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Les bourgeois se foutent des gesticulations de la classe ouvrière : cette dernière vote toujours pour les politiciens bourgeois

Publie le mardi 2 novembre 2010 par Open-Publishing
9 commentaires

de Steve

Comme cela sera le cas aujourd’hui aux États-Unis, les électeurs votent toujours pour les politiciens que les bourgeois leur présentent.

Ainsi, on peut souvent entendre les bourgeois donner l’excuse que les hommes politiques en place ont été élus démocratiquement lorsqu’ils font la vie dure à la classe ouvrière.

Je m’interroge depuis longtemps sur ce phénomène des gens qui votent contre leurs intérêts en votant toujours pour des individus ou des partis collés sur la riche élite bourgeoise capitaliste.

Il y a bien sûr l’idée de la protection à tout prix du statut social personnel, fut-il plus valorisant que celui d’une toute petite minorité de citoyens.

Il va falloir un jour sortir des sentiers battus si l’on veut une société dans laquelle tous ont un revenu décent pour une vie digne et décente sinon ces sentiers battus deviendront des bourbiers.

Messages

    • C’est LA question ! J’ai maintenant 26 ans et je pense que jusqu’à ma mort je n’aurait tjrs pas trouver LA réponse !
      Il n’y aurait pas un mec plus malin please.
      Je vais me coucher.

    • Pourquoi des millions de gens soutiennent des politiques contraires à leurs intérêts ?
      Oui c’est l’une des questions essentielles qui se posent à nous.

      Chacun construit la réalité en fonction de ses passions, de ses désirs, ce qu’il pense être ses intérêts, prend des décisions sans nécessité véritable, ce qui produit des majorités changeantes séduite le plus souvent par des approches démagogiques surfant sur la demande d’un moment.

      L’homme est un animal mimétique. Il désire à travers les autres comme l’a bien analysé le philosophe anthropologue René Girard. Aussi sa conception de son propre intérêt peut lui être contraire de manière inconsciente mais surtout inavouable. Chacun croit désirer par lui même et être autonome. Il n’en est rien, il suffit pour s’en convaincre d’observer les phénomènes de modes et de foule. La plupart de nos contemporains subissent une forte aliénation qui est produite par l’idéologie dominante, laquelle est menée par des gens qui y ont réellement intérêt et font en sorte qu’elle soit relayée à tous les niveaux et dans toutes les catégories de la vie sociale : la production, la consommation, le marketing, le spectacle permanent (presse, radio, télé, publicité, etc), l’organisation de l’espace, l’esthétique urbaine etc. Des exemples simples viennent soutenir cette analyse : pourquoi, tout d’un coup des gens qui n’en ont absolument pas l’usage ni la nécessité acquièrent un gros 4x4 si ce n’est pour se valoriser, se donner une image, s’imaginer faire jeu égal avec les plus fortunés qui s’offrent ce genre de joujou pour se différentier.

      C’est la même chose en politique, de nombreuses personnes ne votent pas pour tel ou tel parce qu’ils ont véritablement réfléchi aux programmes proposés, soupesé le pour et le contre ; ils votent en fonction de l’idée qu’ils se font d’eux mêmes, du désir (totalement mimétique) d’appartenir à un monde (celui des dominants) auquel ils n’appartiendront jamais mais auquel ils s’illusionnent d’appartenir par leur vote. "Je vote à droite, je soutiens une politique qui favorise la richesse, donc quelque part je suis parti prenante de ce monde là, qui sans moi, ne pourrait pas dominer". C’est de la pure aliénation où se mêlent des éléments contradictoires (ambition déçue, haine de soi, négation de l’autre, exacerbation du moi, ressentiment, bêtise pure, manque de conscience politique, ignorance de ce qui se joue vraiment, vision à court terme, etc) qu’il est malheureusement difficile de combattre en dehors d’une révélation individuelle qui est toujours très violente et qui ne peut se faire calmement que dans le cabinet d’un psy.

      Le système dominant a compris cela et en joue parfaitement. Je ne fais ici que survoler le sujet. La complexité est extrême et c’est pour cela qu’il est difficile de lutter contre l’idiotie généralisée.
      On a pas beaucoup de marge de manœuvre : Il ne faut pas cesser de mettre les gens en face des contradictions, révéler les choses qui sont masquées, lutter contre le mensonge et la tromperie permanente, évoquer l’aliénation généralisée pour que chacun envisage qu’il puisse en être victime, susciter la prise de conscience. c’est un très long et permanent travail car comment lutter contre une imbécillité qui se prend pour une intelligence ?

  • tout simplement nous luttons pas avec les memes armes !
    les bourgeois disposent des missiles financiers illimités et nous nous battons avec des fourches en bois ; voila tout :
    notre morale nous interdit d’utiliser les memes armes qu’eux car autrement....
    juste une idée : si la CGT avec les 700 000 adhérants crée une banque pour les travailleurs ? je vous laisse imaginer la panique ....
    en fait ,ce qu’il faut c’est donner des idées meme si elles sont farfelus comme la mienne

  • Dans une situation de pessimisme généralisé, les politiciens bourgeois peuvent être remplacés par les fascistes !

    Quand comprendra-t-on, qu’au lieu de défendre "des acquis", ce qui est un combat de vaincus d’avance, il faut au contraire revendiquer l’extension de nos droits et viser de nouvelles conquêtes ?!

    Quand allons-nous cesser de rechercher des excuses : "pas facile de mobiliser" "individualisme" "bagnole, télé, crédits " "Chérèque, Thibault, Mailly" pour ne pas crier haut et fort que nous produisons tout, que le profit, c’est le vol du travail et que nous voulons tout. QUAND ?

  • Nous kolkhoziens et kolkhoziennes nous liquidons la classe des koulaks. Vivement la dictature du prolétariat camarades.

  • l’édifice est ainsi construit

    Le haut

    Le Milieu

    Le bas

    Au milieu les bourgeois , ils voudraient bien être en haut mais ceux d’en haut ne le veulent car si ceux du milieux montent ceux du haut risquent de descendre et ça ils ne le veulent pas

    Ceux du milieu ne veulent pas absolument pas descendre

    Ceux d’en bas ne souhaitent pas forcément monter . Pour quoi faire ? Mais ils aimeraient bien être soulagés de toute cette merdre supérieure qui les écrase .

    Alors ils tapent du balais au plafond .

    Ha ? c’est pas convaincant .....