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Londres va nationaliser la banque B&B, selon la BBC
Publie le dimanche 28 septembre 2008 par Open-Publishing3 commentaires
Londres va nationaliser la banque B&B, selon la BBC
dimanche 28 septembre 2008 09h36
LONDRES (Reuters) - Les autorités britanniques vont nationaliser la caisse de crédit Bradford & Bingley, fragilisée par la crise du crédit et de l’immobilier, croit savoir la BBC, alors que Londres assure que rien n’a encore été décidé.
Cette nationalisation, qui s’appuierait sur les textes adoptés pour la banque Northern Rock, premier établissement sauvé par les pouvoirs publics en février, pourrait être annoncée dimanche soir ou lundi matin, précise la radiotélévision nationale.
"Les discussions se poursuivent. Un nouveau communiqué devrait être diffusé avant l’ouverture des marché, lundi", a déclaré un représentant du Trésor. Au siège de B&B, on se refuse à tout commentaire.
L’action B&B a sombré vendredi à la Bourse de Londres, cédant 5,88% en une séance à son niveau le plus bas. Le plongeon du titre a été provoqué par l’augmentation du coût d’assurance de la dette de la banque spécialisée dans le crédit immobilier. Il a conduit les autorités de régulation à se mettre en quête de potentiels "chevaliers blancs".
L’Autorité des services financiers (FSA) et des fonctionnaires du Trésor ont multiplié les discussions en ce début de week-end pour discuter des possibilités de sauvetage, selon deux sources au fait du dossier.
"Le Trésor, la FSA et la Banque d’Angleterre travaillent étroitement avec Bradford & Bingley pour étudier les implications de la crise financière sur ses activités", a dit un porte-parole du Trésor.
L’une des possibilités serait de mettre sur pied "lifeboat rescue" ("radeau de sauvetage"), qui verrait les grands établissements de crédit reprendre une part des créances hypothécaires douteuses détenues par B&B.
Les cinq principales banques britanniques - HSBC, Royal Bank of Scotland, Barclays, Lloyds TSB et HBOS - ainsi que la banque espagnole Santander, qui détient Abbey, possèdent déjà 30% de B&B.
Mais leur réticence à s’engager davantage a accru les perspectives d’une nationalisation de la société de crédit et de sa possible fusion avec Northern Rock.
Steve Slater et Adrian Croft, version française Henri-Pierre André
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE48R01520080928?sp=true
Messages
1. Londres va nationaliser la banque B&B, selon la BBC, 28 septembre 2008, 13:42
La chute libre
Publié par Paul Jorion
28.09
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Je regarde les rapports qui circulent, les analyses qui sont faites. Un rapport que je viens de transmettre à quelques amis, soumis au sénat américain jeudi - qui avait alors d’autres préoccupations - s’intitule : « Le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars est beaucoup trop peu et vient beaucoup trop tard pour mettre fin à la crise ; beaucoup trop gros et beaucoup trop tôt pour le marché obligataire américain » (Weiss Research Inc.). Il n’existe plus de réserves qui pourraient absorber les pertes qui se dessinent ni plus de marché où l’on puisse se procurer les sommes qu’il faudrait trouver.
Jusqu’au weekend dernier on pouvait encore découvrir ici ou là des commentateurs dits « réalistes » qui affirmaient : « certains exagèrent ! ». Maintenant, c’est terminé, ils ont disparu. On n’entend plus dire qu’une seule chose : « C’est encore bien pire que ce qu’on pouvait imaginer ! ». Je l’écrivais il y a quinze jours dans Le dernier carré : « … aucun des innombrables coupe-feux en place au sein du système financier n’aura pu retarder d’une seule seconde l’avancée de l’incendie. Maintenant, ne subsiste plus que son cœur-même, alors que toutes les défenses sont tombées ».
Et le fait est que le système est désormais en chute libre, et si l’on s’agite vainement sans parvenir à trouver un filet, il est clair aussi qu’avec la vitesse qu’il a acquise, aucun filet ne pourrait même le retenir.
Le Président de la République française a dit il y a deux jours, après avoir brièvement résumé des analyses du type de celle que je propose dans mon article « L’après-capitalisme s’invente aujourd’hui » dans le dernier numéro du Débat : « Non ! Le capitalisme n’est pas mort ! ». Mais il ne suffit plus de le prétendre, il faut désormais en apporter la preuve.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=787
2. Londres va nationaliser la banque B&B, selon la BBC, 28 septembre 2008, 14:29
Fortis : poursuite des discussions, les autorités visent un résultat dimanche
BRUXELLES, 28 sept 2008
Les autorités bancaires belges espèrent trouver une solution d’ici l’après-midi ou la soirée de dimanche à la crise de confiance traversée par le bancassureur belgo-néerlandais Fortis, selon un porte-parole du superviseur belge du secteur financier, le CBFA.
"Il y a toujours des réunions et on est toujours en train d’examiner les initiatives qu’on va prendre avec la BNB", la Banque nationale de Belgique, a-t-il dit à l’AFP.
L’objectif est un résultat "dans le courant de l’après-midi ou en soirée", a-t-il indiqué.
La solution est cherchée en coordination avec les autorités néerlandaises de supervision de Fortis, notamment la banque centrale néerlandaise (DNB) avec laquelle il y a aussi des contacts, a précisé le porte-parole du CBFA.
Le gouvernement belge est aussi tenu informé, et une réunion samedi soir s’est "bien passée", a-t-il ajouté sans détailler davantage.
Un conseil des ministres restreint s’est réuni samedi soir à Bruxelles avec des représentants de la Banque centrale de Belgique et du superviseur belge du secteur financier, a confirmé le porte-parole du Premier ministre Yves Leterme.
La réunion a été consacrée à la crise financière, et "surtout à Fortis", a-t-il dit à l’AFP, refusant de détailler davantage.
"On veut être très discret", a-t-il commenté. "On va communiquer dès qu’il y aura une solution mais pas avant car ça ne sert à rien."
Aux Pays-Bas, le ministre des Finances Wouter Bos a également rencontré samedi soir des hauts responsables de la DNB.
L’action Fortis a encore plongé de 20% vendredi, sur des craintes de problèmes de solvabilité, avant que le groupe annonce en soirée le départ de son deuxième patron en moins de trois mois.
Les autorités belges veulent trouver une solution pour rassurer l’opinion et éviter une vague de panique parmi les clients du groupe.
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=197721&PHPSESSID=fd4c60817113c88c8e6ee68a295187fd
Crise financière : contacts entre Belgique, PB, Luxembourg, France et BCE
BRUXELLES, 28 sept 2008
Des contacts ont lieu entre la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la France mais aussi avec la Banque centrale européenne (BCE) concernant la crise financière, qui frappe notamment le groupe belgo-néerlandais Fortis, a indiqué dimanche le ministre belge des Finances.
"Nous sommes en contacts permanents avec les autorités de surveillance (...) y compris la banque centrale européenne et tous nos collègues luxembourgeois, néerlandais ou français pour voir quelle est la situation exacte chez nous comme dans les pays voisins et quelles sont les solutions possibles", a dit Didier Reynders à la télévision publique RTBF.
"On essaye non seulement d’être sur la même longueur d’ondes mais d’avoir la même information : quelles sont les institutions qui sont en difficulté non seulement en Belgique, mais à travers l’Europe aujourd’hui, venant de la crise américaine", a-t-il précisé sur la chaîne privée concurrente RTL-TVI.
"J’espère que les nouvelles américaines vont un peu aider à trouver des solutions si effectivement une intervention est mise en place mais tout est ouvert aujourd’hui en matière de recherche de soutien au secteur", a-t-il ajouté sur RTL-TVI.
Interrogé notamment sur les solutions envisagées pour sauver Fortis, qui traverse une crise de confiance suite à des rumeurs de manque de liquidités, M. Reynders a répété que "toutes les pistes sont sur la table", refusant de détailler davantage.
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=197722&PHPSESSID=fd4c60817113c88c8e6ee68a295187fd
GB/banque Bradford&Bingley : succursales vendues, prêts nationalisés
LONDRES, 28 sept 2008
Le gouvernement britannique s’est résolu à nationaliser les prêts de la banque en difficulté Bradford&Bingley (B&B) et cherche à vendre ses succursales, avec les dépôts de la clientèle, à une autre banque, a indiqué dimanche la BBC sur son site internet.
Tony McGarahan, un porte-parole de Bradford&Bingley a précisé qu’une annonce officielle interviendrait avant l’ouverture de la Bourse de Londres lundi.
"Nous pouvons assurer aux clients que leurs dépôts sont en sécurité chez Bardford&Bingley", a-t-il insisté.
Pendant le week-end, des responsables du Trésor, de l’organisme de régulation des services financiers britannique, la FSA, et de la Banque d’Angleterre se sont efforcés de trouvé une solution pour assurer l’avenir de B&B dont les actions se sont effondrées en Bourse ces derniers jours.
B&B, spécialiste des prêts dédiés à l’investissement locatif et des prêts dits "subprime" destinés aux emprunteurs les moins solvables, s’est retrouvée sanctionnée par le renchérissement des conditions d’emprunt et le retournement du marché immobilier.
"Le Trésor, la FSA et la Banque d’Angleterre travaillent ensemble avec Bradford
&Bingley pour étudier les implications pour les entreprises des dernières turbulences financières", a déclaré un porte-parole du Trésor.
La BBC présente HSBC, la plus grosse banque britannique et européenne, Barclays et Santander comme des acheteurs potentiels. Barclays, britannique également, vient d’acquérir les actifs américains de Lehman Brothers, et l’espagnole Santander, déjà propriétaire depuis 2004 de la banque britannique Abbey, est en train d’acheter une autre britannique en difficulté, Alliance
&Leicester.
Selon la BBC, le Trésor va utiliser pour cette nationalisation la législation spéciale qui a déjà servi pour la nationalisation d’une autre banque britannique, Northern Rock, en février dernier.
Le Trésor prendrait ainsi à son compte les quelque 50 milliards de livres (63 milliards d’euros) de prêts actuellement en cours chez B&B, dont 41 milliards de prêts immobiliers.
La banque acheteuse récupérerait pour sa part les 200 succursales au Royaume-Uni de B&B, et l’épargne de la clientèle, soit environ 20 milliards de livres.
Selon la BBC, des files d’attentes de clients inquiets avaient commencé à se former samedi devant des succursales de B&B.
B&B a déjà eu des difficultés cette année à réaliser une augmentation de capital de 400 millions de livres, souscrite à 28% seulement.
Les agences de notation ont abaissé sa note à un niveau dangereux en dessous duquel les détenteurs de ses obligations sécurisées ("covered bonds", obligations couvertes par des crédits hypothécaires) peuvent exiger le remboursement, selon la BBC.
Si B&B disparaît, elle sera la quatrième banque britannique à subir ce sort cette année, avec Northern Rock, Alliance & Leicester et HBOS, qui va être achetée par sa rivale Lloyds TSB.
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=197723&PHPSESSID=fd4c60817113c88c8e6ee68a295187fd
1. Londres va nationaliser la banque B&B, selon la BBC, 29 septembre 2008, 09:07
Et il est où le capitalisme triomphant ????? Mode Sarko ou mode Tony Blair !!!
N’ont-ils pas un peu honte d’en être réduits à faire appel partout, y compris aux US, aux méthodes du "collectivisme contraint et forcé", appel aux impôts, appel aux contribuables.... en se servant de la force du pouvoir d’Etat ??
Toutes celles et ceux qui ont privatisé à tour de bras de droite bien sûr...mais hélas... aussi de gauche.... que disent-ils de ces méthodes du "libéralisme capitalisme triomphant" ????
Soudainement amnésiques ????
Comme dit la chanson "J’ai tout oublié"....
Aucun (ne) des commentateurs télé et radio n’est choqué ce matin pour se prêter à une explication sur : Pourquoi la banque Fortis au Bénélux voit sa partie en faillite nationalisée sauf la partie juteuse qui reste sous contrôle privé !!!
Allons allons Mesdames et Messieurs les journalistes , vous êtes compétents ! Vous êtes capables de donner des explications.... Certes depuis des années beaucoup d’entre vous nous vantez le triomphe de ce capitalisme ! Un petit moment de honte c’est vite passé...courage !!!
Galou des Landes