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Les syndicats ouvriers et la révolution sociale
Publie le lundi 30 janvier 2006 par Open-Publishing22 commentaires
Les syndicats ouvriers et la révolution sociale
L’ACTION DIRECTE
EXTRAIT, LES SYNDICATS OUVRIERS ET LA RÉVOLUTION SOCIALE.
2001
Le syndicalisme révolutionnaire possède une méthode d’action bien à lui : l’action directe. Il est, je crois, nécessaire d’en donner une définition aussi précise que possible. Cela me paraît même d’autant plus nécessaire que des erreurs de compréhension au sujet de l’action directe sont plus graves et risquent d’être plus dangereuses.
Qu’est-ce donc que l’action directe ? Une action individuelle ou collective exercée contre l’adversaire social par les seuls moyens de l’individu et du groupement. L’action directe est, en général, employée par les travailleurs organisés ou les individualités évoluées par opposition à l’action parlementaire aidée ou non par l’Etat. L’action parlementaire ou indirecte se déroule exclusivement sur le terrain légal par l’intermédiaire des groupes politiques et de leurs élus. L’action directe peut être légale ou illégale. Ceux qui l’emploient n’ont pas à s’en préoccuper. C’est avant tout et sur tous les terrains, le moyen d’opposer la force ouvrière à la force patronale. La légalité n’a rien a voir dans la solution des conflits sociaux. C’est la force seule qui les résout.
L’action directe n’est pas, cependant, nécessairement violente, mais elle n’exclut pas la violence. Elle n’est pas, non plus, forcément offensive. Elle peut parfaitement être défensive ou préventive d’une attaque patronale déclenchée ou sur le point de l’être, d’un lock-out partiel ou total, par exemple, déclaré ou susceptible de l’être à brève échéance.
Quelques exemples me semblent nécessaires pour bien fixer les esprits :
1. L’ouvrier qui discute avec son patron, soit pour conserver des avantages acquis, soit pour faire triompher des revendications nouvelles, fait un acte d’action directe. Il se place, en effet, seul, directement en face de son employeur sans recourir à des concours étrangers au conflit social : parlementaires, arbitres, etc.
Qu’il obtienne ou non satisfaction, que le patron reconnaisse de bonne foi le bien-fondé des desiderata qui lui sont soumis et accorde satisfaction ou qu’il les rejette, il y a toujours action directe. Que le patron cède par impuissance momentanée ou par calcul -ce qui est fréquent - ou bien qu’il résiste, parce qu’il se croit assez fort pour braver la force collective qu’il sent derrière l’ouvrier qui réclame et discute, il y a, de la part de l’individu qui mène la lutte sur ce terrain, action directe.
Que la discussion reste courtoise, qu’elle dégénère en dispute et même en rixe, l’action de l’ouvrier reste, dans tous les cas, une manifestation d’action directe. C’est la discussion de classe.
Ce que l’ouvrier ne doit pas perdre de vue dans cette discussion, c’est son devoir de classe. Il ne doit jamais céder de terrain à l’adversaire. Il ne doit conquérir des avantages qu’en conservant sa dignité d’homme. Il ne doit, à aucun prix, vendre sa conscience, ni ses connaissances professionnelles, même s’il est miséreux, en acceptant de recevoir en échange de sa trahison : un poste de commandement ou de maîtrise, un salaire occulte supérieur à celui de ses camarades, etc., etc.
Composer avec le patron, recevoir de lui des satisfactions personnelles refusées aux autres, c’est commettre un acte de trahison vis-à-vis de ses frères de misère et de travail. Si on ne se sent pas capable de résister aux propositions mielleuses du patron, il vaut mieux se taire que de se faire l’instrument, même inconscient, de l’asservissement des camarades.
L’ouvrier qui se charge de revendiquer ses droits et ceux de ses camarades doit avoir un profond sentiment de ses devoirs de classe. S’il les ignore il doit les apprendre avant d’agir.
2. Le syndicat peut, bien entendu, employer collectivement, le même moyen de lutte. Il doit se conduire de la même façon que l’ouvrier qui agit seul. Lui non plus ne doit ni promettre, ni donner à l’adversaire des concours moraux et techniques qui renforceraient la puissance patronale au détriment des ouvriers. Un syndicat qui accepterait que ses membres, contrôlés ou non par lui, pénètrent dans les organismes de direction et de gestion capitalistes ne pourrait plus, en aucun cas, pratiquer l’action directe, puisque les intérêts des ouvriers et des patrons, même inégaux, se confondraient.
La discussion collective de classe ne peut donner lieu ni à compromis, ni à abandon. Elle peut revêtir tous les caractères de la discussion individuelle. Cependant, elle diffère de celle-ci qur un point important. Tandis que l’acte individuel, qui s’exerce souvent dans en milieu, réfractaire à l’esprit de classe, ne comporte généralement que le renvoi ou le départ volontaire de l’ouvrier lésé mais impuissant, la discussion collective de classe aboutit presque toujours, en cas d’insuccès, à la grève, si les forces ouvrières sont alertées, cohérentes et organisées pour la lutte prévue et en vue des batailles à livrer.
Dans tous les cas, la grève est un acte grave. Il convient de n’utiliser cette arme qu’à bon escient, avec circonspection, en toute connaissance de cause, après un examen très attentif de la situation et de la position du conflit, de ses conséquences possibles. Il convient aussi de se rendre compte des résultats qu’on peut atteindre, des conditions exactes de la lutte à engager, des répercussions en cas de succès ou d’insuccès.
Lorsque, par exemple, la décision de grève est prise, il faut mettre tout en oeuvre pour rendre effective la cessation du travail, agir avec vigueur, courage et méthode. Une grève victorieuse est un facteur de développement, de rayonnement et d’attraction pour l’organisation syndicale. Par contre, une défaite diminue, généralement, la confiance et la combativité des individus. Elle provoque souvent la désertion des syndiqués. Elle émousse toujours leur ardeur et leur esprit de solidarité.
3. L’ouvrier qui, au cours d’un conflit social, décide d’accomplir, selon sa conscience, un acte de destruction ou mise hors d’usage du matériel ou des outils de travail, qui exerce une action violente sur un représentant de la force adverse ou un de ses camarades inconscient de son devoir de classe, fait aussi un acte d’action directe. Il se peut qu’on en discute la valeur, il est impossible, cependant, d’en méconnaître ou d’en nier le caractère.
Il semble bien qu’un tel acte ne doit avoir lieu que s’il est réellement un facteur de succès, de réussite de l’action engagée. Dans le cas contraire, si l’acte est inconsidéré ; s’il est une simple manifestation de mauvaise humeur ou de colère, il risque de desservir - et souvent considérablement - le mouvement en gestation ou en cours.
Avant d’employer ce moyen d’action - qui peut cependant s’imposer - l’individu doit se rendre compte, par avance, de la portée de son acte, de ses conséquences probables. Il ne doit l’accomplir que s’il l’estime réellement utile au succès de la cause qu’il défend.
Se laisser aller à l’accomplissement irraisonné d’un acte de violence ou de sabotage, inutile ou inopportun, c’est faire preuve de faiblesse, d’inéducation, d’incompréhension ; c’est prêter le flanc à l’adversaire et, souvent, justifier la violence adverse, même si on est provoqué, ce qui arrive couramment.
4. Un syndicat peut, lui aussi, décider d’employer la violence et le sabotage. Toutefois, il ne saurait en imposer l’exécution à ceux de ses membres qui n’accepteraient pas ces moyens de lutte ou qui ne désireraient pas les utiliser eux-mêmes.
Dans ce cas, seule la conscience de chacun décide pour l’accomplissement des actes reconnus nécessaires. Il est bon que les participants ou exécutants soient seuls au courant des projets, des tentatives à exécuter et arrêtent entre eux les moyens d’action. Le secret est de rigueur. Seuls, ceux qui ont décidé d’agir dans le bien commun sont juges de leurs actes. Par contre, les autres sont juges des résultats. Ils ne doivent pas hésiter à en condamner l’emploi à nouveau, si les résultats sont défavorables à la cause commune. Pas plus qu’une collectivité n’a le droit de s’opposer aux actes nécessaires, des individualités qui se prétendent conscientes ne doivent perpétrer des actes qui vont à l’encontre du résultat recherché. C’est affaire de conscience et de circonstances. Ce qui était mauvais hier peut être excellent demain et vice versa.
5. L’homme qui abat un tyran, un oppresseur redoutable, par quelque moyen que ce soit, accomplit aussi un acte d’action directe, bien qu’il ne s’attaque pas au régime lui-même et qu’il ne mette que très rarement ce régime en péril. Il agit directement contre un adversaire social particulièrement redoutable.
6. Un groupement peut être appelé à agir dans les mêmes conditions. Dans ce cas, il est nécessaire que les participants acceptent cette façon de mener la lutte, comme ils le feraient pour un acte de sabotage, de violence ou de destruction collective. Les conditions dans lesquelles cet acte doit s’accomplir sont les mêmes que celles qui sont exposées au paragraphe 4. Un tel acte peut parfois s’imposer et devenir un facteur important et même décisif du succès en période révolutionnaire.
Comme on le voit, l’action directe peut se présenter sous des aspects très différents, suivant les circonstances et les buts poursuivis.
Si l’on tient compte des exemples qui précèdent on peut dire qu’elle revêt les caractères suivants : discussion individuelle ou collective de classe ; grève avec ses multiples aspects ; sabotage et sévices contre le patronat et les ouvriers inconscients ; attentats contre un oppresseur ou un groupe de représentants du pouvoir.
De même qu’il peut y avoir discussion de classe sans grève, il peut y avoir grève sans sabotage, sans sévices, sans chasse aux renards. Une seule de ces manifestations caractérise l’action directe. Il suffit qu’elle s’exerce individuellement ou collectivement, de classe à classe, sans recourir à des forces étrangères au conflit lui-même.
En période révolutionnaire, l’action directe prend immédiatement le caractère de grève générale insurrectionnelle. Elle a pour but de permettre à la classe ouvrière de s’emparer des moyens de production et d’échange qui assurent, en tout temps, la continuité de la vie sociale. Dans ce cas, l’action directe devient nécessairement violente puisqu’elle s’exerce contre un adversaire qui se défend par la force.
Elle est le premier acte révolutionnaire d’un prolétariat qui vise à remplacer le pouvoir politique existant par l’organisation sociale, après avoir détruit la propriété individuelle et instauré la propriété collective. Elle s’oppose à l’insurrection, arme des partis politiques, qui tous, sans exception, ont pour but de prendre le pouvoir et de le garder.
L’action directe est la seule et véritable arme sociale du prolétariat. Nulle autre ne peut, quelqu’emploi qu’on en fasse, lui permettre de se libérer de tous les jougs, de tous les pouvoirs, de toutes les dictatures, y compris la plus absurde d’entre elles : celle du prolétariat.
Quoi qu’en disent nos adversaires de classe, l’action directe n’est nullement, on le voit, un acte ou une série d’actes désordonnés, brutaux, violents sans raisons ni motifs, destructeurs pour le plaisir ou la satisfaction de ceux qui les accomplissent. J’affirme, au contraire, que l’action directe est ordonnée, méthodique, réfléchie, violente quand il le faut seulement, dirigée vers des buts concrets, nobles et largement humains.
Mais pour que cette méthode puisse être employée avec chances de succès, il est absolument indispensable que les individus acquièrent une conscience élevée et que l’organisation syndicale dispose de tous les rouages qui lui sont nécessaires pour agir par ses propres moyens et en toutes circonstances.
Pierre Besnard
transfère CNT-AIT
Messages
1. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 30 janvier 2006, 18:01
BEAU COURS DE TACTIQUE INDIVIDUELLE ET PARFOIS COLLECTIVE .
Apres avoir lu ce texte , on se demande si on vit sur la meme planete ou bien à la meme epoque !
On se de mande surtout à quoi cela peut bien servir ?
Ce texte est pour moi une apologie de l’action individuelle , il veut bien conceder du bout des levres que le syndicat peut faire la meme chose , j’y retrouve presque un gout de ce que l’on appellait la jambisation , qui consistait chez fiat , dans les années 70 , a loger une balle dans le genou d’un petit chef , ou d’un jaune , ce qui (en dehors du fait que quelques individus sont devenus boiteux ) n’a pas fait avancer d’un iota la conscience de classe des travailleurs italiens , mais a servi à declancher une repression feroce contre tout le mouvement syndical , et pas que chez FIAT .
LECON A TIRER : LES PROVOCATEURS AU SERVICE DU PATRONAT EXISTENT TOUJOURS !
claude de toulouse .
1. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 30 janvier 2006, 18:55
Il est exact que l’on peut se demander très concrètement à quoi sert se type d’action. Au niveau de l’adrénaline que ça procure je suis certain que c’est efficace, mais au-delà de ça il est exact que ça ne fait pas avancer la marche vers un monde nouveau.
Claude de Toulouse qui a raison quant a ce constat ne va pourtant pas jusqu’au bout du raisonnement. En effet, si ce type d’action individuelle, spontanée et totalement inefficace trouve encore des partisans c’est très probablement du à l’impuissance, quand ce n’est pas la trahison, des organisations syndicales et politiques qui ont la prétention de représenter les intérêts des salariés mais qui en fait perpétuent le salariat. Traiter de provocateurs et autres agents du patronat les malheureux qui croient à de telles actions nous ramène aux pires heures du stalinisme du PCF.
Il n’est pas absurde de faire l’hypothèse que si, l’organisation des salariés était crédible et efficace, si les luttes étaient démocratiquement organisées et efficaces, il n’y aurait pas place pour ce délire.
Rémi la Garonne
2. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 30 janvier 2006, 19:52
Rappel : EN 1791, la loi Le Chapelier interdit les syndicat au nom de la liberté.
Au départ, donc, le syndicalisme est illégal.
Et donc son origine est bien considérée comme criminelle par le pouvoir, et d’ailleurs n’importe quel pouvoir (stalinien ou non).
Je suis complètement d’accord avec ce commentaire : Après la mort des syndicats, il ne reste plus grand chose que la solution desespérée de l’action directe individuelle.
Mais elle ne peut plus être violente à notre époque.
D’une part, parce que la repression en face serait trop forte, et d’autre part parce qu’il existe de nombreuses autres solutions non violentes , défensives et beaucoup plus redoutables.
Exemple, en cas de licenciement, refus de quitter les lieux. C’est difficile en raison des techniques de plus en plus sophistiquées de contrôles d’accès, mais cela aurait un impact terrible.
jyd.
2. on attend que Pierre Besnard nous montre l’exemple !, 30 janvier 2006, 19:55
Je trouve aussi ce texte inutilement provocateur, voire nuisible à l’action.
Ne serait-ce parce que Pierre Besnard y met deux conditions :
– pour que cette méthode puisse être employée avec chances de succès, il est absolument indispensable que les individus acquièrent une conscience élevée
– que l’organisation syndicale dispose de tous les rouages qui lui sont nécessaires pour agir par ses propres moyens et en toutes circonstances.
La CNT, qui existe depuis 1946, n’a jamais réussi à faire acquérir une "une conscience élevée" à un nombre significatif "d’individus" : combien d’adhérents ? combien véritablement "conscientisés" ?
La CNT cherche à se démarquer des confédérations syndicales : pourquoi pas ! Mais elle passe son temps à taper sur la CGT dont elle est issue.
Il est de bon ton d’avoir une posture "révolutionnaire" : la CNT fait la preuve de son isolement par rapport à la classe ouvrière. En presque 60 ans d’existence, elle reste groupusculaire.
Je ne suis même pas convaincu que les militants CNT adhèrent à ce discours : combien sont passés à l’action ? Et plus encore, aux actes de sabotage ou de violence physique ?
Il faudrait plutôt se poser la question de la faiblesse du syndicalisme.
Si l’on prend l’exemple de la CGT : 700.000 adhérents (53% du privé). Admettons que chaque syndiqué influence 2 autres salariés (ou privés d’emploi, qui sont aussi des salariés).
Soit donc au grand maximum 2 millions de salariés.
Les salariés sont environ 20 millions.
Ne pensez vous pas que la solution est dans le renforcement du syndicalisme ? Adhérer au syndicat, c’est participer aux décisions communes. C’est très différent de simplement être entraîné dans une action ponctuelle.
Imaginons la force que nous aurions si 20 millions de salariés étaient syndiqués ? Si 20 millions d’adhérents au syndicat décidaient d’une action commune ? Croyez vous encore qu’il y aurait besoin de violence individuelle ?
Imaginez vous la force irrésistible que nous serions tous ensemble ?
Construire cette force me semble la priorité absolue. Donnons nous en les moyens !
Patrice Bardet, militant CGT
1. > on attend que Pierre Besnard nous montre l’exemple !, 30 janvier 2006, 20:15
Avec des "si" Patrice tu as tout à fait raison, leproblème c’est que ça ne marche pas avec des "si". Les syndicats actuels sont complètement verrouillés, ce qui explique qu’ils sont de plus en plus désertés... Franchement Patrice crois tu, a par toi et quelques autres, que l’on va adhérer à un syndicat pour faire changer les choses. Mais discute autour de toi, vois comment les gens réagissent, ils ne croient plus en ce structures bureaucratisées et ossifiées.Il suffit d’ailleurs de voir comment les luttes sont menées et trahies. Ton obstination, au demeurant fort sympathique, à vouloir croire aux syndicats dans leur forme actuelle, et "dans ce qu’ils pourraient faire" a quelque chose de pathétique et somme toute de pas du tout efficace.
Tant pis, on t’aime bien, tu es tout de même un bon militant comme les directions syndicales les aiment, tu es même leur caution démocratico-radicale.
Rémi la Garonne
2. > on attend que Pierre Besnard nous montre l’exemple !, 30 janvier 2006, 21:29
Les syndicats sont les seules organisations permanentes de travailleurs existantes.
Les moments de lutte peuvent faire surgir certaines autres formes d’organisation plus adéquates sur le moment (comités de grêve, fonctionements en AG, les vieilles coordinations, etc) mais ce ne sont pas des organisations permanentes. On en pense ce qu’on veut mais c’est comme ça.
Il n’existe pas d’autres formes actuelles d’organisations de travailleurs dans les entreprises.
Les syndicats actuels doivent aller vers la fusion afin d’essayer de reconstuire (constuire) l’organisation des travailleurs que devrait être "LE" syndicat. Se battre afin de non seulement approfondir la démocratie au sein des syndicats mais également aller vers leur fusion est essentiel, fondamental.
La CGT, Patrice a raison, est très souvent la seule organisation possible et puissante existante, il s’agit donc de la développer, d’aller là où sont ceux qui se bougent même si on trouve que les tactiques ne sont pas toujours les meilleures (et qui d’ailleurs peut pretendre avoir recette magique ?) . Mais paralellement il n’est pas interdit si il existe ici ou là des CNT voir beaucoup plus gros des SUD, ou certains syndicats FO ou CFDT non patronaux , de mener en pemanence des batailles unitaires, d"avoir des relations fraternelles, proposer quand celà est possible des formes d’organisation communes.
Le syndicalisme en France est bien en peine et tout doit être fait au contraire pour aller vers un rassemblement des forces existantes du moment que l’independance face au patronat est claire.
Les intersyndicales doivent developper quand celà est possible des structures communes d’organisation pour les syndiqués.
Les questions posées par les quelques amis de la CNT peuvent aussi bien être posées à l’interieur d’une grande organisation syndicale démocratique. Créer un syndicat par courant politique est litteralement suicidaire. Et pas très futé même si être minoritaire n’est pas toujours marrant. D’ailleurs il y a paradoxe des fois de voir que dans les grandes confederations concurentes existent finalement dans chacune d’entre elle les mêmes courants, les mêmes éventails d’opinions, de conceptions du syndicalisme, tel ou tel courant étant plus ou moins dominant. Ce qui fait difference étant finalement des logiques d’auto-reproduction de l’organisation.
Pour l’unité CGT-SUD-CNT + les syndicats FO et CFDT qui sont sur une ligne d’independance vis à vis du patronat.
Copas
3. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 30 janvier 2006, 22:01
Oui vous avez raison tous les patrons sont de profiteurs des moins que rien et tous les employés sont des victimes c’est bien, c’est grand, c’est objectif mais une question pourquoi hurlez vous contre le chomage .. Plus de patrons c’est la joie.
Si seulement vous mettiez en évidence les Entreprises qui fonctionnent , si seulement vous mettiez les salariés contents de travailler tout le monde du travail serait faire la différence.
Oui des patrons profitent oui mais les dirigeants des grandes entreprises sont-ils des patrons ou des employés de la bourse.
Lorsque vous allez chez votre commerçant qui est patron vous le voyez comment..
.. une fuite vous appellez votre plombier qui est patron est-il le grand méchant, faut-il l’abattre ; ;
.., votre mécano oui c’est un voleur quoique le vôtre ne l’est pas et il est patron
Arrêtez de toujours faire des amalgames, ce n’est pas très logique et comment voulez-vous changer les mentalités avec un tel discours ...
Discours de Arlette c’est vrai avec elle je ne vieillis jamais
Nicole
1. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 05:58
Arrêtez de toujours faire des amalgames, ce n’est pas très logique et comment voulez-vous changer les mentalités avec un tel discours ...
Chére Nicole ,
"charité bien ordonnée commence par soi meme"
tu nous cites des artisans en exemple , pour les comparer au grands patrons , ne crois tu pas que cet amalgame , n’est pas trés serieux !
tous les patrons sont des profiteurs , je dirais quasimment tous les patrons sont des profiteurs , et meme si tous les salariés ne sont pas des anges , la relation patron/employé , est bien une relation de domination , completement déséquilibrée .
A part celles qui sont en liquidation , toutes les entreprises fonctionnent , elle font du profit , c’est normal , elles sont la pour cela . Ce qui est contesté , c’est la repartition du profit dans l’entreprise , et le desequilibre des pouvoirs .
Tu sembles dire que sans patrons , ce serait la fin des haricots , mais s’il n’y avait plus de salariés , il n’y aurait plus de patrons !
Pendant soixante ans , le code du travail , a tenté de proteger les salariés , aujourd’hui , il est mis à la casse , trouves tu que cela soit un progrés ?
claude de toulouse .
2. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 08:54
Nicole,
Claude a raison sur le fond.
La précarité, le chômage, les revenus qui stagnent, la montée de la spéculation immobilière sont autant de symptomes d’un partage encore plus inégal qu’avant des richesses à l’interieur des lieux de production de celles-ci.
La crise ne s’est pas faite toute seule et n’est pas pour tout le monde, n’a pas été pour tout le monde. Des revenus gigantesques se sont degagés des lieux de production, une partie de ceux-ci ont été exfiltrés vers des zones grises, une autre partie s’étale sous nos yeux en permanence (ce que je disais pour la bonne année ( http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=21894 ) .
C’est bien à l’interieur des entreprises que c’est dégradé le partage.
Maintenant, c’est vrai, ce ne sont pas les individus qui sont en cause (sauf pour certains endurcis) mais les règles du jeu. De la même façon il y a une difference gigantesque entre quelqu"un qui emploie une ou deux personnes et une grande entreprise. Ce qui ne veut pas dire forcement que "small is beautifull". Il y a des petits patrons extremement odieux et lepenistes. Et des grands patrons se flattant d’un vernis social. Et l’inverse des deux cas également.
Mais ce qui est au fond de notre assiette est bien le fruit d’un partage qui s’est puissemment dégradé depuis 20 ans. Et celà s’est fait dans les entreprises. Soit sous forme d’austérité salariale, soit sous forme de chômage (licenciements ou non-embauches pour une production plus grande), le plus souvent les deux.
Copas
3. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 09:04
Tout cela est fort juste, le problème qui reste est : comment changer tout cela, et jusqu’à présent toutes les solutions, je dis bien toutes, et leurs acteurs politiques sont restés stériles. Le problème actuel c’est que l’on essaye, un fois de plus, de remettre en chantier, avec les meilleures intentions du monde comme par le passé, ces méthodes qui n’ont rien donné. Quand enfin reposerons nous la question autrement ?
Rémi la Garonne
4. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 09:30
Le problème actuel c’est que l’on essaye, un fois de plus, de remettre en chantier, avec les meilleures intentions du monde comme par le passé, ces méthodes qui n’ont rien donné. Quand enfin reposerons nous la question autrement ?PUTAIN REMI ARRETES DE NOUS FAIRE LANGUIR !
tu as l’air de connaitre la solution , et dans toutes tes interventions tu tiens les memes propos .
Alors dit nous à quoi tu penses pour nous reposer la question autrement .
Comme on dit , il vaut mieux , un qui sait que dix qui cherchent , alors dis nous !
claude de toulouse .
5. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 09:53
La solution ne se trouve pas dans une « pochette surprise ».
Lorsque l’on veut changer un système en commençant par la tête, le gouvernement, l’Etat (c’est la stratégie de toutes les organsations de gauche aujourd’hui, y compris celles qui se prétendent révolutionnaires), on se retrouve toujours devant une situation insoluble : le décalage entre la volonté politique exprimée par cette tête et la réalité économique et sociale qui ne suit pas. Tous les exemples de telles situations aux 20e siècle l’attestent et ont aboutit à des catastrophe. L’exemple le plus évident est la révolution russe de 1917.
Or, si l’on regarde bien l’histoire, ce qui apparaît comme étant des révolutions, c’est-à-dire des moments de rupture, ne sont en fait que l’aboutissement d’une lente dégradation du système en place et la montée en puissance de nouvelles relations sociales. Ceci aboutit bien entendu à une remise en question du pouvoir politique.
Aujourd’hui nous faisons l’inverse, comme durant le 20e siècle : on veut le pouvoir politique et ensuite on espère que la réalité économique et sociale va changer. Ceci est faux…. Ça ne peut pas fonctionner.
Ce qui veut dire en résumé :
– abandonnons cette stratégie absurde et stérile de course au pouvoir,
– -attachons nous à impulser desinitiatives alternatives dans les domaines ou cela est possible,
– fédérons ces initiatives pour en faire un tissu social,
– se posera alors le problème du pouvoir… nous serons alors en position de force.
Si tu regardes bien comment la Bourgeoisie a pris le pouvoir, c’est comme cela, pas l’inverse contrairement aux apparences et à ce que l’on nous raconte à l’Ecole.
Rémi la Garonne
6. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 10:23
BON SANG , MAIS C’EST BIEN SUR !
CE N’EST PAS ASSEZ MUR , REMI NOUS DIT " ATTENDEZ QUE TOUT CELA MURISSE ", LA BOURGEOISIE A SU ATTENDRE ELLE !
ET ALORS REMI , EN ATTENDANT QUE CA MURISSE ? ON JOUE AUX CARTES , A LA PETANQUE , ET ON LAISSE FAIRE CEUX QUI SONT EN PLACE ?
MON CHER VOISIN , TU TE FOUTS DE NOTRE FIOLE !
claude de toulouse .
7. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 10:40
Décidemment tu ne comprends rien.
Je n’ai pas dit ATTENDRE, j’ai dit AGIR... CONSTRUIRE AUTRE CHOSE.
Je n’ai pas dit NE RIEN FAIRE ... contruire autre chose n’est pas incompatible avec MENER DES LUTTES SUR LES ACQUIS.
Par contre toi QU’EST CE QUE TU FAIS ? TU RECOMMENCE POUR LA Nieme FOIS LES MÊMES PRATIQUES STERILES QUI N’ONT ABOUTI A RIEN.
Qui se fout de la fiole de l’autre.
Le bilan de ton engagement on le connait : NEANT
Celui de ma proposition tu ne peux rien en dire et de plus il est au moins UNE ALTERNATIVE A TON NEANT.
Rémi la Garonne
8. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 13:31
Le raisonnement de Rémi n’est pas trés classique mais il tient la route, surtout au regard de l’impuissance actuelle. Ce qu’il dit sur l’histoire est je pense vrai. Ce n’est pas parcequ’un raisonnement n’est pas classique qu’il est faux.
9. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 20:45
MAIS C’ESTQU’IL MORDRAIT LE REMI !
qui est tu pour juger de mes engagements , de mes luttes , et de mon bilan : le neant !nous ne sommes pas ici pour sortir nos medailles commemoratives respectives , c’est trop facile , moi je ne te juge pas toi l’individu rémi , je critique ce que tu ecrits , ce n’est pas tout à fait la meme chose !
si tu preferes t’exprimer dans ce registre là , je sais faire aussi , mais j’ai trop de respect pour moi meme , pour en arriver là .
En regrettant ton emportement que j’espere passager , car sinon le débat serait impossible , je te salue mon voisin .
claude de toulouse .
10. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 20:47
Remi dit :
.../...
– -attachons nous à impulser desinitiatives alternatives dans les domaines ou cela est possible,.../...
.../...
Dans une entreprise c’est quoi les initiatives alternatives ?
Eh ! Les mecs ! Il ne faut pas trop se gargariser de la couleur des mots !
Soit vous considerez un syndicat comme un courant politique et alors vous avez 20 syndicats differents (hum.... on n’est pas trop loin du compte...on en voit les ravages ) soit vous estimez qu’il ne doit y en avoir qu’un et qu’il doit être démocratique . Mais en ce cas on doit savoir qu’on peut être minoritaire en son sein et les choix faits par la majorité des syndiqués peuvent ne pas être forcement les plus efficaces mais le simple fait de l’unité organisationelle apporte un gain suppérieur à dix syndicat-courants politiques sur une "ligne juste" mais très très intimes....
La bataille pour l’unité syndicale est indisociable des mobilisations, .... Et c’est toujours au travers des divisions entre syndicats que se structurent les défaites et/ou les reculs.
Les deux corollaires indispensables à cette bataille pour une seule organisation syndicale dans l’entreprise sont la délimitation, l’independance vis à vis du patronat et l’instauration de règles démocratiques, de pratiques démocratiques , beaucoup plus évidentes que celles existantes actuellement.
Cette bataille peut se mener dans la CGT et dans SUD, en premières intentions (sans que celà se substitue aux formes d’organisations necessaires à la mobilisation comme les assemblées générales, etc).
Autre chose qui me gène sans certaines positions : La confusion entre organisations de défense des travailleurs ( les syndicats par exemple) et structures de prise de pouvoir, structures de gestion.
Quelque soit le système je n’aimerai pas un monde où mon syndicat est également mon patron.
Dans les conflits inévitables qui arriveraient entre le syndicat gestionnaire et les interets des travailleurs il n’y aurait alors plus personne pour defendre ces derniers...
L’independance syndicale, le positionement de défense des travailleurs de l’organisation syndicale me semble non négociable . Corollaire, le syndicat n’a pas aspiration à se transformer en conseil ouvrier, ou coopérative, ou forme d’auto-gestion de l’entreprise, même si il peut être amené un jour , à un moment déterminer à favoriser ce type de processus démocratique.
Mais en attendant, vive l’unité des syndicats de travailleurs !
Copas
11. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 20:59
Mais il n’y a pas d’emportement. Qui je suis pour juger ? Mais simplement un citoyen qui sait apprécier la valeur des actions et mesurer leur efficacité. Il ne suffit pas de "faire" pour que ce soit bien, encore faut-il évaluer, juger , oui juger, du bien fondé ou du mal fondé d’une action et de son résultat. Or, désolé, Claude, mais jusqu’à présent la Gauche n’a pas fait avancer la marche vers le monde nouveau, je dirais même au contraire, les conquêtes faites sont entrain d’être liquidées dans l’impuissance générale. Alors je me permet effectivement de porter un jugement sur les actions et les choix qui sont faits. Reconnait que se serait un peu facile d’être obligé d’approuver les actions menées par les organsations de la Gauche même et surtout quand elles ne mènent nulle part.
Rémi la Garonne
12. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 21:10
Ne rêvons pas. Vue la situation actuelle et de la manière dont nous posons les problèmes, l’unité syndicale est un voeux pieux. Oh bien sûr, conjoncturellement il peut y avoir une entente passagère, mais les bureaucraties syndicales sont beaucoup trop jalouses de leurs petits privilèges qu’elles ne réaliseront pas cette unité... Il n’y a que quelques milliers de naïfs qui se décarcassent comme des malheureux pour y croire encore.
Un exemple d’alternative dans les luttes : grève à la SNCF... on emmerde tout le monde ce qui fait parfaitement le jeu du gouvernement qui peut ainsi monter les usagers contre les grévistes. Autre action : faisons rouler les trains gratuitement et faisons cette action avec les associations d’usagers. Action illégale va-t-on me dire. OK, mais la grève a été aussi illégale avant d’être reconnue... il a fallu que les copains se battent pour sa reconnaissance.
Demandez aux organisations syndicales ce qu’elles en pensent : elles sont CONTRE, et d’après vous pourquoi ? Parce que ça remet en question leur petit train train (c’est le cas le dire) en question... ça repose les problème à un niveau beaucoup plus radical. De cela, elles n’en veulent pas.
R la G
13. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 31 janvier 2006, 23:20
remi
Ce qui veut dire en résumé :
a- abandonnons cette stratégie absurde et stérile de course au pouvoir,
b-attachons nous à impulser desinitiatives alternatives dans les domaines ou cela est possible,
c- fédérons ces initiatives pour en faire un tissu social,
d- se posera alors le problème du pouvoir... nous serons alors en position de force.
je vais essayer de comprendre :
dans ton point a , tu considere que la bataille pour arriver à une candidature unique antiliberale du camps du non au TCE , ne sert strictement à rien ?
dans ton point b , tu parles d’impulser des initiatives alternatives dans les domaines possibles , dans la production , dans les services , dans le commerce , l’education , la santé , dans quoi ? car au dela de la griserie des mots il faut etre precis !
dans ton point c , tu envisages de federer toutes ces initiatives , pour creer un tissu social , combien de temps d’apres toi prendront les point b , et c , 10 ans , 20 ans , 6 mois , un an ?
Ce n’est qu’aprés cette periode que nous serons en position de force pour aborder le probleme du pouvoir .
EN ATTENDANT QU’AURONT FAIT LES PARTIS DE DROITE ? DU CENTRE ? OU LES SOCIO LIBERAUX , ILS AURONT ATTENDU L’ARME AU PIED QUE NOUS SOYONS PRETS , OU BIEN ILS AURONT PROFITE DE NOTRE ABSENCE POUR :
DETRUIRE LE CODE DU TRAVAIL
PRIVATISER LA SECURITE SOCIALE
DETRUIT TOTALEMENT LES RETRAITES PAR REPARTITION. ETC ...........
Je veux bien etre un vieux con pour ne pas me rendre compte que tous mes combats du passé , ont été steriles et n’ont conduit qu’au néant !
mais je ne suis quand meme pas assez con pour ne pas me rendre compte que tu nous propose d’abandonner le combat quand les attaques de l’adversaire sont les plus violentes , au profit d’une utopie autogestionnaire remise au gout du jour et que d’autres ont essayé de vendre bien avant toi .
claude de toulouse .
14. > Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 1er février 2006, 00:13
non, si elles ont contre (quoique), c’est peut-être tout simplement que le cheminot qui se fera prendre à ce petit jeu, pour lui, c’est la porte assurée ! Et je crains qu’il n’y ait pas beacoup d’usagers pour le défendre !
Vous avez dit paradoxe ?
P. Bardet
4. La solution ne se trouve pas dans la division, 31 janvier 2006, 17:09
pour illustrer jusqu’au ridicule le "purisme" de certains, il est peut-être utile de lire l’article de la CNT publié sur Indymédia Toulouse et les commentaires surréalistes qui s’ensuivent.
On y apprend beaucoup de choses sur le "sectarisme concrêt"
Certains anars se sont détachés volontairement, puisque personne ne les a poussés dehors, de la CGT en 1946 pour créer la CNT : c’est donc leur choix, qu’il l’assument ! Ils ont choisi la division, comme les anti-communistes viscéraux ont quitté la CGT pour créer FO. A l’inverse de certains, la CGT n’a exclu formellement aucun groupe d’opinion (même si ça et là, il y a pu y avoir ces pratiques)
Néanmoins, il reste encore énormément d’anarcho-syndicalistes, comme de cocos, comme de socialos, de verts, de libres penseurs, de cathos, de protestants, de juifs, de francs-maçons, certainement quelques boudhistes dans la CGT. Et c’est tant mieux.
Les vrais responsables, sont avant tout ceux qui se donnent toutes les bonnes excuses pour rester sur le bord du chemin, à ricaner sans apporter leur pierre.
Patrice Bardet
article posté sur Indymédia Toulouse : Communiqué : Le CPE : un contrat « jeunes jetables »