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Liberté pour les camarades internationalistes emprisonnés au Brésil

Publie le lundi 15 décembre 2008 par Open-Publishing

SECOURS ROUGE DE FRANCE

Paris, le 11 décembre 2008

Message adressé à l’état brésilien à travers son représentant diplomatique à Paris.

Depuis le 1er février 2002 les camarades Mauricio Hernandez Norambuena, militant du FPMR (Front Patriotique Manuel Rodriguez), Alfredo Canales Moreno et Marco Rodríguez Ortega, militants du MIR-EGP (Mouvement de la Gauche Révolutionnaire – Armée de Guérilla des Pauvres), des camarades colombiens Marta Urrego Mejia et William Gaona Becerra, et la camarade argentino-espagnole Karina Germano López croupissent dans vos geôles.

Niant le caractère révolutionnaire et internationaliste de leurs luttes, la justice bourgeoise les a condamnés à trente ans de prison sous un régime d’isolement sévère. Le camarade Mauricio Hernandez Norambuena est en plus soumis à un régime d’isolement total depuis cinq ans.

Cette politique répressive signifie à travers ses emprisonnements une volonté de poursuivre la collaboration de classe au service d’une bourgeoisie latino américaine, fidèle soutien des dictatures sanguinaires passés et présent du continent(Colombie). Malgré une prétendue alternance de « gauche » l’oligarchie brésilienne continue de sévir en exploitant les masses laborieuses et la corruption au service de la mafia des grand propriétaires s’épanouie sans sourciller.

En tant que mouvement de solidarité internationale, nous dénonçons avec force le comportement de votre état qui applique aveuglement la doctrine extrémiste de « guerre contre la terrorisme » au lieu de dénoncer ses dérives actuelles (Guantanamo, tueries en Iraq et en Afghanistan) ;le combat libérateur des camarades entrent dans le contexte de lutte contre le capitalisme et l’impérialisme, votre attitude au contraire révèle votre docilité à l’ordre impérial étasunien, responsable et complice des crimes des militaires commis au Brésil, Chili, Argentine, etc.

Ne rester pas dans l’erreur, libérez les camarades.