Accueil > Libérartion vendu à Sarkozy via le baron Rothschild

Libérartion vendu à Sarkozy via le baron Rothschild

Publie le vendredi 3 décembre 2004 par Open-Publishing
3 commentaires

Depuis ce matin, et un page explicative de Serge July dans Libé à garder dans ses archives, tant elle recelle de mauvaise foi, de non dit, d’oubli et d’hypocrisie, la vente de Libération à Edouard de Rothschild est quasi officielle. Au-delà de la vente du journal de Sartre à un baron - sans besoin de commentaire - il est utile de resituer le seigneur Rothschild sur l’échiquier politique. Voilà, pour commencer, un petit article paru dans le magazine Challenge
SARKOZY : Les cadres de réserve
Edouard de Rothschild, 46 ans, président de France Galop Sarkozy a une relation étroite avec Edouard de Rothschild, qui a pris la succession de Jean-Luc Lagardère à la tête de France Galop. Le ministre le considère comme un très grand patron. Mais ils sont avant tout amis. « Nicolas Sarkozy aime avoir des relations profondes avec des gens qui ne sont pas forcément des flamboyants du monde des affaires » , dit Claude Guéant.

Ou un autre paru dans le point....

Sarkozy : la mascotte des patrons
En effet les dirigeants d’entreprises avaient l’impression que personne ne les comprenaient. Même à droite Chirac et Raffarin restent sourd à leurs idées. Mais Nicolas Sarkozy redonne espoir à la plupart des patrons. En effet son frère Guillaume Sarkozy est également chef d’entreprise et membre du MEDEF. Nicolas Sarkozy contrairement à nombre d’hommes politiques, n’a aucune sorte de prévention contre les patrons. Beaucoup d’hommes politiques ne préfèrent pas s’allier avec car ce ne serait pas très « populaire » pour eux par contre l’actuel ministre de l’économie s’affiche avec sans complexe. Sarkozy est avocat d’affaires de métier et il a fait un passage au budget sous le gouvernement Balladur. Donc il connaît un grand nombre de dirigeants. Ce dernier est proche de Edouard de Rothschild. Ils sont déjà partis ensemble en vacances.

En résumé, à moins d’une réaction peu envisageable de la rédaction de Libération, le journal tombe entre les mains de Sarkozy via Rothschild. On comprend d’ailleurs mieux, vu cette amitité, ce qui a poussé ce dernier à investir dans libé à trois ans de l’élection présidentielle. En conséquence, j’appelle toutes les volontés critiques à suivre mon exemple : le boycott pur et simple de Libération.

Messages

  • Salut à toutes et tous,

    Jusqu’en 1973 a existé en fRANCE une organisation révolutionnaire qui se disait mao, qu’on surnomait mao-spont et qui avait par beaucoup de côtés des pratiques plutôt anarchistes, même si ses militants n’ont jamais pu éliminer leur hiérarchie. C’est justement cette hiérarchie qui a tué cette organisation dont le nom était la Gauche Prolétarienne (G.P.) et dont le journal, qui se nommait « La cause du peuple », fut interdit et, à cause de ça, distribué par Jean-Paul Sartre.

    Cette organisation était très active, a compté jusqu’à 5000 membres prêts à tout pour faire la révolution. J’ai bien dit prêts à tout ! Jugez en par vous-même, des hauts diplomés, par exemple bac+6 cachaient leurs diplômes pour se faire engager en usine à travailler à la chaîne afin de pousser les ouvriers à la révolte pour refaire 68 et le réussir mieux que la fois précédente. Ils faisaient aussi bien des actions commandos qui réussissaient souvent et où, contrairement à un José Bové, ils ne se faisaient pas coincer parce qu’ils prenaient leurs précautions, et agissaient masqués. Ils n’avaient ni le goût du martyr (« La révolution meurt avec celui qui se sacrifie pour elle » disaient les situationnistes) ni le culte de la personnalité, ce qui les autorisait à jouer masqué !

    Puis un beau jour, en 1973 je crois, la hiérarchie a trahi les militants en récupérant tout ce mouvement pour créer un journal : « Libération » qui devait être le quotidien de la révolution. Je me souviens des comités Libés, dans chaque ville de fRANCE, faisant une énorme pub gratuite et extrêmement efficace en faveur de ce nouveau journal. Tous les anciens militants de la Gauche Prolétarienne autodissoute dans ce journal étaient dans ces comités. Ils ne faisaient plus que ça. L’action, c’était fini. Ils pensaient tout de même pouvoir la reprendre un jour et bien plus puissante qu’auparavant grâce au quotidien Libé !

    Mais en 1975, il y eut un premier coup d’État à la direction de Libé et la direction vira les journalistes les plus révolutionnaires. Tout espoir ne semblait pas encore perdu puisqu’il restait tout de même encore quelques journalistes très bien.

    C’est en 1978 que Serge July fit son deuxième coup d’État où il prit le pouvoir absolu à Libé. Les quelques journalistes révolutionnaires qui restaient encore furent virés. Le journal Libération était maintenant totalement récupéré, parfaitement convenable, lisible même par un militant du Parti Socialiste !

    La Gauche Prolétarienne était bel et bien morte. Assassinée par ses chefs !

    C’est alors qu’était sortie une grande affiche qu’on collait dans les Water Closets. Sur cette affiche, on voyait un mec en train de chier tout en regardant son journal de Libé grand ouvert. IL y avait un commentaire :

    JE LIS LIBÉ TOUS LES JOURS AU MÊME ENDROIT : AUX CHIOTTES !

    A+
    do
    http://mai68.org

    • Attaquer Libé ok, mais au nom d’une nostalgie pour la gp, laissez-nous rire !
      "5000 militants prêts à tout" ? Prêts à toutes les conneries, oui !
      "Vers la guerre civile", rien que ça ! prônaient Geismar et July.
      Les "nouveaux partisans" étaient partisans de la peine de mort ("la guillotine oui, mais pour Touvier" disaient-ils), prêts à toutes les démagogies pour faire peuple (à Bruay en Artois "seul un bourgeois a pu commettre l’assassinat"), prêts à toutes les adulations ("le grand Timonnier" Mao, aussi adoré que Jésus par des évangélistes bushiens !)
      Quand aux actions de commando "réussies", on peut se reporter à "Tigres de papier" d’Olivier Rollin, pour voir les coulisses grotesques de ce groupe.
      Attaquer Libé, oui, mais please, pas au nom de la nostalgie gp !!

    • PRELUDE AU TEMPS DES BALANCES (à la façon d’Aragon)

      Je chante le Sarkozy qui se forme et se déforme

      A l’assemblée nationale et à Bercy.

      Je chante le Sarkozy nécessaire pour raffermir nos peurs

      Je chante le Sarkozy de France et de Hongrie.

      Je demande un Sarkozy pour préparer la fin du monde

      Demandez un Sarkozy et vous verrez la fin du monde.

      Il nous faut un Sarkozy pour le communautarisme
      et contre les roms

      Il nous faut un Sarkozy afin que nous nous dénoncions les un, les autres.

      Il nous faut un Sarkozy pour un libéralisme totalitaire.

      Demandez un Sarkozy vous qu’on enferme dans des fermes.

      Demandez un Sarkozy.

      Il nous faut un Sarkozy.

      Vive Le Sarkozy figure dialectique du bushisme.

      Vive le Sarkozy contre les barbus, la C.G.T. et la skunck.

      Vive le Sarkozy qui chante la terreur policière et budgétaire.

      Vive le Sarkozy et ses RG qui protégent les limonadiers.

      Vive le Sarkozy véritable image de la grandeur consumériste.

      Vive le Sarkozy contre la paix, la sécurité et l’intelligence.

      Vive le Sarkozy contre le socialisme des déserteurs du type
      « Bambi » et bientôt Kwasniewski.

      Il nous faut un Sarkozy pour qu’il nous dise la vraie vérité.

      Afin que nous sachions comment organiser notre pensée.

      Darïa Avossovna Dadayéva