JCG
6. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 14:02
86**218,enfin quelqu’un d’intelligent et qui en plus réfléchis avec autre chose que son antiCGTIsme de base.
Les syndcats britanniques ne se sont toujours pas remis des années Tatcher.Ils ont été laminés.
Et c’est exactement ce que cherche Sarko:l’affrontement direct aidé en celapar un cortége de journalistes bien pensants qui,tantôt dise que la CGT veux l’affrontement,tantôt qu’elle capitule pour pousser les adhérents aux actions extrémes.
La bataille des "régimes spéciaux" ne concerne pas que les cheminots,traminots,personnels de la RATP.
Il concerne tous le monde.Ce qui se pointe c’est l’allongement des années de cotisations,de la baisse des pensions POUR TOUS.
Il est important de gagner la bataille de l’opinion et pour le moment chacun d’entre nous peut voir que c’est loin d’être gagné.
Tous le mouvement social est sur une créte,cela peut basculer d’un côté ou de l’autre.
Alors je trouve qu’au lieu de cracher sur Thibault vous deviez être en train de diffuser des tracts,faire de l’information auprés des personnels du privé pour faire basculer du bon côté.Parce que si ça penche du côté de Sarko et de ses sbires ça en est fini du mouvement social et pour longtemps et pas seulement,ça en sera fini de tout changement politique et Sarko sera le roi pendant trés trés longtemps.
Mais c’est peut être trop fort,trop intelligents pour certains ou trop responsable.Responsable devrait pourtant être le maitre mot.Est-ce trop ?
Jean Claude Goujat
PCF Landes
PS:tout ça ne donne absolument pas quitus à Thibault
7. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 17:05
Entièrement d’accord avec toi.......la CGT l’a joué plutôt fine en la circonstance et tout le monde est mis face à ses responsabilités :
– les cheminots en AG de donner suite à leur mouvement ou pas en fonction du déroulement des négociations.
– le gouvernement qui d’un seul coup s’est vu refiler la patate chaude et doit siéger lors des négociations par entreprise ; dur pour des libéraux d’endosser le costume du représentant de l’Etat sur l’avenir d’entreprises commerciales !!! C’est important pour la bataille politique sur les services publics.
– les centrales syndicales seront les relais des cheminots face aux autorités et feront redescendre vers la base les éléments du débat.
– et enfin et ce n’est pas le moins important...les salariés du public et du privé....vont ils profiter de ce mois de négociations pour faire monter la question des salaires et des pensions dans leurs branches respectives ; la question de la pénibilité du travail sera t-elle travaillée pour que d’autres catégories que les cheminots en bénéficient ?
Jean-Philippe VEYTIZOUX
8. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 20:43
si c’est cela une "analyse", alors, il ne fallait pas lancer la grève du tout !
Les abandons de la direction de la CGT se lisent bien dans la déclaration commune des fédérations, faite après la lettre de Thibault (avaient-elles le choix, après pareil coup ?)
La lettre de Thibault est très claire : il y a bien abandon de la notion de durée de cotisation (le "non-dit", à ce niveau de responsabilité est très significatif. Les 40 ans sont implicitement acceptés contre quelques aménagements
Bernard Thibault écrit au ministre du Travail
Les fédérations ont rectifié "le tir" (au pigeon ?) en rappelant
Mais on peut se tortiller comme on voudra, mais quel espoir de "négocier" quoique ce soit sans établir un rapport de force ?
Déjà, l’éparpillement des luttes sur la période 13/11 au 20/11 était un coup très dur pour la nécessaire convergence des luttes, - à laquelle le gouvernement n’aurait pas pu résister- mais là ? Quels dégâts cela va-t-il faire chez les camarades cheminots ? Ils vont repartir au "premier coup de sifflet" de Thibault dans le mois qui suit comme les soldats de la guerre de 14 ?
Patrice Bardet, militant CGT
remarque : si critiquer l’action réformiste de Thibault, Le Duigou et consorts, c’est faire de l’anti-cégétisme, ou du "gauchisme", on peut se demander quand aura lieu la chasse aux "moutons noirs", comme à la CFDT !
Pour ma part, je n’ai pas oublié l’épisode du TCE
Traité Européen : NON, c’est NON !
ni que l’alliance avec la CFDT nécessite tous les compromis
la stratégie d’union avec la CFDT est une connerie
9. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 15 novembre 2007, 21:02
Quel acharnement contre B. Thibaut ! On ne peut pas en constater autant contre Chérèque !
Un peu de clairvoyance de J.P. Veytizoux ne fait pas de mal !
Oui la tactique peut surprendre mais elle est assez fine pour arriver à ce qu’explique son précédent post !
Je joints le communiqué commun du jour des fédé cheminots, pour donner suite à mon premier post de ce matin 4h20 77***40 et contenant le communiqué d’hier.
Toujours parfaitement clair et sans ambigüité !
Les fédérations syndicales de cheminots se sont réunies ce jour, jeudi 15 novembre 2007, afin de faire le point sur l’action des cheminots et les suites à lui donner.
Après la grève exceptionnelle du 18 octobre, les cheminotes et les cheminots se sont à nouveau fortement mobilisés ces deux derniers jours (63,2 % tous collèges le 14 novembre et 45 % le 15 novembre). C’est une participation massive dans le cadre d’un mouvement reconductible.
L’ampleur de cette participation à la grève montre la forte détermination des cheminots à défendre leur régime spécial de retraite. Cette mobilisation porte aussi sur l’exigence du développement du Service Public, du Fret SNCF, de l’Emploi à statut et l’augmentation du pouvoir d’achat.
Face à cette mobilisation, le gouvernement a été contraint de concéder des négociations tripartites gouvernement, directions d’entreprises et organisations syndicales, comme demandé par l’ensemble des organisations syndicales de cheminots le 22 octobre dernier.
Les fédérations CGT – CFDT – FO – CFTC – UNSA – CFE/CGC considèrent que cette annonce du Ministre du Travail doit maintenant se traduire par un contenu et un calendrier précis à la SNCF.
Nos fédérations exigent la pérennité de notre régime spécial de retraite et de ses droits.
Dans ce cadre, les fédérations CGT – CFDT – FO – CFTC – UNSA – CFE/CGC demandent par courrier, adressé ce jour au Ministre du Travail, que soit organisée dès demain la première réunion qui aura pour objectif de préciser les points qui seront négociés tout au long du processus ainsi qu’un calendrier précis.
En tout état de cause, ce sont les cheminots dans les assemblées générales qui décideront de la suite à donner à l’action et de l’évolution de la situation.
Le rapport de forces, l’unité devront être maintenus pour gagner nos revendications.
En ce sens, nous devons aussi poursuivre nos échanges avec l’opinion publique sur la justesse de notre action qui va dans le sens de l’intérêt de l’ensemble des salariés de ce pays et du service public.
Nos fédérations appellent les cheminots, réunis en assemblées générales, à reconduire la grève pour une nouvelle période de 24 heures.
Paris, le 15 novembre 2007
10. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 16 novembre 2007, 08:48
Thibault, il faut regarder du côté de la CES pour décrypter ses positions, comme Le Digou, c’étaient des OUIISTES. Ceci dit personne ni même lui ne peut mesurer exactement l’état du mouvement social : j’approuve pour le moment sa prudence, car le terrain est miné par des syndicats environnants prêts à tout lâcher : en 95 c’était l’"extrêmiste" FO, EN 2003, la CFDT... JdesP
11. Les ambiguïtés de Bernard Thibault, leader du mouvement de 1995, 16 novembre 2007, 10:30
Salarié de FT c’est avec ecoeurement que je ne vois plus la revendication de 37,5 ans de cotisations qu’encore les militants de la cgt défendaient en 1995 dans les tracts et les manifs ;
C’est avec ecoeurement que pendant la greve de 2003 contre la réforme fillon ,j’ai vu a toutes les AG,les responsables cgt refuser la reconduction du mouvement et sa convergence.
Le discours sur les negociations,sur les avancées c’est du cinema pour la base ,mais en réalité ;les cheminots sont lachés !
10ans de militantisme cgt,et ça laisse des traces....mais,non je ne suis pas un anti cgt primaire,je suis un salarié qui defend ses interet de classe et pas ceux des permanents.
Damien
9. négocier...., 16 novembre 2007, 12:10
aaah il aime ça négocier bernard , discuter des heures dans les salons des ministères a se faire rouler dans la farine.
LA PREUVE , Xavier BERTRAND dit que la porte est toujours ouverte pour discuter et au même moment son chef dit a la tribune de l’Assemblée Nationale qu’il ne transigera pas.
Thibaud propose de discuter ? " comment donc , je vous en prie avec joie d’autant qu’on très embétés avec des couacs politiques depuis 2 mois , les étudiants la carte judiciaire , CNE
logement , montée de la pauvreté , blabla sur le pouvoir d’achat.... alors si vous pouvez nous éviter une montée des grèves et qu’on nous jette des pierres. Merci monsieur THIBAUD.
Manque de bol la base n’est pas daccord et elle n’a pas été consultée pour son initiative.
Son attitude pour la SNCM, m’est restée en travers. Chapeau a Jean Paul ISRAEL qui s’est bien battu , sans l’aide de son SG qui n’a dénié venir que pour la défaite et l’enterrement de ce beau service public.
Non vraiment a la cégett faudra penser a y mettre un SG qui bande.
A son actif , il oralise plutot bien et connait ses dossiers.
Mais pour la lutte et mobiliser les travailleurs.......
andré 18
10. ...un journal aussi fielleux que le Monde à l’égard de la CGT... , 16 novembre 2007, 13:39
« Je trouve vraiment désopilant que des intervenants de Bellaciao se forment leur analyse de"classe" dans le Monde.... » Tu as raison c’est plutôt problématique que certains camarades se réfèrent à un journal aussi fielleux que le Monde à l’égard de la CGT et des luttes en général, pour appréhender la réalité des luttes en cours. Il y a mouvement entre la base et la direction confédérale ce qui me parait parfaitement normal, sachant que ce sont les AG qui décideront des suites du mouvement. En face ils sont à l’affût de la moindre faille dans l’unité que nous construisons chaque jour.
11. La posture du « tout ou rien » n’a jamais été celle de la GGT !!, 16 novembre 2007, 14:27
La posture du « tout ou rien » n’a jamais été celle de la GGT. Rien dans la démarche de la CGT rappelle le « recentrage » qu’Edmond Maire avait imposé à la CFDT à la fin dans les années 1970, voila le genre d’affirmation qui relève plutôt de l’amalgame et du mensonge, que les sociaux démocrates en perte de vitesse voudrais nous imposer pour brouiller les pistes quant à leur responsabilité dans l’état actuel du rapport de forces à gauche, et le prix à payer des successives alternances sans alternative. C.Barbeitos