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Les enfants au travail. Où ? En france !
Publie le jeudi 22 juin 2006 par Open-Publishing4 commentaires
L’entreprise accueillant un apprenti junior de 14 ans devra lui verser une gratification correspondant à 20% du Smic au-delà de 20 jours de stage, selon un projet de décret.
La publication du décret es prévue "courant juillet", selon le ministère du Travail.
Le projet de décret, dont l’AFP a eu copie, porte sur la formation d’apprenti junior, instaurée par la loi du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances. Alors que sa mise en oeuvre doit intervenir à la rentrée prochaine, elle est contestée par une majorité de syndicats d’enseignants.
Le texte prévoit, pour la première année consacrée dès 14 ans à un "parcours d’initiation aux métiers", que, "lorsqu’un stage professionnel excède 20 jours de présence dans la même entreprise, y compris de manière discontinue", il donne lieu au versement d’une gratification de 20% du Smic par heure d’activité.
Cette gratification ne soustrait pas l’entreprise au remboursement éventuel des frais de nourriture et de transport.
Les élèves de 14 ans sont admis dans une formation d’apprentissage junior, "sur leur demande et celle de leurs représentants légaux", précise le texte.
Toujours sous statut scolaire, ils sont suivis par un tuteur, qui peut être le chef de l’entreprise ou un salarié ayant au moins un an d’ancienneté.
L’élève peut ensuite, avec l’accord de son représentant légal, signer un contrat d’apprentissage standard, à partir de 15 ans, s’il en est jugé apte, et il a alors le statut d’apprenti.
Il peut demander aussi à mettre fin à sa formation en apprentissage pour reprendre sa scolarité. Il subit alors un bilan approfondi et "intègre la classe qui correspond à son niveau", indique le décret.
Quinze branches professionnelles ont signé jeudi avec le ministère délégué à l’Emploi un engagement à accueillir des élèves de 14 ans pour ce parcours d’initiation aux métiers, à partir de la rentrée scolaire 2006-2007.
Les entreprises, notamment des secteurs du bâtiment et des travaux publics, hôtellerie, commerce et distribution, transports, s’engagent à veiller à l’articulation des enseignements généraux, technologiques et des périodes de stage professionnel.
20 jours gratos !!!!!! et après 20 % du smic ....
Bsr Cozette !
Messages
1. > Les enfants au travail. Où ? En france ! , 22 juin 2006, 19:51
" LES MAITRES DE FORGES , LE RETOUR "
....Très mauvais film !
Ce que ne semblent pas comprendre ceux qui cautionnent ces mesures rétrogrades, c’est qu’un jour, elles pourraient bien concerner leurs propres enfants, "repèrés" depuis la maternelle, grâce aux délires Sarkosiens.
Flash
1. > Les enfants au travail. Où ? En france ! , 22 juin 2006, 23:10
ou l’effet du balancier, ou de la roue qui tourne. d’accord avec vous.
2. > Les enfants au travail. Où ? En france ! , 23 juin 2006, 15:35
Le gouvernement "socialiste" de Jospin avait transposé en 2001 une directive européenne dans la loi française, autorisant le travail "léger" des enfants dès 13 ans.
Pour la droite, n’aurait-il pas été dommage de ne pas donner de suite à cette avancée du droit...?
2. > Les enfants au travail. Où ? En france ! , 25 juin 2006, 15:02
Je suis passée par l’apprentissage à 14 ans, juste après mon certificat d’études primaires. On ne nous appelait pas des apprentis "juniors" car c’était l’âge normal pour entrer en apprentissage. J’ai préparé mon brevet tout en travaillant dans un atelier de confection, mon premier bac (le bac de première portait sur le programme intégral de l’année de première dans toutes les disciplines, pas seulement le français) en travaillant comme vendeuse, ainsi que le bac série philosophie l’année suivante, en empruntant chaque année les livres du fils de mes patrons, lycéen qui me précédait d’une année. Ensuite, travaillant toujours, mais de façon mieux adaptée pour poursuivre aussi des études (grâce au bac j’ai pu avoir un poste de surveillante en lycée dès la deuxième année, ayant appris par hasard comment y accéder), j’ai passé une licence, ai travaillé ensuite comme maîtresse auxiliaire tout en préparant le CAPES. Par rapport à mes collègues enseignants qui ne sont, pour la plupart, jamais sortis de l’école depuis la maternelle et ne connaissent rien des réalités du monde non scolaire , je suis très heureuse de notre ancien système de l’apprentissage à 14 ans.
Quand je vois des élèves de 14 ans qui subissent l’école, pourrissent des classes entières et empêchent leurs camarades d’étudier, je me dis que les bons sentiments qui maintiennent à l’école des jeunes de 14 ans contre leur gré sont de la folie : ces jeunes qui n’accrochent pas à un savoir théorique perdent leur temps et sabotent chaque année les études d’une trentaine de leurs camarades, alors qu’il leur serait plus profitable d’entrer en apprentissage et d’employer ce temps à apprendre un métier manuel. Ceux qui ne sont pas plus intéressés par un métier manuel que par les études n’ont aucune raison de rester à l’école où ils ne font que saboter les études des autres sans rien en retirer de positif pour eux-mêmes. Le collège ne doit plus devenir une simple garderie où certains jeunes perdent le goût du travail.
Les études à partir de l’âge de 14 ans doivent être VOLONTAIRES, sinon c’est un effroyable gâchis pour tout le monde . L’apprentissage à 14 ans est très bénéfique pour les jeunes qui ne sont pas intéressés par les études théoriques et qui veulent exercer un métier manuel sans perdre leur temps .