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Messieurs les ex-Présidents Alfonso Lopez et Ernesto Samper, Docteur Alvaro Leyva, Monseigneur Luis Augusto Castro,
L’Echange de prisonniers par la voie d’un accord humanitaire entre l’Etat colombien et les FARC-EP, pour mettre fin à la captivité des prisonniers de guerre de chacune des deux parties, était et reste un objectif permanent des FARC, mais il a systématiquement été refusé par le gouvernement actuel.
Notre volonté de concrétiser une rencontre entre les deux parties pour l’Echange de prisonniers a toujours été manifeste et est ratifiée par les faits : depuis le début du gouvernement Uribe Vélez, nous avons nommé des porte-parole spécialement à cet fin et nous avons proposé la démilitarisation des municipalités de San Vicente del Caguán et de Cartagena del Chairá, dans le département du Caqueta ; cela avait été refusé par le gouvernement qui argumentait qu’en ces lieux était en train de se dérouler le Plan Patriota et que les FARC prétendaient ainsi se libérer de la pression des opérations militaires.
Face à ce mensonge, convaincus de la nécessité de l’Echange, nous avons proposé le retrait de la force publique des municipalités de Pradera et Florida, dans le département Valle del Cauca, pour une période de 30 jours, dans l’objectif exclusif de garantir la sécurité du processus.
Cela n’est pas un caprice des FARC. C’est juste une protection pour éviter un rejoué de ce qui s’est produit dans le passé, par exemple les provocations militaires au début des contacts avec le gouvernement de Belisario Betancourt à Dolores-Tolima, les provocations des avions de combat de la FAC contre l’hélicoptère qui ramenait du Venezuela les délégués des FARC-EP qui venaient de participer aux dialogues, bien qu’ils aient été accompagnés de représentants officiels des gouvernements du Venezuela et de Colombie ; ou bien l’assassinat par l’armée des porte-parole ou représentants de l’Insurrection lors d’autres processus, à l’occasion de leurs déplacements vers les lieux de rencontre ou au cours des conversations.
Pour éviter de tels événements, qui dans le contexte actuel fermeraient pour une longue période toute possibilité de dialogue, il est nécessaire qu’il existe une zone comme celle que nous exigeons.
Le délai de 30 jours permettrait que nous, guérilleros des FARC-EP, fassions les vérifications sur le terrain pendant les 15 premiers jours. Les dialogues pour l’Echange de prisonniers se dérouleraient durant les 10 jours suivants. Les cinq derniers jours permettraient aux délégués de quitter les lieux. Une zone située à à peine 5 minutes en hélicoptère de la base Marco Fidel Suarez et des sièges de la Troisième Brigade et de la Troisième Division ne peut pas être limitée, parce qu’irréaliste, aux lieux offerts par le gouvernement national.
L’objectif de l’Echange demande, pour pouvoir vraiment se réaliser, du sérieux de la part du gouvernement, et une concertation avec la contrepartie ; cela se passe de manoeuvres trompeuses telles que la "libération" ou l’offre de loi de l’impunité pour les déserteurs et les bandits présentés à l’opinion publique comme des guérilleros.
Compatriotes,
Secrétariat de l’Etat Major Central des FARC-EP
Montagnes de Colombie
Messages
1. Lettre ouverte des FARC, 11 décembre 2006, 00:02
Ingrid Betancourt nous montre un ’ vrai courage ’
son combat est au service du ’ peuple Colombien ’
élue , elle représente un vrai courant pour la justice sociale
ses valeurs sont Humanistes , ce sont aussi les miennes !
je propose aux Farcs de la libérer contre ma personne !
Ingrid servira ainsi mieux la Colombie !
Noel arrive
son prochain anniversaire avec sa Famille !
j’ espère pouvoir me rendre à Bogota vers le 18 Décembre
existe-t-il un espoir de réconciliation en Colombie ?
je pense que OUI !
Jacques Laurent petit Alcalde d’ Eygalayes
Place Ingrid Betancourt
26560 EYGALAYES
1. Lettre ouverte des FARC, 31 mars 2008, 00:43, par zeisser marie jose’
renvoyeznous INGRID. Ses enfants nous prouvent qu’en l’homme subsiste une humanité. Ingrid est devenue pour nous, graca à ses enfants, un être cher. Les Farcs ont, entre leurs mains la gardienne de l’humanité, ils deviendront, grâce à Ingrid une organisation qui, saura, grâce à Ingrid Betancourt et ses enfants, un modèle, car une mère est la personne la plus désintéressée et la plus attentive à autrui, ses enfants vous demandent, depuis des années, sa libération, avant même de savoir si elle était encore vivante. Ils croyaient, c’est tout, et leur amour faisait le reste. Aidez-lez, ils le méritent et toutes les mères du monde , qui aiment leurs enfants, et elles sont des milliers,pensent comme eux : libérez leur mère, ils se sont tant battus pour elle, et c’est la plus belle chose qui puisse avoir du sens dans une vie