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Lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies
Publie le jeudi 10 décembre 2009 par Open-Publishing2 commentaires
140 scientifiques réunis en marge du Sommet de Copenhague sur le Climat, ont publié une lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies, demandant à l’ONU de fournir des preuves expérimentales pour étayer ses affirmations sur le « danger d’un réchauffement climatique causé par l’homme ».
Nous publions ici une traduction française de cette lettre.
Lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies
Son excellence Ban Ki Moon
Secrétaire général, Nations Unies
New York, NY
USA
Le 8 décembre 2009
Cher Secrétaire général,
La science du changement climatique est dans une phase négative de découverte ; plus nous en apprenons sur ce domaine exceptionnellement complexe et changeant, plus nous réalisons la faiblesse de nos connaissances. En réalité, ce n’est pas encore une science établie.
Il n’y a donc aucune raison valable pour imposer aux peuples de la Terre une politique coûteuse et restrictive sans avoir d’abord fourni des preuves convaincantes que les activités humaines provoquent un dangereux changement climatique, au-delà de causes naturelles.
Avant d’engager toute action précipitée, nous devons disposer de solides données d’observations démontrant que les récents changements de climat diffèrent substantiellement de ceux observés par le passé, et qu’ils excèdent largement les variations normales provoquées par les cycles solaires, les courants océaniques, les modifications des paramètres orbitaux de la Terre et autres phénomènes naturels.
Nous, signataires, étant compétents dans des disciplines scientifiques liées au climat, défions le CCNUCC [Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques - ndlr] et ses partisans, de fournir des preuves expérimentales convaincantes pour soutenir leur thèse d’un dangereux réchauffement ou autre changement climatique causé par l’homme.
Les projections d’éventuels scénarios futurs émanant de modélisations informatiques du climat ne constituent pas un substitut aux données réelles obtenues par des investigations scientifiques rigoureuses et impartiales.
Pour être précis, nous défions les partisans de l’hypothèse d’un dangereux changement climatique causé par l’homme, de démontrer que :
1 les variations climatiques mondiales de ces cent dernières années dépassent significativement leur fourchette naturelle de variation, telle qu’observée dans les siècles précédents ;
2 les émissions humaines de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre (GES) ont un impact dangereux sur le climat mondial ;
3 les modèles informatiques peuvent répliquer les effets de tous les facteurs naturels pouvant influer notoirement sur le climat ;
4 le niveau des mers augmente dangereusement à un taux accéléré à cause des émissions humaines de GES, menaçant donc les petites îles et les zones côtières ;
5 l’incidence de la malaria est de plus en plus due aux récents changements climatiques ;
6 la société humaine et les écosystèmes naturels ne peuvent pas s’adapter à des changements climatiques prévisibles, comme ils l’ont fait par le passé ;
7 la retraite des glaciers dans le monde et la fonte des glaces dans les régions polaires sont inhabituelles et liées à l’accroissement des émissions humaines de GES ;
8 les ours polaires et autres espèces de l’Arctique et de l’Antarctique sont incapables de s’adapter aux effets anticipés de changements climatiques locaux, indépendamment des causes de ces changements ;
9 les tempêtes, cyclones tropicaux et autres évènements météorologiques extrêmes s’accroissent de manières sévère, tant en fréquence qu’en intensité ;
10 les données enregistrées par les stations de surface sont un indicateur fiable des tendances des températures.
Il n’est pas de la responsabilité des scientifiques réalistes du climat de prouver qu’un dangereux changement climatique causé par l’homme n’est pas en marche.
Il appartient à ceux qui avancent cette thèse et promeuvent des investissements massifs pour résoudre ce supposé problème, de démontrer de manière convaincante que les récents changements climatiques ne sont pas principalement d’origine naturelle et que si nous ne faisons rien, un changement catastrophique surviendra.
Jusqu’à maintenant, ils y ont failli.
Source : www.copenhagenclimatechallenge.org
Messages
1. Lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies, 10 décembre 2009, 17:09
reaction a la critique du modele informatique,un plus gros ordinateur :
L’Allemagne inaugure un super ordinateur pour l’analyse du climat
BERLIN - L’Allemagne a inauguré jeudi le plus puissant ordinateur au monde pour l’analyse du climat, un IBM de 35 tonnes baptisé "Blizzard", qui doit permettre des simulations à grande échelle, a annoncé le Centre allemand de calculs sur le climat (DKRZ) installé à Hambourg (nord).
L’ordinateur, capable d’opérer à une vitesse de 158 TeraFlop/seconde, soit environ 158.000 milliards d’opérations à la seconde, sera capable de générer des modèles de cyclone, ainsi que de reproduire les effets météorologiques associés à de petits tourbillons marins.
Nombre des données climatiques débattues actuellement à la conférence internationale sur le réchauffement climatique à Copenhague proviennent du DKRZ, qui travaille en association avec le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec).
"Le nouvel ordinateur pour le climat de Hambourg est un excellent exemple de l’avance allemande en matière de recherche sur le climat", a estimé Annette Schavan, ministre allemande de la recherche.
L’ordinateur, d’un coût de 35 millions d’euros, doit également permettre de mesurer des processus associés aux émissions à effet de gaz de serre, responsables du réchauffement climatique.
10 décembre 2009 13h03
http://www.romandie.com/infos/News2/091210120319.3rv51xi0.asp
1. super ordinateur, 12 décembre 2009, 22:42, par JY Peillard
Débranchez-le.
Avec tous ces flots d’informations à traiter rapidement, il vaut mieux simplifier et revenir à l’essentiel.
Préferer par exemple la réponse d’un philosophe qui se reconnaitra :
"Je parie que bien avant que l’humanité périsse dans un feu d’artifice nucléaire ou noyée par la montée des océans, elle sera déjà morte de débilité profonde, si jamais ce scientisme primaire venait à faire des émules."
ceci est une réponse satisfaisante.
Je parie aussi mais sur la décroissance comme le beau Serge (le 2ème)
Qui tient le pari ?