Accueil > MALAISE A LA CGT

MALAISE A LA CGT

par LE BRIS RENE

Publie le mercredi 3 décembre 2014 par LE BRIS RENE - Open-Publishing
18 commentaires

LE MALAISE A LA CGT :
C’EST SURTOUT UN PROBLEME
DE DEMOCRATIE INTERNE !

Thierry a écrit aux syndiqués (ées).
Moi je n’ai pas reçu de courrier mais mon ex qui est à la CGT
me l’a fourni.
Au delà des faits qui n’ont rien à voir avec un complot extérieur,
pour que notre syndicat en arrive là, cela prouve tout simplement
son incapacité de deux grosses lacunes dans son fonctionnement :

* le refus de vrais débats sur les orientations et notamment sur
cette question essentielle = faut-il s’adapter au capitalisme et
être seulement une force de contestation dans ce cadre ou
reprendre une ligne de classe et de masse qui a aussi au delà
de la défense des revendications quotidiennes une vision de
transformation de la société capitaliste.

* le fonctionnement pyramidale qui ne devrait plus exister
à moins de revenir à un fonctionnement de type stalinien :
Nous sommes encore dans l’esprit mental rétrograde où
le chef doit être protégé à tout prix, toute critique étant
perçue comme un complot des adversaires.

L’image de marque de notre confédération en a pris un coup !
Le silence pour le moins de notre UD du Calvados est troublant.
Il ne s’agit pas de faire des procès individuels.
Il s’agit de mettre sur la table les débats de fond qui seuls,
quelque soit le résultat, redonneront des couleurs à la CGT !

René LE BRIS --- 03/12/2014

Messages

  • Les bureaucraties syndicales ont une mission essentielle : défendre le système.
    Défendre les ignominies du système. leurs chefs tirent des dividendes de cela. Ce sont des miettes, mais ils jappent de plaisir.
    Toi, tu viens leur parler de démocratie ?!

    Mais regarde un peu les choses telles qu’elles sont, enfin...!

    On en est quand même à une époque où le désespoir des travailleurs est tel que pour un nombre important, le suicide est le salut !

    La CGT n’est pas le seul organe pourri par la tête. La FSU, par exemple a permis la dénaturation de ce qui restait du métier d"’enseignant.

    Il est grand temps d’ouvrir les yeux.

    • faites gaffe aux amalgames !je connais des potes,des freres,des amis,des camarades,des militants,des mecs biens,des gens de terrains qui bossent militent passent du temps !qui eux souffrent ,en prennent plein la geule a cause de buraucrates de permanents qui sont aux chauds pas sur les piquets de greves .pas dans la rue .pas dans les ul a donner des renseignements a des gens paumes dans la misere !faisons attention jeter le tout aux orties et dangereux.ne pas confondre la cgt et les instances.par contre tous les individus qui sont dans l appareil doivent se mettre en ordre de bataille pour inverser le courant reformiste qui dirige NOTRE SYNDICAT les possibilites existent lettres de syndiques ,debat dans les ce ,les debats dans les ud doivent faire remonter notre mecontentement.rien ne fera dans le pays sans la cgt mais rien ne bougera avec la cgt d aujourdhui !partout meme si cela est dure nous devons amener le debat sur le politique.la lutte des classes,le partage des richesses !il y a urgence face a tous les liberaux,reformistes,du fn de l ump du ps.moi je n imagine pas une seconde abandonner le combat,je veux bien crever mais au front.si ce n est pas nous qui le faisons alors que nous avons un appareil qui le fera.je me suis deja exprimer sur le site exgigeons le decloisonnement invitons des copains aux ce de la cgt pas elus,convoquons des ag distribuons des tracs a l nterieubourrons les boites aux lettres de nos instance certains ont commence.les instances dans les boites peuvent le faire .les ignominies du systeme ,le desespoir des salaries ,c est nous avec notre vision d un syndicalisme de classe qui devons repondre relever le defi .il y a eu des epoques plus difficilles,et pourtant 1936,1945,1968,1995,le cep !rien n est plus dangereux avec la montee du fascisme que de baisser les bras.vive la lutte de classe vive la cgt,nous ne sommes pas tout seul dans d autre orgas il y a des gus comme nous,cordination a la base s il le faut ,des contacts avec tous ceux qui combattent le capitalisme tout est bon mais sauvons l appareil ce est pas incompatible avec le reste c est un outil . et des outils nous en avons besoin.salutations revolutionnaires yves

    • Pour être nouvel adhérent à la CGT (j’étais auparavant à Sud Solidaires que j’ai quitté pour un mauvais fonctionnement collectif et manque d’interpro), je suis percuté de plein fouet par "l’affaire LEPAON" qu’il convient d’appeler ainsi et j’ai fourni à l’UD de Savoie et l’UL de Chambéry les différents articles concernant LEPAON.
      L’UD ne réagit pas beaucoup et j’ai décidé de porter à l’OJ du prochain Conseil de l’UL le débat.
      Est venue se greffer "la rupture conventionnelle" à mon avis inadmissible du
      "passage de l’URI Basse Normandie à la Confédération" de LEPAON !
      Encore du fric pris à "la CGT employeur" !
      J’ai connu de nombreux "passages" du Régional au National où cette pratique n’existait pas.
      De plus, la Confédération CGT avait refusé de signé le texte national sur la rupture conventionnelle en 2008 !

      J’ai constaté le travail très important de terrain des militant-es de l’UL vis à vis des salarié-es, ces militant-es percuté-es par "l’affaire LEPAON"

      La CE Confédérale le 9 décembre devrait statuer sur "son sort".
      Il serait temps de mettre fin à cette pratique.

  • Hier, au tribunal d’Alès, avait lieu l’audience en départage de l’affaire Olivier BIREAUD licencié par la Fédération du Commerce après le congrès de 2011. (rendu du délibéré le 14 janvier 2015) .

    Au regard de cette audience, je considère que les propriétaires de la CGT, c’est à dire les syndiqués, n’ont pas ELU un secrétaire général au 50ème Congrès, mais EMBAUCHE un salarié en charge de l’application des statuts et des décisions du congrès de la CGT, pour une durée de 3 ans : LEPAON.

    Ce que n’avons pas compris, LEPAON lui l’a compris avec sa "rupture conventionnelle ". Il va falloir faire le ménage dans la Maison CGT, et cela passe par bannir la délégation de pouvoirs dans toutes les structures de la CGT.

    LR

    • Eh oui , les permanents sont des salariés( à par les fonctionnaires détachés ) ils relèvent du code du travail

    • Etant un militant du PCF depuis longtemps depuis 1962 et dirigeant de la jeunesse communiste dans le 13ème de Paris puis à Villejuif jusqu’en 1970 ,malgré ma période à l’écart du PCF par ma position anti-Programme commun et anti-Europe de 1983 à 2001 où ma vie professionnelle m’investissait complètement , J’ai vécu l’évolution réformiste de la CGT et du PCF qui ne voulaient plus ne pas être cataloguée de Staliniens par la bourgeoisie et le PS après la dénonciation du culte de la personnalité par Kroutchev . Les dirigeants de l’époque de ces deux organisations ont pensé que ce virage stratégique renforcerait leur influence dans les masses . Force est de constater que cela a été le contraire .

      Aujourd’hui ,face à la crise du capitalisme et sa lutte de classe intense et sans concession , ces deux organisations sœurs pour le mouvement ouvrier révolutionnaire peinent à sortir de ce réformisme par habitude de négociations paritaires avec le Patronat Medef-Cgpme ou le Gouvernement qu’il soit UMP ou PS . Pourtant il n’y a plus de grain à moudre comme l’affirmait un ancien dirigeant de FO décédé récemment . Donc la stratégie dite "réformiste" est un échec et il faut donc revoir toute la stratégie de la CGT et du PCF qui ont souvent des cadres communs . L’espoir de voir surgir un mouvement de masse comme Syriza en Grèce ou Podemos en Espagne n’est pour l’instant qu’une illusion car L’UMP-PS n’ont pas encore frappé trop fort dans le domaine social et des avantages acquis . Mais cela vient sous la pression active du Patronat de droit divin .Hollande- Valls-Macron-Gattaz-Sarkozy même combat ... En face FDG-CGT-NPA-LO-Solidaires et autres groupuscules anticapitalistes sans oublier une certaine frange de FO et de la FSU .

      Faut-il poursuivre les négociations paritaires avec le Patronat et le gouvernement ? Là est le questionnement pour redevenir crédible vis à vis des masses populaires et particulièrement de la classe ouvrière séduites par le discours Lepéniste ... Un bon programme de sortie du capitalisme clair et net avec une bonne grève insurrectionnelle active et efficace dans son organisation et son déroulement ne peut que mobiliser tous les mécontents du système actuel UMP-PS et ainsi marginaliser le FN .

      Le phénomène Le Paon n’est que marginal même s’il reflète une certaine fonctionnarisation du syndicalisme . Le Canard Enchaîné se fait le relais anti-cgt de la bourgeoisie alors qu’il se prétend anarchiste et contre tous les pouvoirs bourgeois . Cette écume médiatique n’est là que pour diviser les militants syndicaux entre les soi-disants pragmatiques et les "purs" . Comme toujours la CGT poursuivra son chemin avec Le Paon ou d’autres , personne n’est irremplaçable . Les derniers "morts bourgeois" comme De Margerie , Oursel et même Barrot(Père avec Rocard de la CSG) démontrent la futilité de l’irremplaçabilité de certains humains en haut de l’échelle sociale . Ce qui compte c’est le peuple dans sa diversité , et c’est toujours lui qui fait l’histoire dans le bon sens ou le mauvais sens suivant d’où on se place . La société communiste trouvera sa place pour remplacer la société capitaliste lorsque le peuple aura compris où est son intérêt pour son avenir . Et nous, militants révolutionnaires , nous sommes disponibles pour l’aider à trouver ce chemin indispensable pour vivre mieux et construire enfin un "bonheur fraternel" entre nous avec la suppression des classes comme l’a décrit notre cher Karl Marx ...

      Bernard SARTON ,section d’Aubagne

    • Le Canard enchaîné se prétendrait anarchiste ?
      C’est plutôt vous, BS, qui prétendez qu’il se prétend anarchiste.

    • Oui, ses fondateurs les Maréchal étaient anarchistes.

  • Libération d’aujourd’hui fait sa une sur Lepaon :
    "À la CGT, la roue tourne pour Lepaon" par Luc peillon

    Si vous souhaitez lire ce papier : http://dl.free.fr/gStZ5xrWM

    • Les indemnités pour rupture conventionnelle de contrat sont payées par l’employeur et en l’occurence pour T LE PAON par la CGT , il est donc indispensable que les syndiqués sachent si il y a une une interruption de salaire entre le moment ou T LE PAON a quitté la CGT NORMANDIE et celui ou il est devenu secrétaire confédéral et salarié de cette confédé .

      Si il n’ ya pas eu d’interruption de salaire ; ces indemnités constitueraient un vol à l’ encontre du syndicat , des syndiqués , ces derniers doivent donc savoir et exiger une totale transparence , et ceux qui les représentent dans les instances nationales ( CCN , CE , bureau conf) doivent exiger que toute la vérité soit établie car selon les sources , ces indemnités s’élèveraient entre 30000 et 10OOOO EUROS !!!

      n’ ayant pas peur de la vérité , c est les magouilles , les combines entre copains réformistes qui se sont approriés la CGT qui porte préjudice à la CGT , alors sur cette affaire comme sur les autres qui les ont précédé exigeons une véritable enquête et si les faits sont avérés , les sanctions qui s’imposent

    • Ce qui est extraordinaire, c’est que Le Paon dit qu’il ne se souvient pas combien il a touché. Certains journaux disent 100 000 €. Mais c’est sûrement de la médisance de la part d’anti-syndicalistes primaires. Aucun militant ne peut croire qu’il a touché cette somme.

    • C’est grave de pas savoir combien on touche quand on est un dirigeant, de la CGT en plus.

      Un Smicard ou un RSA iste lui ne sait que TROP bien combien il touche.

      Que le camarade Le Paon vive avec 500 euros par mois - il saura exactement au centime près, au jour près, combien il touche et combien il dépense.......

  • En clair pour rester un syndicaliste il faut un pied dans les ateliers et un autre dans les UL, le reste ce n’est que de la tapisserie.

    LA CGT ne vit que par ses syndiqués et ses syndicats d’entreprises et d’ateliers, les costards cravates ça fait commercial social on soigne son image mais bon ça fait chier !
    Au final plus tu montes dans le gratte ciel plus t’a tendance à te gratter le trou d...

    Merci pour ce moment hein Thierry ?

  • LEPAON, EMBAUCHE comme salarié de la CGT lors du 50ème congrès, était de 2010 à 2013 Président du groupe CGT au CESE. L’individu s’est distingué par un rapport co-écrit avec l’UMP sur l’ouverture à la concurrence à la SNCF.

    C’est donc à partir de ce cadeau au libéralisme, que THIBAULT (cheminot) lui a trouvé les compétences nécessaires pour assurer la fonction de secrétaire général salarié.

    Au fait, quel est son salaire ?

    Celui du CESE on connait : un président de groupe touche 5651,9 euros/mois.

    Ce salaire a-t-il été reconduit lors de son embauche à Montreuil ?

    Bref ! si cet individu n’a pas sa place à la CGT, il n’est pas le seul. Toutes ces magouilles ne sont pas le fait d’une seule personne.

    Donc un congrès extraordinaire me parait indispensable. Attendre le 51ème c’est continuer pendant des mois dans un climat des plus malsain.

    LR

    • ce rapport est à lire ici :
      http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Fiches/2012/FI13_srv_travail_adt.pdf

      Lepaon rapporteur sur la privatisation de la SNCF au Conseil économique et social :

      « Ce texte présente une grande unité de ton révélatrice d’un consensus assez fort sur le sens que devrait avoir une expérimentation (de privatisation de la SNCF), si l’État le décide, et sur les principes que doivent inspirer sa conduite pour concourir à son succès. J’ai employé à dessein le mot consensus et je souhaite maintenant dissiper toute erreur d’appréciation sur ce terme. Il n’aura échappé à personne dans cette assemblée que la locution « ouverture à la concurrence » appliquée à un noyau dur du service public peut agir immédiatement comme un chiffon rouge. »

    • ""Celui du CESE on connait : un président de groupe touche 5651,9 euros/mois.""

      ouha la la et bien si un dirigeant de SUD touchait cette somme dans un structure de cogestion avec le capital et qu’il ne reverse rien au syndicat(il doit rester avec sa paye de salarié de son poste précédent) je demanderai illico sa démission et en cas de refus,je quitterai illico mon syndicat.
      question de morale .
      de principe révoluionnaire.
      si on ne se donne pas de garde fous,de limite à ne pas dépasser on arrive à rester dans un syndicat qui est à l’opposé de nos valeurs.

  • Ce qui se passe à la CGT démontre on ne peut mieux la crise dans laquelle se trouve le syndicalisme ne France.
    La mutation de la CGT en 1995 (45e congrès) en organisation réformiste intégrée au système capitaliste entraine inexorablement l’organisation vers l’abime. La bureaucratie syndicale (socialisante -PS- et les révisionnistes à l’origine de ce déclin) porte une large, une très large responsabilité, dans les défaites qu’accumulent les travailleurs contre la capital.

    Pendant que la patronat et ses laudateurs politiques (de droite comme de gauche) sont entrain de livrer une guerre sans merci contre les droits et les acquis chèrement obtenus par les travailleurs (emploi, pouvoir d’achat, conditions de travail, retraite, sécurité sociale, démocratie et libertés individuelles, etc.) l’aristocratie syndicale défend ouvertement sa rente de situation en foulant au pied la démocratie syndicale et en combattant tous ceux qui osent remettre en cause ou s’attaquer à leurs privilèges acquis par la trahison et la compromission avec le capital.

    Avec l’aide du patronat et le soutien de l’État capitaliste, ces aristocrates syndicaux ont ont verrouillé la CGT de la confédération aux unions syndicales, voire les syndicats d’entreprise.

    Dans ce contexte délétère, la reconquête de l’appareil CGT semble chimérique. Les militants acquis au syndicalisme de lutte de classe , anti-capitalistes (d’où qu’ils viennent) doivent travailler à leur regroupement autour d’une plate-forme revendicative de combat et à la mise en œuvre d’une stratégie de lutte partant des entreprises en lutte et en appui sur des militants combatifs sincères, isolés hélas ; ils doivent travailler à fédérer les luttes et à faire grandir un large mouvement de contestation... pour préparer la grève générale.

    Ces militants doivent profiter du "malaise" de la CGT pour créer les conditions pour se retrouver, discuter et réfléchir pour rendre visible et actif ce courant syndical lutte de classe

    Aussi, il n’est guère utile de s’accrocher à un sigle et de dépenser du temps et de l’énergie à dénoncer Lepaon et ses acolytes. Les luttes internes pour le pouvoir (entretenues par le capital) alimenteront les débats aussi longtemps que le rapport de force restera en faveur du patronat et de la bourgeoisie.

    Les travailleurs, les militants les plus éclairés, les syndiqués qui sacrifient une part de leur (maigre) pouvoir d’achat dans des cotisations pour défendre collectivement leurs intérêts ont, précisément, tout intérêt à mener une guerre sans merci contre cette bureaucratie qui les trahi congrès après congrès, une bureaucratie qui agit en suppôt de la bourgeoisie et en agent supplétif du patronat.
    Le syndicat n’a pas terminé son rôle historique. Il faut le reconstruire sur des bases anti-capitalistes et de lutte des classes

    • ""Dans ce contexte délétère, la reconquête de l’appareil CGT semble chimérique. ""

      tout à fait et malheureusement cette évidence est refusée par la camarades les plus lucides sur la dérive totale depuis presque 20 ans de la cgt sur des voies réformistes ,de collaboration avec le medef.
      Ils vont continuer encore à soutenir ceux qu’ils combattent par esprit de "parti’ par refus de dire : on s’est fait avoir,on se casse ailleurs.
      il n’y aura pas de congrés extraordinaire,le 51eme en 2016 verra un successeur à
      le paon(il gardera le fric de sa rupture conventionelle) et son successeur fera encore du syndicalisme rassemblé.
      avec quelques effets de manches,quelques paroles plus rouges et hop ça passera comme une lettre à la poste et ceux qui hurlent contre la dérive droitiére seront encore là à payer leur cotises....