Les riches aiment raconter les misères des grands malades pour se dérober de leur devoir de justice

Depuis quelques années plus que jamais, les médias "mainstream" nous inondent de reportages sur des jeunes et des moins jeunes atteints de maladies chroniques. Il est évidemment triste de voir des gens qui vivent de telles épreuves.

Cependant, on ne parle guère de ceux qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts et qui vivent la pauvreté au quotidien. Ceux-là, s’ils sont présentement en santé, ne le seront plus pour longtemps s’ils ne voient pas d’amélioration à leur situation en accédant à un revenu leur permettant de s’alimenter convenablement et de chasser l’inquiétude constante qui mine leur vie.

Le message des riches à ces gens-là est le suivant : "Même si tu n’as pas un rond, pense à ceux qui sont toujours malades".

Et cela vaut aussi dire en sous-entendu : "Nous les riches, nous ne sommes pas intéressés à la justice socio-économique."

Pendant ce temps, les partisans du chacun pour soi et de la liberté personnelle que les mêmes médias encouragent comme ceux du réseau liberté Québec, eh bien, ces derniers ont à accepter lorsqu’ils vont aux États-Unis de se faire fouiller le cul dans les aéroports pour leur "sécurité". Et ces chauds partisans de la "liberté" acceptent cette humiliation sans rechigner.

C’est vrai, il y a de méchants "extrémistes islamistes" cachés un peu partout prêt à leur faire un mauvais sort. Nos Québecois du réseau liberté Québec devrait plutôt se demander qui fait de l’argent avec toutes ces nouvelles mesures de sécurité. En effet, il n’y a pas eu d’attentats terroristes aux États-Unis depuis 2001 et ceux du 11 septembre 2001 demeurent on ne peut plus nébuleux quant à leur origine.