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Les premices d’une nouvelle semaine noire
Publie le dimanche 12 octobre 2008 par Open-Publishing4 commentaires
La Bourse de Tel-Aviv chute de 7,68% à l’ouverture
JERUSALEM - Le TA-25, principal indice de la Bourse de Tel-Aviv, fermée depuis mercredi en raison de la célébration de Yom Kippour, a enregistré dimanche une baisse brutale de 7,68% à l’ouverture, dans le sillage des autres places boursières.
L’ouverture de la Bourse avait été reportée de 45 minutes à la suite d’une baisse de plus de 5% lors des échanges préliminaires à l’ouverture.
La chute des cours s’est ensuite accélérée en cours de séance, le TA-25, qui regroupe les 25 principales capitalisations du marché, reculant de 8,59% à 729, 40 pts, vingt minutes après l’ouverture.
Le Tel-Tech, qui regroupes les valeurs de sociétés de haute technologie, était en chute libre, perdant 15,55% à 143.55 pts.
Selon le règlement de la Bourse de Tel-Aviv, si le TA-25 enregistre un recul de plus de 12%, les cotations seront interrompues pour la journée.
"Il n’y pas a pas de raison de s’angoisser. Il n’y a aucune raison d’agir de manière irrationnelle. Si nous continuons à agir avec responsabilité, l’économie israélienne pourra surmonter la crise mondiale", a affirmé le Premier ministre Ehud Olmert, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
Le ministre des Finances, Roni Bar-On, a également tenté de rassurer le marché en affirmant que, depuis la création de l’Etat d’Israël, il n’avait pas été porté aux intérêts des épargnants, et qu’il "continuerait à en être ainsi".
Le gouvernement a, dans l’immédiat, exclu une intervention directe sur les marchés ou l’octroi de garanties pour les dépôts bancaires.
Mardi, la banque centrale d’Israël avait annoncé une baisse surprise de son principal taux directeur, de 0,5%, à 3,75%, pour tenter d’atténuer les effets de la crise financière mondiale sur l’économie israélienne.
Cette crise pourrait remettre en cause la plus longue période de croissance de l’histoire d’Israël, qui dure depuis six ans.
12 octobre 2008 11h26
http://www.romandie.com/ats/news/081012092615.3i42deh2.asp
La Bourse du Caire perd 9% à l’ouverture
LE CAIRE - Le principal indice de la Bourse égyptienne, le CASE-30, a plongé de 9.01% , à 5.157 points, à l’ouverture de la semaine dimanche.
Le CASE-30 a perdu plus de 20% de sa valeur la semaine dernière, clôturant à 5.667 points jeudi.
L’indice a enregistré une forte baisse, à près de 5.000 points, à l’ouverture dimanche avant une légère reprise à 5.157 points.
"En dépit des prix attractifs, la prudence est toujours recommandée en raison de la tourmente sur les marchés régionaux et mondiaux", a affirmé la société de courtage Sigma Securities sur son site internet.
12 octobre 2008 11h04
Messages
1. Les premisses d’une nouvelle semaine noire : , 12 octobre 2008, 12:03
V’là les "miracles" boursiers maintenant. On y croit autant qu’aux autres, tiens !
"La Bourse de Tel Aviv l’a échappé belle cette semaine. Tandis que les Bourses mondiales descendaient aux enfers suite à des réactions irrationnelles, le Tel Aviv Stock Exchange était pour l’essentiel de la semaine fermé ! C’est une forme de miracle auquel nous avons assisté, mais la Bourse pourrait décrocher ce matin. Réponse dans 30 minutes.
Pour parer à toute éventualité, la Banque d’Israël est prête à injecter – si nécessaire – des capitaux dans les fonds propres de banques fragilisées. Le Ministre des Finances, Roni Bar-On, a précisé vendredi que le système bancaire israélien est stable et bien capitalisé."
http://www.israelvalley.com/news/20...
Et sur ce site, c’est écrit aussi ça :
Simone Veil est candidate à l’Académie Française le 20 Novembre 2008.
"Son travail dans le cadre de la coopération scientifique entre les deux pays a été couronnée de succès. Le succès exemplaire de la coopération des Instituts Weizman et Pasteur doit beaucoup à son acharnement."
http://www.israelvalley.com/news/20...
Mmm... cet institut devient une "Shit List" (http://www.masada2000.org/shit-list.html), une vraie, celle-là, autant que les Nobel de la Guerre, pardon, de la Paix...
2. Les premisses d’une nouvelle semaine noire, 12 octobre 2008, 12:39
Des dirigeants politiques mal placés pour rétablir la confiance
Depuis des mois, en fait depuis presque un an, les Banques Centrales font ce qu’elles peuvent pour calmer la tempête financière révélée en août 2007 : au fur et à mesure que se développaient les dégâts causés par les subprimes et leur titrisation, elles ont appliqué avec constance et détermination des recettes connues (et qu’on avait ignorées en 1929) : baisse des taux aux Etats-Unis et injection massive de liquidités pour parer au credit crunch.
Pendant des mois, les autorités politiques -en France, en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs- ont été absentes, muettes ou mensongères, en tout cas inopérantes et sans doute contre-productives. Dans chaque pays, pour des raisons de politique intérieure, elles ont nié, évité, minoré, considéré comme réglée, une crise dont on a peine à croire qu’elles n’en percevaient ni l’ampleur, ni les conséquences possibles.
Il y a trois semaines, lorsqu’il est apparu que les cinq plus grandes banques d’affaires américaines étaient en faillite ou en grande difficulté, rejointes par AIG (premier assureur américain) et que, dans le même temps, commençaient à tomber des indicateurs économiques réellement inquiétants (baisse de l’activité économique, montée du chômage, etc), tout le monde s’est réveillé.
Au plus mauvais moment, à quelques semaines de l’élection présidentielle américaine, c’est-à-dire au début de la séquence où, pour quelques mois (le temps de l’élection et celui de l’installation d’une nouvelle administration), il n’y a plus vraiment de direction dans le pays-clé de la crise.
En quelques heures, à partir du 15 septembre, tous les dirigeants du monde se lèvent comme un seul homme. En ordre dispersé, bien sûr.
Tandis que ses confrères font sans doute pareil dans leur coin, Nicolas Sarkozy donne de la trompette et du tam-tam à l’ONU, le 23 septembre, puis à Toulon, le 25.
Beaux discours : en substance, ça va mal, c’est grave, très grave, parce qu’il y a méchants qui ont dévissé quelques boulons et font rudement tanguer l’avion. D’ailleurs, on va les retrouver et on n’hésitera pas à les balancer dans le vide, sans siège éjectable, ni parachute doré. Mais, l’avion est bon, il y a un pilote qui tient fermement les manettes, donc rien à craindre. Fermez les écoutilles, serrez-vous la ceinture. Ouf !
Pendant les péroraisons, la crise continue. La grippe financière ne connaissant pas plus de frontières que la grippe aviaire, et le pire n’étant jamais le moins sûr, la contagion s’étend.
Elle est portée par deux facteurs aggravants : d’un côté, le Plan de sauvetage de 700 à 1.000 milliards de dollars, concocté par le Secrétaire au Trésor américain, est d’abord repoussé par les députés puis, finalement adopté, ne rétablit pas la confiance ; de l’autre, plusieurs banques européennes (Fortis, Dexia, Royal Bank of Scotland, Hypo Real estate, etc) commencent à être mises à mal. Sans compter un Etat, l’Islande, quasiment mis en faillite. Du coup, financiers, boursiers et gouvernants s’affolent.
Les Bourses dévissent et s’ensuit le krach de la semaine passée.
Du côté des gouvernants, on discourt en continu à la télé comme le ferait un sauveteur pour maintenir un mourant en éveil -dire tout et n’importe quoi, l’essentiel étant de parler- et, du bord du gouffre, on convoque à la hâte des sommets : les G4 succèdent aux G7, précédés par des “j’ai tout compris“, “j’ai convoqué l’Euro-groupe“ et “j’ai décidé de garantir jusqu’au dernier sou“, G8, G12, G20. Touché, coulé.
*
Ces gens se battent, il faut le reconnaître. Leurs poches sont vides, sauf celles sous les yeux. Mais, jusqu’ici, ils échouent à rétablir et la confiance et la situation.
Parce qu’ils s’y sont pris trop tard. Mais surtout, parce qu’ils tournent à vide. Ils ne s’intéressent pas ou ne comprennent rien aux conséquences des politiques libérales qu’ils mènent en aveugles depuis bientôt 30 ans : ils croient ou disent avoir à faire à des débordements, à des comportements, à des phénomènes dangereux mais périphériques au capitalisme, quand c’est le cœur même de ce qu’ils ont mis en place et du système qu’ils servent qui est en cause.
L’absence de régulation internationale rend leur action quasi-impossible, l’interdépendance consécutive à la mondialisation la rend inopérante au niveau national. Bien sûr, chacun entend agir en concertation avec les autres, mais seul.
Mme Lagarde a ainsi expliqué ce samedi matin que "chacun de nos marchés (était) différent en termes de taille, de réglementation, en termes d’acteurs, donc il ne faut pas imaginer qu’on aura une réponse harmonisée qui sera la même pour tout le monde".
Au bout du libéralisme, il n’y a plus place ni réelle marge de manœuvre pour les Etats. Encore moins pour les groupes d’Etats. L’Europe en a donné de tristes preuves depuis quelques jours.
Pas de marge de manœuvre ? Si, tout de même, il y en a une : l’argent présent et à venir de la chair à canon économique, les contribuables et leurs enfants. Les dirigeants actuels des grands pays sont prêts à tout pour éteindre le feu, sans remettre en cause leur idéologie.
Peu avares de jésuiteries et puisqu’“Il faut que tout change pour que rien ne change“, comme l’écrivait Lampedusa, ils sont même disposés à faire semblant de trahir leur idéologie, à nationaliser, si besoin est, le système bancaire, en en faisant supporter le coût aux contribuables contemporains et aux générations futures. Quitte à re-privatiser dans quelque temps. Avec, jurent-ils de belles plus-values. Demain on rase gratis.
A la guerre, on appelle ce type de manœuvre un repli stratégique. Pas un changement de stratégie, de modèle ou de paradigme, comme disent les sachants et les importants.
Or c’est bien de cela qu’il s’agit. C’est bien un changement de modèle idéologique qu’il s’agit d’opérer pour rétablir la confiance.
Les dirigeants actuels ne sont effectivement pas les mieux placés, idéologiquement, intellectuellement et moralement, pour le conduire. Pas un n’a évoqué une réforme d’ampleur. Pas un n’a remis en cause ce système. Pas un n’a remis en question son propre fonctionnement. Pas un ne s’est admis responsable et coupable.
Et ils voudraient qu’on retrouve confiance...
PS - S’agissant du rétablissement de la confiance des marchés, ce n’est pas la réunion vendredi des grands argentiers du G7 et du FMI qui fera bouger les lignes : le communiqué final sonne creux, évocant des principes, sans détailler aucune action concrète.
Du coup, l’Euro-groupe, réuni ce dimanche à Paris, est condamné à prendre des décisions spectaculaires : il est question de nationaliser systématiquement les grandes banques de la zone Euro qui viendraient à être en difficulté et, surtout, de garantir les prêts inter-bancaires, dont la paralysie bloque aujourd’hui l’économie. Cher, très cher, mais pas sot.
http://carnetsdenuit.typepad.com/carnets_de_nuit/2008/10/des-dirigeants.html
3. Les premisses d’une nouvelle semaine noire, 12 octobre 2008, 15:20
Succes ou echec ?
La Bourse du Caire clôture en baisse de plus de 3%
LE CAIRE - La Bourse égyptienne a clôturé dimanche en baisse de plus de 3%, après un redressement de son principal indice, le CASE-30, qui avait plongé de plus de 9% après l’ouverture.
Le CASE-30 de la Bourse du Caire et d’Alexandrie a terminé la journée à 5.492 points, en baisse de 3,1%.
L’indice vedette a perdu plus de 20% de sa valeur la semaine dernière, clôturant à 5.667 points jeudi, dernière séance avant le week-end en Egypte.
Après l’ouverture dimanche, l’indice a chuté à près de 5.100 points avant de se redresser.
Orascom Construction and Industries (OCI), la valeur vedette du marché pesant pour 20% du CASE-30, a chuté de 1,12%.
"En dépit des prix attractifs, la prudence est toujours recommandée en raison de la tourmente sur les marchés régionaux et mondiaux", a affirmé la société de courtage Sigma Securities sur son site internet.
L’indice a perdu plus de la moitié de sa valeur en six mois, après l’avoir presque doublée ces quatre dernières années, à presque 12.000 points en mai.
12 octobre 2008 15h08
http://www.romandie.com/ats/news/081012130823.cuzsydm3.asp
4. Les premices d’une nouvelle semaine noire, 12 octobre 2008, 23:38
On s’en tape de la crise, saisissons la chance qui nous est offerte de briser nos chaînes. Virons tous ces pantins. Il n’y a aucun moyen de "moraliser" le capitalisme car le capitalisme est le problème. Celles et ceux qui ne le comprennent pas vont le payer au prix fort.