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Les syndicats capitulent, pas les personnels ! (Fédération éducation CNT)

Publie le lundi 24 novembre 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

La CNT Education prend acte de la capitulation des centrales syndicales
face aux mesures Darcos. Après une première journée de mobilisation le
20 novembre, l’heure est à la reconduction de la grève à Paris,
Montpellier, Dijon, Vaulx-en-Velin..., dans le nord des Hauts de Seine,
les Bouches du Rhône...

Pourtant, les organisations réunies en conclave intersyndical ce lundi 24/11, déposent les armes. Manifester un mercredi, c’est un recul inacceptable et un mépris pour tous les grévistes qui avaient au contraire insisté sur la nécessité de reconduire au plus vite le mouvement. Seule la grève permet de se rencontrer, de réfléchir, de débattre entre nous et de décider collectivement.

Les différentes AG prévues cette semaine sauront porter la colère des
personnels face à cette décision qui ne peut se comprendre autrement que
comme une désertion.

En ce qui la concerne, la fédération CNT des Travailleurs de l’éducation ne cèdera pas sur les revendications portées depuis la rentrée par un
nombre croissant de collègues. Les militants de la CNT, impliqués dans
cette mobilisation, loin des manœuvres d’appareils, porteront un
message simple : pour gagner une bataille, encore faut-il la mener !

C’est tout le sens de notre syndicalisme de lutte et de notre soutien à
tous les secteurs qui ont décidé ou qui décideront de reconduire la
grève dès cette semaine.

C’est à ceux et celles qui travaillent et qui luttent de décider de leur
mouvement !

Paris, le 24/11/2008

Plus d’informations sur :
 htpp ://www.cnt-f.org/fte

Messages

  • Bravo, j’ai participé le 20.11 à une manif à Epinal avec mon fils, collègien en classe de 3ème, et ce, en tant que parent d’élèves.
    Il ya une attente de beaucoup de profs, de personnel de l’éducation nationale, d’élèves, de parents, conscients de son effondrement.
    J’en suis sûre et il faut effectivement faire fi des directives des centrales syndicales.
    Que notre lutte s’intensifie !
    Une arrière petite-fille de " Partageux de la Commune de Paris "

  • Si "c’est à ceux et celles qui travaillent et qui luttent de décider de leur mouvement" alors ces chers militants de la CNT feraient bien de s’y mettre un peu et de corriger leurs piles de copies en retard !

    • Il n’y a pas de permanent à la CNT pas comme certains buros qui cassent les luttes et qui n’ont pas vu d’élèves depuis des années. Je trouve ta remarque déplacée et très maladroite, au moment où la destruction du service public d’éducation prend des proportions jamais atteintes. Les camarades en luttes ont besoin de notre soutien plein et entier.

    • Tout à fait, c’est n’importe quoi le premier post.

      Ils viennent d’où tous ces ministres, et Sarkozy ? Et celui qui a écrit le premier post ?

      Ils ont su profiter de l’école publique, laïque et gratuite pour s’instruire, se former, pendant que les enfants des prolos (vu l’âge des ministres) s’en allaient travailler avec un CAP en poche, pour que ces messieurs-dames de la haute caressent de leur derrière les bancs de l’université payée par notre travail le plus souvent inintéressant et ennuyeux.

      Alors respect à notre école publique. Il est normal et louable de se mobiliser pour elle, garante de notre liberté d’expression, de notre émancipation face à l’homme exploiteur. Ca devrait être un devoir de chaque citoyen qui a bénéficié de notre Ecole.

      C’est quand même pas de la faute à l’école si certains ont fait le mauvais choix en 2007 d’installer un Sarkozy qui ne nous voulait que du mal. Tout le monde savait qui il était et de quoi il était capable. Il n’est pas l’homme de la situation de crise. Ce ne sont pas des méthodes de droite capitaliste qu’il nous faut pour y faire face, mais bien une politique de gauche pour limiter la casse chez les salariés, de loin les plus vulnérables. La droite en est incapable, plus soucieuse de gaspiller l’argent des autres que le sien, si on en juge par les nombreux dérapages budgétaires qui ont lieu en ce moment à l’Elysée, notamment au niveau de l’informatisation des services (pour nous surveiller ???) qui passe de 1 milliard prévu à plus de 2,5 milliards d’euros. Qui paie ??? Devinez !!!

    • Effectivement, le premier post , signé "coco bel oeil" n’apporte pas gand chose aux débats, à part de révéler une hostilité incompréhensible aux enseignants syndicalistes de la CNT-Education...

      Hélas, la plupart des enseignants, syndiqués ou non, se rendent compte aujourd’hui que les grandes directions syndciales les mènent dans l’impasse, en refusant d’affronter ce gouvernement, historiquement dangereux pour le service public.

      Ses projets de "réforme" sont maintenant connus, de la maternelle à l’université :

        Fermeture de l’école maternelle.
       Mise en place de réseaux d’école primaires (EPEP) sous la coupe de politiciens locaux.
       mise en place d’une transmission très pauvre des connaissances, au collège et au lycée.
       Destruction du baccalauréat comme examen national et anonyme.
       Université placée sous la coupe du patronat, dans le cadre de l’"autonomie"des établissements.
       Destruction du statut de la Fonction Publique et des statuts particuliers d’enseignants.

      Malgré la violence inouie de cette agression, la riposte syndicale est inexistante en cette fin novembre...Et les grandes directions syndicales osent demander aux enseignants de voter pour elles début décembre !

      Seuls les syndicats CNT et SUD envisagent de sortir de la stratégie perdante des "journées d’action" en proposant la grève reconductible.

      Que dire des autres directions syndicales dans l’Education Nationale ? Finalement, ne se résignent-elles pas à la régression sociale sarkozyste ?

  • surtout vous gènez pas pour mettre le feu. les enseignants vous attendent et vous appellent à gorge déployée. Idem pour Besancenot. les grandes gueules ne devraient pas rester des grandes gueules. si tel est le besoin ultime et imprescriptible des enseignants de remettre ça demain matin, allez-y. lancez vous. On comptera les points.

    • N’inverse pas les rôles STP. C’est aux bureaucrates que l’on n’a rien demandé. Personne ne leur a demandé d’accompagner la casse sociale orchestrée par le MEDEF et le gouvernement. Les militants de SUD de la CNT et autres syndicalistes de la base sont les premiers avec les autres personnels et les élèves à subir les conséquences de cette politique réactionnaire. Leur but n’est pas de « foutre le feu » mais d’éteindre les incendies allumés par des irresponsables. Ils souhaitent une autre école et ils la construisent aussi à travers les luttes.
      Choisis ton camp « camarade », la sociale ou la barbarie ! Tu peux aussi poster tes commentaires sur le site du Figaro, ils y seront plus à leur place.

  • " Seule la grève permet de se rencontrer,de réfléchir,de débattre entre nous et de décider collectivement ".

    Donc, sans grève vous ne réfléchissez pas ? vous ne débattez pas ? vous ne vous rencontrez pas ? vous ne décidez pas ?

    Heu.....vous en faites beaucoup de grèves ?

    LE REBOURSIER