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Les doutes (tous les coups sont permis !)

Publie le lundi 9 avril 2007 par Open-Publishing
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Les derniers chiffres annoncent cinquante pour cent d’indécis.
En clair, un électeur sur deux s’amuse à ne pas indiquer son choix définitif aux sondeurs. Et comme on n’a, de toute façon, aucune certitude sur la sincérité de celui des deux qui répond, il devient compliqué de prévoir quoique ce soit.

Si j’en crois ces sondages, José Bové est soit à 4%, soit à 52 et il est donc élu dès le premier tour. Si ça se trouve c’est lui le Président et il ne s’en doute même pas ! (Comme quoi, il ne doit pas vraiment croire à une victoire aussi rapide, lui qui s’est habitué depuis longtemps à la ténacité). Remarquez, pour une fois, on aurait un Président qui a déjà connu la prison et qui ne craint pas d’y retourner pour ses idées. Ça nous changerait du précédent.

Chirac, tu prends n’importe quelle période de sa carrière, tu trouves soit un non-lieu soit un certificat d’intouchable (quand ce n’est pas un Juppé condamné tout seul pour n’avoir jamais prévenu le président du RPR puis de l’UMP de l’origine de tout cet argent à disposition).

Nicolas Sarkozy, en bon élève de la Chiraquie [et avec Pasqua comme parrain] a déjà commencé son ascension en la matière avec les travaux à prix tout doux de son appartement et le terrain soldé et gardé au chaud pour aider un promoteur ami dans le besoin (il s’agit du terrain sur lequel se construira la résidence dans laquelle Nicolas Sarkozy deviendra propriétaire. A ma connaissance, le candidat UMP n’a toujours apporté aucune explication valide dans ses deux dossiers).

Pour apprendre plus vite et égaler ses aînés, il a rassemblé derrière lui une belle collection de repris de justesse dont il vient d’acquérir une pièce unique : Bernard Tapie.

N’empêche qu’il s’hypnotise tellement avec les courbes qu’on lui vend, ça le met dans une telle confiance cette victoire statistique, qu’il commence à montrer son vrai visage.
On avait commencé à l’apercevoir, vous vous en souvenez, avec cette histoire des Renseignements Généraux qui auraient enquêté à propos de ses opposants politiques.
En France, les détournements des moyens de l’Etat, on doit être habitué parce qu’on ne dit plus rien. Dans une Présidentielle américaine, la presse n’aurait pas laché le morceau jusqu’au retrait de sa candidature. Ici, c’est passé comme une lettre à La Poste [du moins quand c’était un service public].

Mais, par exemple, à l’époque, s’il avait entendu dire que Ségolène a violenté François et que celui-ci a fini par quitter le domicile conjugal, il aurait fait quoi ?

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