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Les quelques 800.000 enseignants que compte l’Education nationale votent ce mardi dans toute la France pour élire leurs représentants syndicaux.
Les enseignants vont élire leurs représentants dans les commissions administratives paritaires. Le dépouillement aura lieu vendredi et les résultats seront rendus publics samedi par le ministère de l’Education.
Il s’agira de la première élection professionnelle à l’Education nationale -bastion syndical de la Fonction publique- depuis l’important mouvement social contre la réforme des retraites du printemps 2003.
Les enseignants avaient pris une part très importante dans cette mobilisation.
Il s’agira aussi de la première élection professionnelle à l’Education nationale depuis décembre 2002 alors que les syndicats ne cessent depuis cette année-là de dénoncer la politique budgétaire du gouvernement.
Ce scrutin aura donc valeur de test quant au moral des enseignants et à leur confiance dans les syndicats, en premier lieu via le taux de participation qui sera constaté.
En décembre 2002, la Fédération syndicale unitaire (FSU) gardait une position largement dominante, loin devant la CFDT, ou encore l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA). La FSU, à travers ses différentes organisations syndicales enseignantes, avait ainsi recueilli 43,94% des voix dans le premier degré et 46,65% dans le second degré
Suivaient, dans le premier degré le SE-UNSA (24,26%), le SGEN-CFDT (10,11%), le SNUDI-FO (7,91%), Sud-Education (4,86%), le SNE-CSEN (3,95%), l’UNSEN-CGT (1,54%), Avenir de l’école-CGC (1,31%), le SCENRAC-CFTC (1,1%) et enfin la FAEN (1,02%).
Dans le second degré, le SNES-FSU arrivait en tête (38,56% des voix). Le SGEN-CFDT arrivait en deuxième position (12,41% des voix), suivi du SNALC-CSEN (7,86%), du SNEP-FSU (6,68%), du SNFOLC (6,35%), du SE-UNSA (6,14%), du SNETAA-EIL (5,89%), de l’UNSEN-CGT (5,07%), de Sud-Education (4,7%), du SNCL-FAEN (2,51%) ou encore du SNUEP-FSU (1,41%).
Le taux de participation était en légère baisse par rapport à 1999 avec 67,14% dans le premier degré (contre 70,86% en 1999) et 64,96% dans le second degré (contre 64,98% précédemment). Avec PARIS (AP)
Messages
1. > Les enseignants aux urnes, 8 décembre 2005, 15:43
– Le SNALC est un syndicat de droite.
– Le SGEN-CFDT, l’UNSA sont des syndicats jaunes, qui ne défendent pas le statut des personnels.
– Le SNES a une lourde responsabilité dans l’échec de la grève sur les retraites de 2003, en ne lançant pas d’appel à la grève du bac.
Aujourd’hui, dans sa profession de foi pour le 6/12/2005, l’abrogation de la loi Fillon pour les retraites est absente des revendications : c’est donc cohérent, le SNES ne revinendra plus sur cette revendication.
– FO et SUD ont maintenu cette revendication du retour à 37.5 années.
– la CNT éducation existe également, même indépendament des élections.
1. > Les enseignants aux urnes, 8 décembre 2005, 19:36
Correction.
Le SNUIPP est une taupe du SNES lesquels, tous les deux sont à gauche, gauche, et peu fiables.
FO et SUD incarnent le syndicalisme révolutionnaire. Dire NON par principe. Cela fait-il avancer le débat ?
Le SE-Unsa et le SGEN-CFDT sont des syndicats dits "traditionnels" qui pronent la réflexion et éventuellement la négociation. Le SGEN-CFDT l’a payé très très cher en 2003...
En ce qui concerne les autres syndicats, ils ne sont pas du tout représentatifs.
2. > Les enseignants aux urnes, 8 décembre 2005, 19:42
Correction :
merci pour le trait d’humour :
Une revendication de 37.5 ans de cotisation et c’est la "révolution" ?
Je ne comprends pas ce qu’est un syndicat dit "traditionnel".
En langue de bois, ca veut dire jaune, non ?
3. > Les enseignants aux urnes, 8 décembre 2005, 23:57
Nouvelle correction :
Ne pas dire NON par principe, ni OUI par habitude.
Les grandes grèves de 2003 n’ont servi strictement à rien si ce n’est faire perdre des salaires et faire des économies substancielles à l’état.
De plus, n’importe quel économiste censé dira qu’avec une retraite au bout de 37,5 annuités, on va dans le mur.
Par contre, la réponse du gouvernement est navrante et ne fait payer que les salariés. De plus, nous, les fonctionnaires, étions relativement épargnés et avec cette réforme, tout nous est "tombé" dessus d’un seul coup.
L’allongement de la durée de travail est un levier, mais il n’est pas le seul : plusieurs articles économiques en ont parlé.
4. > Les enseignants aux urnes, 10 décembre 2005, 12:16
Le SNETAA est majoritaire en Lycée Professionnel.......
Il est contre l’apprentissage en Lycée Professionnel.
Ne parlons pas de l’apprentissage dés 14 ans.