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Lhassa manifestations repression
Publie le vendredi 14 mars 2008 par Open-Publishing17 commentaires
Par Lindsay Beck et Chris Buckley
PEKIN (Reuters) - Les manifestations indépendantistes de ces derniers jours au Tibet, sans précédent depuis une vingtaine d’années, ont dégénéré vendredi à Lhassa, où des boutiques et des voitures ont été incendiées et où des morts ont été signalés.
D’après les témoignages recueillis, les manifestations pacifiques de moines bouddhistes du début de la semaine ont laissé place à des scènes plus violentes dans ce territoire de l’Himalaya dont les revendications d’indépendance ont gagné en visibilité à l’approche des Jeux olympiques de Pékin.
Le 49e anniversaire du soulèvement manqué de 1959 contre le pouvoir communiste a amplifié le mouvement, conduisant le dalaï-lama, les Etats-Unis et l’Union européenne à appeler les autorités chinoises à la retenue et au dialogue.
"La situation est maintenant très chaotique", témoigne un habitant de Lhassa joint par téléphone. "Des manifestants incendient des voitures, des motos et des bus, des pierres ont été lancées contre des vitrines. Nous sommes effrayés."
Selon James Miles, journaliste britannique de The Economist cité par l’agence japonaise Kyodo, des émeutiers contrôlaient le centre de Lhassa vendredi à la nuit tombée. "Les forces de sécurité forment apparemment un cordon de sécurité autour du centre historique de la capitale tibétaine", a-t-il ajouté.
Radio Free Asia rapporte de son côté que deux personnes au moins ont été tuées lors d’affrontements avec la police chinoise.
Selon un témoin cité par Matt Whitticase, du mouvement Free Tibet Campaign basé à Londres, un millier de policiers ont été déployés face plusieurs centaines de manifestants près du temple de Jokhang. Quatre policiers auraient été blessés dans ces incidents, a-t-il ajouté.
"Nous attendons ce qui se passera demain (samedi)", a dit une habitante contactée vendredi soir. "Cela pourrait empirer, nous avons peur."
LE DALAÏ-LAMA "PROFONDÉMENT INQUIET"
D’autres incidents ont éclaté près du Potala, l’ancienne résidence d’hiver du dalaï-lama qui domine Lhassa. Une dizaine de moines auraient été arrêtés sur une place voisine, où des blindés ont pris position, indique-t-on de source en liaison avec des Tibétains.
Les Han, ethnie dominante de Chine, seraient également la cible des violences. "Les Chinois han sont vraiment effrayés", rapporte un autre habitant. Des violences auraient également éclaté entre des Tibétains et des membres de la minorité musulmane des Hui.
De son exil indien, le dalaï-lama, chef spirituel de la communauté tibétaine, s’est dit "profondément inquiet" face à la tournure que prennent les événements et a appelé Pékin à cesser de recourir à la force. "Ces manifestations, poursuit-il dans un communiqué, sont une manifestation du profond ressentiment du peuple tibétain face à l’administration actuelle."
L’ambassade des Etats-Unis à Pékin a dit disposer d’informations faisant état de coups de feu à Lhassa.
Le département américain d’Etat a exhorté la Chine à "ne pas recourir à la force face aux manifestants". "Pékin doit respecter la culture tibétaine et la composition multi-ethnique de sa société", a ajouté le porte-parole, Sean McCormack. "Nous avons constamment exhorté le gouvernement chinois à s’engager dans un dialogue avec le dalaï-lama."
A Bruxelles, où ils sont réunis en sommet, les dirigeants l’Union européenne ont appelé la Chine à la retenue et réclamé le respect des droits de l’homme.
L’EXEMPLE BIRMAN ?
La mobilisation des moines tibétains rappelle le mouvement de contestation de septembre dernier au Myanmar, où là aussi les communautés religieuses bouddhistes avaient été le fer de lance de la remise en cause de la junte, matée par les généraux.
Trois monastères ont été fermés par décision administrative, selon International Campaign for Tibet, une organisation basée à Washington, qui cite des voyagistes.
Lundi, un demi-millier de moines du monastère de Drepung avaient organisé une marche à Lhassa, suivie par des actions menées par des moines des monastères de Sera et Ganden, dans les environs de la capitale tibétaine. Deux moines de Drepung seraient dans un état critique après une tentative de suicide, selon Radio Free Asia. D’autres auraient été arrêtés.
Le contrôle qu’exerce depuis 1950 la Chine sur l’ancienne théocratie himalayenne est devenu l’un des points de focalisation des critiques portées contre le régime communiste avant l’ouverture des Jeux olympiques de Pékin, le 8 août.
Selon deux témoignages recueillis par téléphone, la loi martiale aurait été proclamée, mais l’information n’a pu être confirmée auprès du Bureau d’information du Conseil d’Etat, où l’on renvoie aux propos tenus jeudi par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qui avait accusé les manifestants de "chercher à déclencher des troubles sociaux".
En 1989, année de la répression place Tiananmen, la Chine avait imposé la loi martiale au Tibet pour mater des manifestations anti-chinoises. L’actuel président Hu Jintao était alors le dirigeant local du Parti communiste.
version française Natacha Crnjanski et Henri-Pierre André
Messages
1. Lhassa manifestations repression, 14 mars 2008, 21:24
c’est le moment de boycoter les jeux olympiques
1. Lhassa manifestations repression, 15 mars 2008, 01:07
Je ne suis pas d’accord.
Avant l’intervention des communistes chinois, les tibétains bourgeois étaient d’affreux tortionnaires qui utilisaient de serfs et les mutilaient comme des bêtes.
Témoignages par ici :
http://www.senat.fr/ga/ga77/ga7718.html
Alors qu’ils aillent se faire foutre maintenant !
C’EST CLAIR !!!!!!!!!!!!!!!!!!
2. Lhassa manifestations repression, 15 mars 2008, 11:16
Je suis allée sur le site mais le document dont vous parlez a été ré digé par le gouvernement chinois.Auriez vous des sources moins partiales ?
3. Lhassa manifestations repression, 15 mars 2008, 16:15
Est-ce que la Chine peut appliquer la politique d’« un pays, deux systèmes » au Tibet ou décider de la position du Tibet par référendum ?
Réponse : La politique d’« un pays, deux systèmes » a été avancée par le gouvernement central chinois pour résoudre la question de Hongkong, de Macao et de Taiwan, et ainsi réaliser l’unification totale du pays. La situation du Tibet est tout à fait différente de celle de ces trois régions. En 1951, le Tibet a connu une libération pacifique. Vers la fin des années 50 et le début des années 1960, le Tibet a implanté la réforme démocratique, aboli le régime féodal de servage qui intégrait politique et religion, libéré des millions de serfs qui, dans l’ancienne société du Tibet, étaient privés des droits humains fondamentaux et de la liberté individuelle. En 1965, la région autonome du Tibet a été fondée. Depuis lors, le Tibet jouit du droit national d’autonomie régionale, en vertu de la Constitution et de la Loi de l’autonomie nationale, et les droits des Tibétains de participer aux affaires centrales et locales sont assurés. Grâce à des dizaines d’années d’édification, le Tibet a connu développement économique, progrès social, unité nationale et amélioration du niveau de vie.
La soi-disant « grande autonomie » avancée par le dalaï-lama est un artifice trompeur pour ceux qui ne connaissent pas bien la situation de la Chine, parce que le Tibet est depuis longtemps une des cinq régions autonomes du pays. L’essence de la soi-disant « grande autonomie » réside dans la réalisation de « l’indépendance du Tibet » en deux étapes : la première est de rétablir la domination du dalaï-lama sur le Tibet et le régime de l’ancien Tibet ; la deuxième, de réaliser « l’indépendance du Tibet ».
Le Tibet fait partie intégrante du territoire de la Chine. Il est une région autonome sous la direction du gouvernement central chinois. La possibilité de décider de l’avenir du Tibet par voie référendaire n’existe pas. Le soi-disant référendum est un autre complot avancé par la clique du dalaï-lama, lors de l’échec de ses activités visant à réaliser l’indépendance du Tibet. Son objectif est de gagner le soutien de la communauté internationale, en portant l’étendard de la démocratie, de pousser l’internationalisation de la question du Tibet, de s’en tenir à « l’indépendance du Tibet » et d’encourager l’esprit sécessionniste.
4. Lhassa manifestations repression, 16 mars 2008, 10:54
Le Dalaï Lama
A la parole, il préfère le moulin à prière. Lamentable. Et ça se prétend"autorité religieuse" ? J’’ai toujours su qu’il n’était qu’un pauvre crétin gonflé au capitalisme. Il discrédite le bouddhisme. Sarko devrait songer à embaucher cette loque...
5. Lhassa manifestations repression, 20 mars 2008, 22:14, par jmi22
Témoignages chinois comme de bien entendu..
Que répondre quand l’ignorance , la bêtise et la mauvaise foi n’ont pas de fond
En orthographe française, par contre , il y a un fond !
On écrit DES serfs et non de serfs,à moins d’en desservir certains !!!!
C’EST CLAIR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
2. Lhassa manifestations repression, 15 mars 2008, 10:41
Imaginons que les chinois se retirent ; qui les remplace : L’Inde ?, la Russie ? ou .... l’oncle Sam ?....
CN46400
1. Lhassa manifestations repression, 23 mars 2008, 15:18
simple remarque : Il est indispensable de défendre les droits de l’homme, où qu’ils se trouvent menacés. Mais j’aimerai bien, ce serait un peu moins hypocrite, qu’on évoque également ceux de la femme et quelle place on leur donne dans la religion boudhiste. ( comme dans toutes les religions, si je ne m’abuse.) Il y a quelques années, Charlie Hebdo publiait chaque semaine des citations du Dalaï Lama qui illustraient parfaitement la haine et le mépris des femmes dont font preuve ces religieux. Je doute fort que ces bonnes feuilles voient le jour à nouveau. Dommage.
2. Lhassa manifestations repression, 23 mars 2008, 15:47
Le Dalaï Lama
A la parole, il préfère le moulin à prière. Lamentable. Et ça se prétend"autorité religieuse" ? J’’ai toujours su qu’il n’était qu’un pauvre crétin gonflé au capitalisme. Il discrédite le bouddhisme. Sarko devrait songer à embaucher cette loque...
3. Lhassa manifestations repression, 15 mars 2008, 11:19
ça fait un moment que je suis septique quant à tout personnage ecclésiastique...
Je suis allé au népal : si et j’y ai rien fumé, juste discuté avec les gens, d’économie et de politique... ben, déjà, là, ils me disaient tous que c’était un "brave" type qu’a rien compris à la réalité merdique dans laquelle ils étaient empêtrés.
depuis ils ont fait la révolution.
Mais là en lisant qu’il ne voit pas dans le Dalaï Lama une incarnation du mal, ben je n’ai pas de doute : la spiritualité, ça lave le cerveau comme la télévision, c’est hypnotique et bêtifiant pour ne pas dire pire.
alors son honnêteté... c’est non seulement de l’irresponsabilité humaine par irréalisme de ce dont sont capables les humains, mais c’est tout simplement de la lâcheté, condamnable, exécutable.
la spiritualité est comme la télé : une production de mensonges et cela par la nature même des méthologies de productions des représentation que l’une comme l’autre génèrent, par appauvrissement du contenu, de par la nécessité de synthétiser le message et de le décontextuer. le message perdant tout contact avec un contexte de production devient irréel, mésinterprétable, faussé, faussaire car ne peut qu’être ininterprétable de façon pertinente et documentée...
je suis contre la spiritualité dont la télé est la forme contemporaine
1. Lhassa manifestations repression, 15 mars 2008, 16:23
Il y a des photos d’esclaves tibétains et de lamas jadis torturés dans un livre intitulé "When Serfs Stood Up in Tibet" par la journaliste américaine Anna Louise Strong.
4. Lhassa manifestations repression, 23 mars 2008, 13:52
Pourquoi le Tibet implanta-t-il une réforme démocratique en 1959 ? Quels avantages le peuple tibétain pouvait-il en retirer ?
Réponse : L’ancien Tibet pratiquait un régime féodal de servage, assorti à une théocratie. Sous ce régime, le peuple tibétain subissait l’oppression politique et l’exploitation économique, et ses conditions de vie étaient misérables. Une telle situation était une chose rare dans le monde.
En 1951, le gouvernement central et le gouvernement local du Tibet signèrent l’« Accord en 17 points » sur la libération pacifique du Tibet. Etant donné les conditions historiques spéciales et la situation concrète du Tibet, selon cet accord, il fallait réformer le système social du Tibet. Pourtant, le gouvernement central ne força pas la réforme, c’était au gouvernement local du Tibet de le faire de plein gré.
Des gens de l’échelon supérieur du Tibet considéraient comme une faiblesse l’attitude du gouvernement central d’attendre patiemment la réforme du système social du Tibet, et ils déclenchèrent sans vergogne une rébellion armée en 1959. Dans ces circonstances, se conformant au désir de la majorité de la population du Tibet, le gouvernement central réprima rapidement la rébellion et lança une réforme démocratique. Celle-ci abolit le régime féodal du servage, extrêmement corrompu et ténébreux, et la théocratie, et elle permit à un million de serfs et d’esclaves de s’émanciper. Ces derniers n’étaient plus considérés comme les biens individuels des propriétaires de serfs, c’est-à-dire pouvant être vendus, achetés, transférés, échangés et utilisés pour payer une dette, et ils n’étaient plus forcés à travailler pour leurs propriétaires. Ces serfs et ces esclaves, traités depuis longtemps comme des « boeufs et des chevaux doués de la parole », devinrent dès lors des « êtres humains » à part entière. Ils obtinrent la jouissance de la liberté individuelle et devinrent les maîtres de leur propre destin et de la société. C’est une transformation qui fait époque dans l’histoire du Tibet et aussi un grand progrès dans l’histoire de son développement des droits de l’homme.
La réforme démocratique du Tibet adopta une politique selon laquelle on traitait les propriétaires de manière distincte. Les moyens de production de ceux qui avaient participé à la rébellion furent confisqués, alors que pour d’autres propriétaires, on appliqua un principe de réforme pacifique, à travers une politique de rachat de leurs biens de production qui furent ensuite distribués aux pauvres serfs et esclaves. Par conséquent, la réforme démocratique gagna la compréhension et la coopération de nombreuses personnes des couches supérieures.
1. Lhassa manifestations repression, 23 mars 2008, 15:32
Bon, le mythe du cretin celeste a vecu ! Le dalaî Lama n’est qu’une supercherie de plus.......... alors Basta !
2. Lhassa manifestations repression, 23 mars 2008, 15:38
Extraits d’une entrevue au magazine français Le point, 22 mars 2001
Le Point : Est-ce que l’avortement est […] violence ?
Le dalaï-lama : Tout à fait, et il vaut mieux l’éviter. Par contre, je suis pour les méthodes de contrôle des naissances : la pilule ou le préservatif.
Le Point : Que pensez-vous de l’homosexualité ?
Le dalaï-lama : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons « une mauvaise conduite sexuelle ». Les organes sexuels ont été créés pour la reproduction entre l’élément masculin et l’élément féminin et tout ce qui en dévie n’est pas acceptable d’un point de vue bouddhiste : entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la bouche, l’anus, ou même en utilisant la main.
3. Lhassa manifestations repression, 24 mars 2008, 00:17
LHASA, 16 mars (Xinhua) — Le 11e Panchen Lama Gyaincain Norbu a condamné dimanche les violences à Lhasa (capitale de la Région autonome du Tibet), les qualifiant d’actes de sabotage contraires aux principes du bouddhisme.
"Les actes des émeutiers ont non seulement nui aux intérêts de la nation et du peuple, mais également violé l’esprit du bouddhisme", a dit le Panchen Lama.
"Nous sommes résolument opposés à toute activité qui vise à diviser le pays et à saper l’unité ethnique. Nous condamnons fermement le crime d’un petit nombre de gens qui ont brisé les vies et les biens du peuple", a-t-il poursuivi.
Les violences de vendredi qui, selon le gouvernement régional du Tibet, ont été organisées par la clique du dalaï lama, ont entraîné la mort de 10 civils et fait plusieurs blessés.
"J’espère un prompt retour au calme à Lhasa, et que le peuple et les adeptes du bouddhisme retrouvent la paix et la stabilité", a déclaré le chef spirituel.
Le Panchen Lama a affirmé qu’il soutenait avec détermination les efforts du Parti communiste chinois et du gouvernement chinois pour garantir la sécurité et la stabilité de Lhasa.
Une éruption de violence a brisé la paix de Lhasa vendredi. Les sources proches du gouvernement local ont confirmé samedi qu’au moins 10 personnes étaient mortes, la plupart étant des civils morts brûlés. La police de Lhasa a secouru plus de 580 personnes, dont trois touristes japonais, lors des violences.
Les remarques du Panchen Lama ont résonné parmi les milieux religieux au Tibet.
"Une poignée de moines bouddhistes n’ont pas étudié les textes sacrés, n’ont pas suivi notre canon religieux, mais se sont fait l’écho de la clique du dalaï lama dans ses tentatives sécessionnistes visant à détruire la stabilité au Tibet et l’ordre du bouddhisme tibétain", a dit Dazhag Dainzin Geleg, vice- président de la Branche tibétaine de l’Association des Bouddhistes de Chine, dimanche.
"Ce qu’ils ont fait a nui aux intérêts fondamentaux du milieu religieux et des fidèles. Nous y sommes fermement opposés", a-t-il ajouté.
4. Lhassa manifestations repression, 24 mars 2008, 16:32
Pour moi le dalai lama est une sorte de "bling-bling " sans manche il a convaincu les tibétains de partir en Inde et i les a laissé tomber sans aide pour faire ses tournées "people " erçu comme un pape dans les plus grands hotels