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Les "vrais" socialistes qui comptent sont dans le Figaro
Publie le mercredi 12 décembre 2007 par Open-Publishing5 commentaires

Voilà ce qu’on peut déduire en lisant le graaaand zournal du soir : [1]
"Pour un type isolé, avouez que c’est surprenant" : Manuel Valls savoure les résultats du sondage Opinion Way publié dans Le Figaro du 7 décembre [2]. Cette enquête - réalisée les 5 et 6 décembre auprès de 976 personnes - place le député de l’Essonne et maire d’Evry en troisième position parmi les personnalités susceptibles de faire "un bon premier secrétaire du PS" ; derrière Bertrand Delanoë et Ségolène Royal, mais devant Arnaud Montebourg, Laurent Fabius et François Hollande."
Après Kouchner qui tribunait à qui mieux-mieux dans ce quotidien du capitalisme, voilà ce Valls orbité par le énième "sondage" OpinionWay pour le figaro (y’a pas LCI ?)
Après Jack Lang, Pascal Lamy, Dominique Strauss-Kahn, la relève est enfin assurée !
Ne boudons pas notre plaisir à chaque fois que la droite éclaire, même en manigaçant, ce que signifie exactement le "parti socialiste" aujourd’hui.
Une seule question : pourquoi le PCF prône-t-il encore l’union de la gauche avec ces gens-là ?
[1] Le Parti socialiste face au "cas" Manuel Valls
de Jean-Michel Normand
http://www.lemonde.fr/web/article/0...
"Pour un type isolé, avouez que c’est surprenant" : Manuel Valls savoure les résultats du sondage Opinion Way publié dans Le Figaro du 7 décembre. Cette enquête - réalisée les 5 et 6 décembre auprès de 976 personnes - place le député de l’Essonne et maire d’Evry en troisième position parmi les personnalités susceptibles de faire "un bon premier secrétaire du PS" ; derrière Bertrand Delanoë et Ségolène Royal, mais devant Arnaud Montebourg, Laurent Fabius et François Hollande.
Inutile, en revanche, de lancer une étude d’opinion pour mesurer sa piètre cote de popularité parmi les dirigeants socialistes. Le 20 novembre, lors de la manifestation des fonctionnaires à Paris, le député européen Benoît Hamon a été vivement interpellé par des manifestants... qui l’avaient pris pour M. Valls. Le même jour, à Auch, le député fabiusien du Gers Philippe Martin raconte avoir été "bousculé par des syndicalistes" lui demandant des comptes sur les déclarations du même Valls appelant le PS à se prononcer avec "une plus grande clarté" en faveur de l’alignement des régimes spéciaux de retraite. Parmi les députés socialistes, il arrive que le ton monte. Le 27 novembre, plusieurs d’entre eux ont ostensiblement quitté l’hémicycle lorsque M. Valls a pris la parole pour critiquer - au nom du groupe dont il est l’un des vice-présidents - la politique du gouvernement sur les banlieues.
Partisan de réformer sans complexe les retraites, de changer le nom du parti et "d’en finir une bonne fois pour toutes avec les complexes à l’égard de l’extrême gauche", le député de l’Essonne ne craint pas d’incarner l’aile droite du PS. "Mon propos, dit-il, consiste à rendre les socialistes audibles sur une série de sujets qui ont contribué à notre défaite de 2007". A 45 ans, le maire d’Evry veut représenter la relève. " La responsabilité de ma génération est d’en finir avec l’incantation, le mal profond de la gauche française" insiste-t-il. Pour Gaëtan Gorce, député socialiste "rénovateur" de la Nièvre, "il faut reconnaître à Manuel Valls le mérite de s’exprimer clairement et de poser les problèmes de façon intelligible. Etant donné l’état où se trouve le PS, ce n’est pas inutile".
ABSENCE DE LEADERSHIP
Ses adversaires estiment au contraire que ses prises de positions tranchées font de lui un véritable repoussoir. "Au congrès, quiconque prendrait Manuel Valls sur sa motion sait qu’il perdrait dix points" assène Razzye Hammadi, ex-président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS). L’intéressé fait remarquer qu’il reçoit de nombreuses invitations d’élus du PS et, de la part des militants, autant de messages d’encouragement que de critiques. Les crispations autour du "cas Valls" apparaissent d’abord comme un symptôme. Celui de l’absence de leadership et d’une incapacité à faire vivre le débat dans les instances statutaires du PS. " Le problème, ce sont les déclarations de Manuel à l’extérieur de l’Assemblée. Mais il faut dire qu’au PS, nombreux sont ceux qui parlent dans tous les sens", soupire Jean-Marc Ayrault, patron des députés socialistes.
Même si cette fonction lui garantit une visibilité dont il sait tirer profit, le maire d’Evry n’entend pas jouer éternellement les trublions. "Je n’ai pas envie de m’installer dans un rôle. Cela n’a qu’un temps", prévient M. Valls qui évoque l’hypothèse de présenter, faute de mieux, une motion avec les "rénovateurs" qui réclament une refonte des statuts et la mise en place d’une direction collégiale. Toutefois, il n’a pas manqué, ces derniers temps, de saluer le retour de Ségolène Royal. Prémices d’un retour dans le rang ?
[2] Royal cherche à rebondir malgré la concurrence au PS
de N. B.
http://www.lefigaro.fr/politique/20...
L’ex-candidate, en tournée de promotion pour son livre, était jeudi soir sur France 2.
Les sondages qui se suivent transmettent le même message : Ségolène Royal est toujours très populaire, mais la concurrence est forte. Dans le dernier baromètre OpinionWay pour Le Figaro, l’un de ses rivaux la devance même : pour 63 % des sympathisants socialistes interrogés par l’institut, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ferait un bon premier secrétaire, alors qu’elle n’obtient que 58 %. Dans cette enquête, les deux « quadras » Manuel Valls et Arnaud Montebourg font une entrée remarquée avec respectivement 43 % et 33 %, devant Laurent Fabius et François Hollande.
De cette compétition, Royal ne dit rien pour l’instant. « N’attendez pas de moi une quelconque annonce de candidature », a-t-elle prévenu jeudi, invitée d’« À vous de juger » sur France 2. L’ancienne candidate n’est là ni pour battre sa coulpe (« je ne vais pas rentrer dans je ne sais quel calcul d’apothicaire » sur les erreurs de campagne) ni polémiquer avec d’autres socialistes. « Ce feuilleton ne correspond pas à ma vision. C’est curieux comment le système a besoin d’inventer des conflits. » Peu de commentaires, donc, sur les dirigeants qui ne l’auraient pas soutenue, comme elle le dit dans son livre Ma plus belle histoire, c’est vous (Grasset).
Calmer le jeu ne veut pas dire s’effacer, évidemment. « Pourquoi faudrait-il que (les autres responsables socialistes) se débarrassent de moi ? On a tous besoin les uns des autres », a-t-elle souri.
Même si ses mots sont prudents, Ségolène Royal a des idées pour la suite. « Ce qu’il faut faire pour demain, c’est faire mouvement. C’est poser la question des alliances. » L’ancienne candidate ne renie pas sa main tendue à François Bayrou entre les deux tours.
En assurant qu’elle aurait dirigé le pays « différemment », Royal a aussi critiqué l’action du chef de l’État, Nicolas Sarkozy : « Le pouvoir en place oppose les petits aux petits » après avoir « donné aux gros ».
Messages
1. Les "vrais" socialistes qui comptent sont dans le Figaro, 12 décembre 2007, 09:59
Mais qui donc dans notre pays ne se serait pas encore aperçu des contorsions que l’Emmanuel opère depuis des mois pour tenter de trouver un petit strapontin auprès de Nicolas ? Il n’y a pas besoin d’un sondage pour cela !
Tous les commentateurs patentés de l’info Sarko relèvent du même tonneau et deviennent de plus en plus ridicules les Attali et autres BHL ! Comme si notre pays, la France, ne comptait plus qu’une majesté et ses opposants officiels !
On pourra bientôt stopper les guignols de l’info et se contenter de regarder l’info direct parfois c’est nettement plus amusant !
Galou des Landes
2. Les "vrais" socialistes qui comptent sont dans le Figaro, 12 décembre 2007, 10:44
Parce qu’il fait 1,53%, et que la survie du parti est en jeu.
Mais si vous avez d’autres idées...
1. Les "vrais" socialistes qui comptent sont dans le Figaro, 12 décembre 2007, 11:20
Parce que "LA SURVIE DU PARTI EST EN JEU" ????
D’abord ce n’est pas jute de dire que la survie du PCF est en jeu - ça va mal mais pourquoi dramatiser en allant jusqu’à parler de question de "survie" ?
Et puis pose toi pose toi les bonnes questions M...E àla fin !
POURQUOI la survie du PCF est elle en effet en jeu ?????
PArce que nosu avons été trop communistes ? Trop marxistes ? Trop léninistes ?
Tu plaisantes j’espère ?
Parce que, en bons héritiers du plus con du stalinisme, nous avons axé notre survie sur la propre survie de deux systèmes que nous avons essayé de parasiter sans grand succès : le capitalisme et le parti social démocrate - OR ces deux systèmes sont eux mêmes en train de MOURIR dans d’affreuses convulsions.
Donc, nous avec.
Arrête de nous servir ta soupe aux voix dégueulasse. Je peux te prédire moi que c’est en continuant comme ça que nous allons en effet CREVER.
Sinon explique moi pourquoi nous progressons ou nous maintenons dans presque toutes les élections uninominales où nous faisons cavalier indépendant du PS et nous nous cassons la gueule dans les autres circonstances ?
Et puis notre ambition elle se résume à maintenir des sièges ? Mais POURQUOI ? Pour l’argent ?! Fi donc. Je préfère qu’on vende les "bijoux de famille" plutôt que notre âme.
LL
2. Les "vrais" socialistes qui comptent sont dans le Figaro, 12 décembre 2007, 11:23
uninominales "ou de listes"
3. Les "vrais" socialistes qui comptent sont dans le Figaro, 13 décembre 2007, 13:35
Qui peut appeler ces gens la des socialistes ?momo11