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Lu sur le site du Nouvel Obs

Publie le mercredi 29 mars 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

21h40 - Paris Les secrétaires généraux des cinq confédérations syndicales indiquent avoir adressé une lettre commune au président de la République pour lui demander le vote par le Parlement d’"une nouvelle délibération de la loi égalité des chances excluant l’article relatif au CPE".

Messages

  • la messe n’est pas dite ....
    ce courrier était inévitable.... un peu de bon sens !
    j’étais à la manif d’hier, d’avant hier, d’avant avant hier ... and so on ....
    Ne dites pas n’importe quoi !

    • On va exclure le CPE et garder tout le reste de la loi sur "l’égalité des chances" (sic) ? Les ordonnances Villepin et le CNE ???

      Tout ça pour ça ?

      Pavlov

    • et tu croyais quoi ?? le grand soir arrivé !
      paco

    • Tout dépend de la mobilisation et de la volonté du peuple, pas de l’avis d’un syndicat ou d’un dirigeant. Si le mouvement décide de devenir politique, de réfléchir aux mesures dont le pays aurait besoin, cela pourrait faire beaucoup de bien au pays. Bien plus que le rejet d’une loi dont il ne faut pas mépriser l’importance du retrait, pour notre bien aussi sous prétexte que ce n’est pas Cocagne. Cela a réuni 3 millions de personnes dans la rue.

      Helge

    • Pour le moment, le CPE existe encore...donc ce n’est pas encore gagné !!
      C’est quand même ce retrait qui a été et est le ciment de cettae formidable mobilisation et non le"retrait de la loi sur l’’égalité des chances " ou le CNE (contre lequel les syndicats et les salariés n’ont pas réussi à se mobiliser ..)
      Si on gagne sur le retrait du CPE -et même que du CPE - ça sera une grande victoire : - ^coup d’arrêt sur le démantélement du code du travail .- confirmation que la mobilisation massive et unitaire des couches sociales est un moyen de faire reculer le pouvoir politique.... B.C

  • voici l’intégralité de la correspondance adressée à Chirac, tu devrais t’informer avant de sortir de telles aneries !

    Courrier des 5 confédérations, adressé à Jacques Chirac.

    Paris, le 28 mars 2006 Monsieur Jacques CHIRAC Président de la République Palais de l’Elysée 75008 - PARIS Monsieur le Président, Le 16 janvier 2006, sans la consultation préalable que prévoit la loi du 4 mai 2004, le Premier Ministre a annoncé le projet de Contrat de Première Embauche après avoir mis en place, sous les mêmes modalités et par voie d’ordonnance, le Contrat Nouvelle Embauche.
    Contrat précaire, stigmatisant pour les jeunes, préfigurant une remise en cause du CDI et du Code du travail, le CPE est devenu synonyme de précarité. Il est rejeté par la totalité des syndicats de salariés et la majorité des syndicats d’étudiants et de lycéens.

    Lors de la rencontre que nous avons eue avec le Premier Ministre, le vendredi 24 mars, nous lui avons indiqué que nous demandions le retrait du CPE afin de rétablir un climat d’apaisement indispensable à un dialogue et des négociations sur les questions de fond : l’emploi, la précarité et les accès à l’emploi et à la formation professionnelle des jeunes.

    Devant l’absence de compréhension du Gouvernement depuis deux mois nous avons, à différentes reprises, mobilisé avec à chaque fois une participation de plus en plus importante. Le 28 mars, ce sont près de trois millions de personnes qui ont manifesté sur tout le territoire et de nombreux salariés du privé et du public qui ont fait grève.

    Nous vous demandons, Monsieur le Président, d’apprécier combien la crise actuelle est source d’exaspération et de tensions dans le pays.

    Attachés aux valeurs républicaines et démocratiques, nous vous saisissons solennellement afin qu’en application de l’article 10 de la Constitution, vous demandiez au parlement une nouvelle délibération de la loi égalité des chances excluant notamment l’article 8 relatif au Contrat Première Embauche.

    C’est, pour les cinq confédérations syndicales, la condition nécessaire et indispensable à l’ouverture rapide du dialogue social auquel nous souhaitons participer et qui est actuellement totalement bloqué.

    Dans l’attente, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l’expression de notre considération distinguée.

    CGT - Bernard THIBAULT CFDT - François CHEREQUE FO - Jean-Claude MAILLY CFE-CGC - Jean-Louis WALTER CFTC - Jacques VOISIN

    • BIEN DE RAPPELER LES FAITS !

      Y a des gens qui sont tellement prêts à crier à la trahison qu’on arrive à se demander s’ils ne regrettent pas que ce ne soit pas le cas, pour justifier leur travail de sape !

      Les syndicats ne gouvernent pas, n’ont pas déposé le projet de Loi Borloo, etc.
      Il faut rappeler que l’initiative, le pouvoir politique, appartiennent à l’actuel gouvernement et ses soutiens.

      Il est du devoir et de la responsabilité des syndicats de tout faire pour limiter, voire anuler la portée de textes extrêmement nocifs pour tout salarié, au point de susciter la révolte des français.

      Mais les anti-syndicalistes de tous poils se soucient-ils de tout çà ?

      Avez vous entendu les propos de Roselyne BACHELOT qui pense que les 3 millions de manifestants d’hier auraient dû le faire face aux sièges des syndicats, car la situation actuelle serait selon elle le résultat de la rigidité des syndicats !!!

      Je vous laisse y réfléchir...

      NOSE

    • Lorsque j’entends Roselyne Bachelot une phrase d’Audiard me revient immédiatement à l’esprit et je pense que nombre d’entre vous la connaisse : "Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît" !

  • La messe n’est pas dite loin delà (je me répète)
    lu dans la presse ce matin :
    "-d’après plusieurs sources, Jacques Chirac, qui a annulé un déplacement au Havre prévu demain "pour ne pas s’éloigner de l’Elysée" aurait DECIDE DE PROMULGUER LA LOI DES LA SEMAINE PROCHAINE

    Rien n’est joué, comme disent des "experts" politiques La fin d’un règne peut amener des sursauts incontrolés. ( du reste je me croyais en République encore une certitude jetée au panier)

    Nicole