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Les grandes manoeuvres de la bourgeoisie...

Publie le mercredi 4 mai 2011 par Open-Publishing
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Il nous faut lire et relire Marx-Lénine et aussi Castro aujourd’hui devant l’attaque guerrière du capitalisme mondialisé en crise permanente . La côte d’ivoire, la Libye , L’assassinat-exécution de Ben Laden , L’attentat de Marrakech etc ... après le Honduras , l’impérialisme mène une offensive mondiale pour essayer de sortir de sa crise par des méthodes guerrières comme il en a l’habitude à chaque fois qu’il est mis en cause dans son développement historique .

Nous vivons un moment très fort de la lutte de classe , initiée après la chute du mur de Berlin et de l’Union Soviètique, car les possédants ne savent plus comment contrôler les 7 milliards d’individus sur terre,bientôt 9 à l’horizon 2025. La soldatesque est donc utilisée pour freiner le mouvement émancipateur des masses et si possible le faire régresser. Obama-Sarko-Cameron ont pris la tête de cette stratégie guerrière et essayent de l’amplifier pour faire peur aux peuples en lutte,y compris sur leur propre territoire. On peut dire que pour l’instant ils sont à l’initiative et qu’ils remportent quelques victoires momentanées grâce à leur armée professionnelle qui exécutent sans état d’âme les rebelles et même les populations civiles à l’aide de drones télécommandés. Les médias sont aussi "domestiqués" comme faire valoir de cette stratégie justifiant les frappes mortelles au nom de la soi-disant liberté démocratique qui habille en réalité la rapacité du capitalisme pour s’emparer des richesses par la force et réduire les peuples en exploités permanents.

Cette agressivité démontre le peu de solutions qu’a le capitalisme occidental pour résoudre sa crise financière , et sa fuite en avant guerrière est lourde de menaces pour la paix du monde. Cette 3ème guerre mondiale larvée enclenchée par les Etats-Unis avec la guerre d’Irak n’a pas de fin et elle va s’étendre partout si le mouvement révolutionnaire et progressiste reste l’arme aux pieds en spectateur attentiste figé devant les lois d’airain du FMI et des marchés financiers des gros actionnaires.

Les révoltes arabes de 2011 sont une première mobilisation progressiste, mais elles se heurtent à la réalité économique du chômage de masse que le capital a mis en place dans ces pays pour les assujettir aux dogmes capitalistes de la mondialisation. Comment se sortir de ce piège sans une révolution communiste qui mette à bas le capitalisme ? Les masses veulent du concret même avec des discours de Liberté et de vote démocratique , sans la mise au travail de tous il n’y aura pas de possibilité de développement industriel et agricole qui permette de répondre aux besoins essentiels des populations . Là est le défi des révolutionnaires pour résoudre les problèmes sociaux et la mise en mouvement créative des nouvelles générations assoiffées de bonheur sur terre et non au paradis.

Les peuples occidentaux , américain et européen , choyés par le capital sur le dos de peuples africains et asiatiques au siècle dernier, subissent eux aussi le chômage de masse et la précarité . Le temps n’est plus aux conquêtes sociales des trente glorieuses mais plutôt à leur suppression.La baisse tendancielle du taux de profit oblige les gros actionnaires richissimes à forcer les gouvernements à leur solde à une politique de rigueur drastique immédiate et sans concession même marginale . Ces gros capitalistes mènent donc une lutte de classe rapide en détruisant les acquis sociaux jour après jour sans aucune retenue . La mondialisation leur permet de faire pression en délocalisant sans vergogne et en jouant sur l’inégalité sociale des peuples . Notre devoir de progressistes révolutionnaires est donc de les contrer en les empêchant de nuire par l’action de masse , mais aussi en imaginant la fin concrète de leur système d’exploiteurs maffieux.

Toute cette réalité offensive du capitalisme oblige le mouvement révolutionnaire à se remettre en cause , à diversifier ses méthodes de luttes diverses et variées , à combattre efficacement le système capitaliste par une lutte de masse intense jusqu’à sa mise à mort.Cette lutte de classe pseudo pacifique ,alors que la bourgeoisie emploie les grands moyens, s’attise de jour en jour avec de plus en plus de drames que les suicides en entreprises reflètent en partie. Les jeunes générations , avec ce système capitaliste en perdition, aspirent à un autre avenir que de devenir un Kamikaze forcé par la pauvreté ou un chômeur permanent qui devient délinquant par nécessité.

Face aux grandes manoeuvres actuelles des grandes bourgeoisies mondialisées nous devons rester fidèles aux enseignements de nos théoriciens révolutionnaires et faire preuve d’imagination et de créativité révolutionnaires pour sortir l’humanité de cette société mortifère sans avenir qui détruit notre maison commune "la terre" .

bernard SARTON ,section d’Aubagne

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