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Les ouvrières ne se laissent pas faire

Publie le dimanche 29 février 2004 par Open-Publishing

L’entreprise Hotrifa a été victime de la mondialisation sauvage. Quelques années après sa création, l’investisseur hollandais l’a déclarée en faillite. Il a ensuite disparu, gardant les bénéfices, et laissant les salaires, loyers et factures impayés.

Il faut préciser que la Tunisie, comme les autres pays, cherche à attirer les capitaux étrangers en leur offrant pendant les premières années des conditions fiscales très avantageuses.

Pour des personnes peu scrupuleuses, cela permet de créer une société, en tirer tous les bénéfices possibles pendant cette période, et l’abandonner ensuite, quitte à recommencer la même chose ailleurs. Les ouvrières de Hotrifa ont décidé de ne pas se laisser faire et se mobilisent depuis le 7 janvier pour faire valoir leurs droits.

N’ayant que peu de ressources, elles ont besoin de soutiens et de personnes pour relayer leur message.

Contact : tunisiecso.hotrifa@laposte.net
tel : 216 22 67 58 37 ou 216 97 23 91 37
Maison mère hollandaise : Strijbos