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Luttons pour la justice sociale et climatique parce que le changement climatique nous rend tous précaires

Publie le jeudi 10 décembre 2009 par Open-Publishing
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Luttons pour la justice sociale et climatique parce que le changement climatique nous rend tous précaires

mis en ligne mardi 8 décembre 2009 par jesusparis

Source / auteur : Mailing Euromayday

La crise économique a durement frappé le précariat — l’ensemble des travailleurs atypiques, sans-papiers, cdd, intérimaire, temps partiel de l’industrie et des services — plus que tout autre classe sociale. Des millions de jeunes, femmes et migrants précaires perdent leur travail à cause de la Grande Récession. Des Etats-Unis à l’Europe, de l’Islande au Japon, le chômage est monté en flèche.

Les responsables de la crise — les grandes banques, les fonds d’investissement, les économistes et politiciens néoliberaux — se refont une virginité dans l’écocapitalisme, sans honte, espérant continuer leur business comme de rien.

Les gouvernements donnent des millions aux banquiers, et des miettes aux précaires.

En réponse, émeutes et manifestations se propagent, contre aussi une nouvelle vague de racisme et xénophobie, mais la pression contre le pouvoir économique et politique n’est pas encore suffisante. Cependant, à l’horizon de cette crise historique du capitalisme, une autre encore plus grande se profile : le réchauffement de la terre et le changement climatique causés par l’accumulation du capital tiré des combustibles fossiles.

L’espèce humaine est en danger, et d’ici la moitié de ce siècle, des millions et millions de personnes disparaîtrons de la surface de la terre si les économies les plus développées ne réduisent pas fortement leurs émissions de gaz à effet de serre.

Nous devons prendre le contrôle des principaux responsables des émissions ( compagnies pétrolières, charbons, conglomérats énergétiques, les manufactures et leur logistique, les compagnies aérienne, les fast food et l’agroindustrie, le tourisme de luxe... ).

En décembre, Copenhague représente une excellente opportunité pour cela. Du 7 au 18 décembre, le sommet Climat de l’ONU - COP15- se déroule dans la capitale danoise, une ville où la tradition de radicalité est forte et les mouvements contestataires, présents.

Toutes les élites étatiques et économiques de tout les pays du monde se réuniront au Bella Center de Copenhague, pour chercher une succession au protocole de Kyoto, inclues les puissances comme les Etats-Unis, la Chine et l’Inde qui ne l’avaient pas signé.

La solution aux problèmes de la précarité ne sera pas trouvée dans un retour à la vieille économie de consommation, spéculative, sur-endettée, sur-développée, écocide et extrêmement inéquitable. Celle-là même qui a été responsable de la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère durant les trois dernières décennies. La solution viendra de la lutte pour une nouvelle économie et une sécurité sociale construites à partir des besoins environnementaux et sociaux de la partie la plus précaire de la société – s’assurant que chaque être humain sur terre aie droit à la même quantité d’émissions.

Pour parvenir à cela, nous demandons une redistribution à travers un prélèvement fiscal sur le capital, les multinationales et l’émission de carbone pour financer : un revenu de base pour tous et la réduction du temps de travail (à par exemple, une semaine de quatre jours), l’accès universel et gratuit au savoir en ligne, une assistance publique à la production et au partage social en P2P, des soins de santé public et une université gratuites pour tous, la subvention de logements et emplois « verts », des crédits sociaux pour soutenir des projets d’énergie renouvelable et de communauté de vie durable, le droit professionnel et urbain à l’auto-organisation et à la syndicalisation, la fin de la persécution et de la discrimination des migrants et des demandeurs d’asile, le droit de grève en solidarité et un salaire minimum de 10€/heure, ainsi que tout type de mesures visant à restituer ou donner de la puissance créative à la société.

La redistribution de la richesse et du pouvoir vers les précaires, la croissance de la connaissance immatérielle, l’enrichissement culturel de la société et l’augmentation massive du temps libre sont les conditions sociales fondamentales pour une société post-capitaliste résistante, conçue de manière horizontale et en open-source. La libération du temps permet de s’adonner à l’éco-hacktivisme et à la permaculture, redonne, aux gens précarisés et effrayés, du temps pour penser collectivement leur propre futur, supprime le besoin de consommation rapide et de satisfaction instantanée, très répandu parmi les travailleurs précaires des services et de la connaissance dans l’actuelle société globale affamée de temps.

Une économie fortement solidaire et relationnelle pourrait satisfaire la plupart des besoins auxquels on pallie aujourd’hui par un marché de consommation individualisé.

Nous nous opposons à la Bourse du carbone, un marché de négociation et d’échange de droits d’émission de CO2, en tant qu’elle ne représente pas une solution au problème de la diminution des émissions comme le démontre l’échec total du système européen d’échange des quotas d’émission. Nous attendons des réparations climatiques adéquates de la part des vieilles puissances industrielles du Nord à l’égard des économies sous-développés du Sud. Nous espérons que le précariat multi-genre et multi-ethnique puisse être le moteur social d’une économie locale de coopération, d’échange et d’aide mutuelle, de production de nourriture et d’énergie, tout comme le précariat immatériel a été au cœur du mouvement des Climate Camps, auquel nous avons participé avec enthousiasme.

Le pouvoir des marchés et des entreprises multinationales sur nos vies est soutenu par le pétromilitarisme. Le capitalisme fossile détruit l’environnement et précarise les gens.

A Copenhague, nous devons unir nos forces et combattre cela, tous ensemble, pour démasquer le capitalisme vert et l’assistance sociale aux riches de Obama et Barroso. Ils feraient mieux de dépenser tout cet argent en transfert sociaux, emplois "verts" et énergies renouvelables, parce que la Récession ne fait pas de soldes et que la Terre ne fait pas de sauvetage. Agissez pour le changement social pour éviter le désastre climatique !

Climate Justice Action CJA le réseau global des mouvements qui organise depuis un an les protestations des 12 au 16 décembre, appelle tous les mouvements à l’action directe du 12 décembre ( manifestation à partir du parlement) au 16 décembre (action de masse dans le Bella Center).

Le 12 décembre, nous, les précaires qui organisons la MAYDAY postcapitaliste des précaires et des migrants dans plusieurs villes d’Europe et du Japon appelons tous-tes les ami-e-s et complices à unir nos forces derrière la banderole "Precarious United for Climate Action" et rejoindre le bloc System Change, Not Climate Change ! lors de la grande manifestation qui rassemblera chaque groupe écologiste et activiste du monde entier pour dire à haute voix le besoin de justice climatique et la responsabilité du capitalisme globalisé dans le désastre environnemental, en marchant du parlement au sommet.

http://www.euromayday.org/blog

http://www.hns-info.net/spip.php?article20766

Messages

  • Sommet sur le climat de Copenhague en plein désarroi après la « fuite texte en langue danoise"

    John Vidal in Copenhagen

    guardian.co.uk, Tuesday 8 December 2009 14.09 GMT

    Les pays en développement réagissent avec fureur à l’accord de fuite projet qui donne plus de pouvoir aux nations riches, le rôle de la négociation en marge des Nations unies et d’abandonner le protocole de Kyoto

    guardian.co.uk Mardi 8 Décembre 2009 14.09 GMT

    Les négociations sur le climat de Copenhague de l’ONU sont aujourd’hui en plein désarroi après que les pays en développement ont réagi avec fureur pour divulgation de documents que les dirigeants mondiaux spectacle sera la semaine prochaine sera demandé de signer un accord que les mains plus de pouvoir aux pays riches et en marge rôle de l’ONU dans toutes les négociations climatiques futurs changements.

    Le document est également interprété par les pays en développement comme la fixation de limites inégal par habitant des émissions de carbone pour les pays développés et pays en développement en 2050, ce qui signifie que les habitants des pays riches seraient autorisés à émettre près de deux fois autant sous les propositions.

    Le soi-disant texte en langue danoise, un projet d’accord secret travaillé par un groupe d’individus connus comme « le cercle d’engagement" - mais comprennent le Royaume-Uni, États-Unis et le Danemark - n’a été montré à une poignée de pays depuis qu’il a été finalisé cette semaine.

    L’accord, fuite dans le Guardian, est une dérogation à la protocole de Kyoto ’s principe que les nations riches, qui ont émis la plus grande partie du CO2, devrait prendre des engagements fermes et contraignants pour réduire les gaz à effet de serre, tandis que les nations les plus pauvres ne sont pas obligés de agir.

    Les mains projet de contrôle efficace des finances du changement climatique à la Banque mondiale ; serait abandonner le protocole de Kyoto - le seul traité juridiquement contraignant que le monde a sur les réductions des émissions, et ferait de l’argent pour aider les pays pauvres à s’adapter au changement climatique en prenant à leur charge une série d’actions.

    Le document a été décrite hier soir par un diplomate de haut rang comme "un document très dangereuse pour les pays en développement. Il s’agit d’un remaniement en profondeur de l’équilibre de l’ONU des obligations. Il est à se superposer sans discussion sur les pourparlers ».

    Une analyse confidentielle du texte par les pays en développement, également le Guardian démontre un profond malaise sur les détails du texte. En particulier, il est entendu à :

    forcer les pays en développement d’accepter des réductions d’émissions spécifiques et des mesures qui ne faisaient pas partie de l’accord de l’ONU d’origine ;

    Diviser les pays pauvres en créant une nouvelle catégorie de pays en développement ont appelé « les plus vulnérables » ;

    • Le rôle Affaiblir l’ONU dans la gestion des finances du climat ;

    • permettent pas aux pays pauvres d’émettre plus de 1,44 tonnes de carbone par personne en 2050, tout en permettant aux pays riches d’émettre 2,67 tonnes.

    Les pays en développement qui ont vu le texte sont bien compris de quoi être furieux qu’elle est promue par les pays riches à leur insu et sans discussion dans les négociations.

    « Il est fait en secret. Clairement l’intention est d’obtenir [Barack] Obama et les dirigeants des autres pays riches vers les muscles à travers quand ils arrivent la semaine prochaine. C’est effectivement à la fin du processus des Nations unies », a déclaré un diplomate, qui a souhaité rester anonyme.

    Antonio Hill, conseiller politique du climat pour Oxfam International, a déclaré : "Ce n’est qu’un projet, mais il met en lumière le risque que, lorsque les grands pays se réunissent, au détriment des PME souffrent. Sur chaque compter les réductions d’émission doivent être renforcées. Il permet trop d’échappatoires et ne propose pas quelque chose comme 40% des réductions que la science nous dit est nécessaire. "

    Hill a poursuivi : « Il propose un fonds vert qui sera dirigée par un conseil, mais le risque est grand que ce sera géré par la Banque mondiale et du Global Environment Facility [un partenariat de 10 organismes, dont la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement] et pas l’ONU. Ce serait un pas en arrière, et il essaie de mettre des contraintes sur les pays en développement où aucun n’a été négocié dans les précédents débats sur le climat de l’ONU. "

    Le texte a été voulue par le Danemark et les pays riches à être un cadre de travail, qui serait adapté par les pays au cours de la semaine prochaine. Il est particulièrement inflammatoires car il touche le processus de négociation des Nations unies et suggère que les pays riches ont désespérément besoin de dirigeants du monde entier d’avoir un texte de travailler à partir quand ils arrivent la semaine prochaine.

    Peu de chiffres ou de chiffres sont inclus dans le texte, car celles-ci seraient remplis plus tard par les dirigeants mondiaux. Cependant, il cherche à tenir la température s’élève à 2C et mentionne la somme de 10 milliards $ par année pour aider les pays pauvres à s’adapter au changement climatique 2012-15.

    Note : Cet article a été modifié le 9 Décembre 2009. Pour obtenir des nouvelles et l’analyse des négociations sur le climat de l’ONU à Copenhague, inscrivez-vous pour la lumière email du Guardian Environment Newsletter vert

    http://www.guardian.co.uk/environment/2009/dec/08/copenhagen-climate-summit-disarray-danish-text