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MALHEUR AUX VAINCUS !... ou le bis repetitae de l’holocauste !
Publie le lundi 29 décembre 2008 par Open-PublishingPeut-être est-il utile de rappeler ce poème à la mémoire d’un enfant assassiné par l’armée des lâches.
MOHAMED…le petit Palestinien
C’est à toi, Mohamed, que sont dédiés ces vers.Je ne te connais point, mais ne peux d’un revers,Oublier ton visage encor plein d’innocenceMeurtri injustement, sans raison ni décencePar des usurpateurs, arrogants et cruels,Qui, dans passé proche ne furent point les bels,Oubliant aujourd’hui les souffrances d’hier,Et se vengeant à tort sur toi, enfant fier,Que la mort a ravi, peut-on dire, au berceauSans justice pour toi, jeune et beau lionceau.Je ne te connais point, mais ne peux oublierTes sanglots sous les feux que l’on ne peut nier,Ceux de l’enfant candide, innocente victimeDe l’injustice aveugle, impitoyable, ultime,Des adeptes du Mal, féroces, sans pitié,Égorgeant sans raison ton peuple, de moitié,Pillant sans vergogne, ses terres, ses maisons,Ne lui laissant ainsi, pour de fortes raisons,Que le choix des pierres, en combat inégalContre la mitraille, les canons de Tsahal.Je ne peux oublier, et me souviens encorDe tes derniers sanglots, qui sonnent comme un corAux oreilles d’un monde aveugle, sourd, muet,Qui n’écoute, inique, sans voir l’enfant fluetQue d’un côté unique, des Sirènes les chantsDe ceux qui ont force, ceux appelés puissants.Je revois ton visage étreint et mortifiéPar la peur de mourir, caché avec pitiéPar un père impuissant, arborant drapeau blancSans espoir et en vain, protégeant sous son flancTon petit corps frêle, tremblant et terrifiéEffarouché, hagard, frémissant, horrifiéNe trouvant point refuge et n’ayant point de choixQue d’attendre la mort, qui éteindra ta voix.Soudain le jet fatal, ce jet du misérableTe touche de plein front, toi l’enfant adorable.Tu croules, inconscient, de sang tout maculé,Tes yeux fermés déjà, sur ce monde souilléNe s’ouvriront jamais que dans un au-delàOù n’a cours l’assassin, que tu désignes là.Tu n’iras plus jouer, comme tous les enfantsTu ne rentreras plus pour baiser tes parents.Adieu, pour toujours, Mohamed, mon petit,Je ne t’oublierai que si Mort nous unit.