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Lu de clémentine sur la gauche2007

Publie le samedi 9 décembre 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

MG BUFFET ne peut être la candidate qui rassemble toute la gauche antilibéral depuis les militants et électeurs socialistes qui refusent SEGO jusqu’à la LCR, malgrè toutes ses qualités. L’appareil du PCF avec certains militants sectaires manoeuvrent pour imposer MG BUFFET à tout prix aux risques de faire exploser le mouvement antiléral. J’aurai souhaité, que MG BUFFET, consciente de ce risque, retire sa candidature évitant une erreur politque dont le PC aurait du mal à se relever.

J’espère que vous pourrez résister à cette pression pour désigner le candidat qui est le plus apte à incarner ce rassemblement. Beaucoup de militants PC partagent cette analyse et je joins la déclaration de la section du PCF de BOURGOIN-JALLIEU qui exprime bien cette analyse :

La question se pose aujourd’hui de la candidature qui serait la plus à même de porter notre construction politique anti libérale à l’élection présidentielle.
Des camarades lors de la Conférence Nationale du PCF des 21 et 22 octobre ont dit avec force que ce ou cette candidat-e devait être « à même de s’adresser aux ouvriers, employés, chômeurs » que ce devait être quelqu’un de « profondément humain, révolté et compétent », « garantissant l’expression de la diversité » et « sachant s’adresser au peuple de gauche » en avançant l’idée que seule Marie Georges Buffet réunissait l’ensemble de ces qualités.
Ces camarades n’ont pas tort mais nous pensons que la question ne peut plus et ne doit plus se poser en ces termes.
Il s’agit moins d’être en capacité de « parler » au peuple de gauche que « d’être entendu » par celui-ci. Il s’agit aussi et plus fondamentalement que non seulement ce peuple de gauche « entende » cette nouvelle construction politique mais surtout qu’il l’investisse et se l’accapare ce qui est d’une tout autre ambition.
Le sentiment presque unanime du comité de section du PCF de Bourgoin Jallieu est que la candidature de Marie Georges Buffet, malgré ses immenses qualités personnelles reconnues par tous, ne peut pas être celle qui peut aujourd’hui symboliser et rendre visible notre diversité.
Marie George serait spontanément identifiée d’abord et avant tout comme représentante d’un parti masquant ainsi la réalité du rassemblement actuel.
Or notre diversité doit impérativement être perçue comme la plus large possible car elle est un des éléments clefs de cette mise en mouvement du peuple qu’il nous faut ambitionner.

Notre propos de militant-e-s communistes n’est évidemment pas de rejeter Marie Georges ou notre parti mais de dire simplement que la recherche de l’efficacité impose de retenir un-e autre candidat-e. Il est d’ailleurs essentiel que cette position ne soit pas vécue comme un recul ou considérée comme un échec mais, tout au contraire, comme une chance inespérée, l’occasion de faire la preuve au quotidien partout en France de l’utilité de notre parti. Un parti qui, par son organisation, son réseau, ses compétences militantes, facilite la réflexion et l’expression populaire et non plus un parti demandant au peuple de s’exprimer à travers lui.
En agissant ainsi nous serions pleinement dans l’objectif que nous nous sommes fixés lors de notre dernier congrès comme le précise le préambule de nos statuts : « Les communistes travaillent à conquérir avec et pour toutes et tous, de nouveaux droits et pouvoirs. L’objectif essentiel de leur organisation est de favoriser le rassemblement, l’intervention et la participation à la décision politique, à égalité de droits, de toutes les femmes et de tous les hommes qui entendent travailler dans cette perspective. Il s’agit d’inventer une forme radicalement neuve de pratiques politiques et de parti politique. »
Retenir Marie Georges comme candidate serait une erreur politique.
En effet, est-il nécessaire de rappeler que l’immense majorité des électeurs et électrices du Non de gauche ne se sont pas reconnus dans le candidat du PCF aux élections présidentielles précédentes ?
La sanction à une candidature de Marie Georges serait multiple : immédiate par la démobilisation de nombreux collectifs locaux dont beaucoup de militant-e-s, souvent parmi les plus actif-ve-s, ne sont pas de cultures communistes ou partisanes, sanction électorale à court terme car faute d’être en mesure d’afficher la plus grande diversité les électeurs de gauche privilégieront massivement un vote « utile » vers le PS au premier tour et enfin installation sur le long terme d’un bipartisme ravageur de vies.

La culture politique de notre pays a été forgé par prés d’un siècle de combats politiques souvent fratricides et rares ont été les moments politiques, comme la résistance et la lutte anti coloniale, où ont été mises de coté les guerres de chapelles stériles. Nous vivons un de ces moments, nous pouvons et nous devons vivre un de ces moments.

(Comité de section du PCF de Bourgoin Jallieu, 13 novembre 2006)

Messages

  • Je poste ici un point de vue envoyé au courrier des lecteurs de L’Humanité qui, sans doute faute de place compte tenu de l’abondance des contributions sur le sujet, n’a pas été publié.

    ” Lecteur attentif des contributions et débats qui agitent en cette période la famille communiste à propos de la désignation du représentant de la gauche antilibérale à l’élection présidentielle, je ne peux résister à vous donner mon point de vue comme beaucoup sans doute. L’enjeu me parait être : « qu’est-ce que le PCF aurait à perdre en cherchant coute que coute à faire en sorte que ce soit sa représentante qui soit retenue ? »

    Sans négliger loin de là tous les arguments pertinents que j’ai pu lire ou entendre ces jours derniers de la part de camarades communistes et notamment le fait qu’ils perçoivent légitimement comme un ostracisme intolérable l’idée que cette candidature puisse être refusée par certains, je continue à penser que le Parti Communiste aurait tout à perdre ! En tout cas perdre l’essentiel.

    Je crois que PCF peut tout à fait légitimement rappeler qu’il a été l’inspirateur et le moteur de la création des collectifs antilibéraux. Il reste à l’heure actuel la composante principale de l’animation de ces collectifs. C’est tout à son honneur et à ce titre un quelconque ostracisme serait tout à fait scandaleux. Ceci dit pour signifier que selon moi le renoncement à la candidature de MG BUFFET ne peut venir que (n’est légitime que de la part) des communistes et non pas des autres composantes des collectifs. Renoncer serait trahir ? Mais renoncer à quoi ? Trahir quoi ? Réfléchissons-y !

    Quel est l’enjeu ? Qu’y a-t-il d’important ?

    Je crois que ce n’est pas trahir la motivation ni l’enthousiasme des collectifs de convenir qu’il y a très peu de chance que notre candidat soit élu. Si c’était le cas on pourrait comprendre que la plus grande force politique organisée membre des collectifs soit soucieuse à ce point de l’importance de cette désignation et de se faire reconnaître comme telle à cette fin. Mais il me semble que l’importance dans le choix des candidatures ne se présente en aucune façon de la même manière pour la présidentielle et pour les législatives. L’enjeu reste cependant et c’est important de peser le plus lourd possible dès le premier tour.

    Mais passées les élections à venir et selon les choix qui seront fait pour la désignation du (de la) candidat(e), la question qui pourrait se poser au PCF et à ses membres pourrait être : « N’avons-nous pas gâcher l’essentiel ? »

    L’essentiel n’est-il pas de capitaliser définitivement sur le véritable tour de force que le PCF a réussi ses dernières années en se sortant justement d’un certain ostracisme dans lequel il était enfermé en temps que parti révolutionnaire de la part des autres organisations et courants de pensée antilibérales. Isolement, on le sait, fruit de l’histoire du mouvement ouvrier en France et dans le monde et du matraquage idéologique des forces réactionnaires. Cet isolement n’empêchait pas c’est vrai des combats et luttes ponctuels menés en commun parfois avec succès mais il me paraissait bien réel bien réel et quasi insurmontable dès qu’il était question d’un partage de projet politique.

    Qu’observe-t-on aujourd’hui ? Il est enfin possible d’envisager un projet politique avec des organisations qui ont longtemps considéré que c’était inconcevable en raison de l’histoire du PCF, de ses liens avec l’URSS et certaines de ses vicissitudes. Au-delà des organisations elles-mêmes et de leurs militants mais grâce à ses retrouvailles et au potentiel quelles portent, c’est toute une partie de la population qui se prend à reprendre espoir. Passer les élections et selon les choix faits, ne risque-t-on pas de faire le constat que l’on a perdu l’essentiel.

    Le renoncement à la candidature du PCF ne peut venir que du PCF et de ses militants. Il ne saurait leur être imposé de l’extérieur. Une question se pose à eux : Considèrent-t-ils que, historiquement pour ne pas perdre l’essentiel, il faille aller dans ce sens ?

    Marc Micoud

  • 1. Bètise de la LCR de ne pas s’impliquer ds la collectif national. Enjeu : regarde de loin en espérant l’éclatement du mouvement et aller chercher les voix sur les décombres de LO

    2. Bètise de J .Bové on y reviendra pas

    3. Certain signent une pétition dans la panique et la précipitation

    Tout ceci conduit d’une part à une crispation de certain communistes et empèche d’autre communistes d’agir favorablement à une autre candidature que MG Buffet

    4. Dernière boulette, et de taille : la lettre de MG Buffet mercredi qui fait des propositions a tous en étant certaine d’ètre candidate .......Pression interne ? panique à bord ??

    En conclusion tous et toutes ont au moin une responsabilité dans un éventuel échec.

    Dans le collectif ou je suis, le consensus a été largement favorable à Autain, Buffet,Salesse....pour 80 expressions par choix (on ne parle pas de vote). Chacun devan tse prononcer pour 3 choix. si Salesse et Buffet arrive à 48 expression sur le total des 2 premiers choix Autain en reçoit près de 45 en 3 eme choix.. Difficile donc dans ce cas de dégager quelqu’un. En revanche celà nous permet de se dire que nous pouvons faire beaucoup ensemble dans notre commune.

    Bruno.C

  • bêtise de J.BOVE ??? il aurait sans doute mieux valu qu’il reste ? pour l’accabler

    de magoullles avec les uns et les autres ,en clair l’assassinner DEFINITIVEMENT

    Bravo JOSE d’être resté debout en bon paysan qui se respecte

    oeil de bison

    • Désolé mais le fait même que Bové se soit retiré et surtout de la manière dont il l’a fait à contribuer au pourrissement des débats dans l’AU et n’a aucunement servi l’AU, bien au contraire. Et je ne crois pas qu’il l’ai fait inconsciemment, surtout pour une personne qui connait assez bien comment marche les médias.....

      Et maintenant ceux qui défendent MGB en pluis d’étre stals, entristes, idiots, manipulateurs sont aussi des gens sectaires..
      Une chose que l’on pourra retenir c’est qu’il y a une gradation dans le verbiage insultant...très unitaire comme methode de débat...

      Nico, jeune PCF

    • Moi, je pense que de toutes façons, indépendamment de ce qu’ont fait les uns ou les autres, le risque de division était énorme, dès le départ, et que le moment crucial était celui du choix du nom.
      Du coup, je trouve que les collectifs ne s’en tirent pas trop mal jusqu’à mainteneant, car il semble bien que l’unité à la base tient le coup malgré tout.

      Bref, "jusqu’ici, tout va bien".

      Seulement le sol se rapproche à grande vitesse, il serait peut-être temps d’ouvrir le parachute ?
      MC

    • ON VA Y ARRIVER !

      Toute la classe politique,de l’ump au Ps en passant par l’actuelle majorité de la LCR espérait que le mouvement explose ce week-end.
      L’intelligence politique collective a prévalu malgré la campagne médiatique dont le meilleur exemple est l’articele de S Zappi dans Le Monde grand pourfendeur des partsans du NON de gauche et arsent partisan d’un bipartisme à l’américaine comme Libé et consorts.
      Nous ne devons pas revenir dans nos collectifs locaux après ce week-end avec un état d’esprit "revanchard" au prétexte que la candidature de notre choix n’a pas été retenue mais en cherchant à comprendre pourquoi celà n’a pu déboucher sans se crisper sur des résultats chiffrés qui reflètent une réalité beaucoup plus complexe dans de très nombreux collectifs locaux.
      Le compte-rendu de la commission de synthèse,commission composée de membres du collectif national et de coll locaux.
      Sur la base essentielle du texte "Ambition et stratégie" et de notre programme "Ce que nous voulons" qui sont des références beaucoup plus iportantes que le nom du (de la) candidat(e),à partir du fait que nous ne voulons pas faire "un coup électoral" mais que notre visée est bien plus ambitieuse,rediscutons pour franchir cet obstacle.
      La réunion du week-end ne peut être appréciée comme étant "manipulée" mais plutôt comme le reflet de multiples interrogations dans les coll locaux.
      Le coll local dont je fais partie a longuement discuté des candidatures dans un très bon climat et ceux qui ont opté pour une autre candidature que celle de MG Buffet ne l’ont pas fait sur une base anticommuniste.
      Nous y arriverons !
      JL gregoire

    • MC tout va bien ?tu en est sur.J’ai rencontré une dizaine de camarades pour préparer l’assemblée générale des communistes.Et tu sais ce qu’ils m’ont dit:qu’est-ce qu’on fout dans cette galére,non seulement il n’y a pas de consensus parce que la candidate majoritaire est comministe mais en plus ils sont tout prés de remettre le couvert du consensus introuvable pour les législatives dés que ce sera un communiste qui sera pressenti.

      Au point que la commission de synthése est obligée de le rappeler.

      Je n’ai jamais signé de pétition contre ou pour quiconque,je m’en suis tenu aux accords passés le 10 septembre.

      Donc j’en tire les conclusions qui s’imposent:sans nous !

      Jean Claude des Landes

  • Clémentine Autain, élue du 17eme à Paris.
    Nombre de voix dans le collectif du 17eme : 6.

    Sans commentaires.

    Jips