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MARIE GEORGES BUFFET AU CONSEIL NATIONAL DU PCF CE SAMEDI 17 DECEMBRE

Publie le lundi 18 décembre 2006 par Open-Publishing
21 commentaires

Nous avons un réel débat avec, pourquoi le nier, des aspects contradictoires et des opinions différentes émises par les camarades dans les assemblées. Ce débat est serein et il faut le prendre dans sa globalité.
Les camarades cherchent comment avancer. Avant hier dans une fédération où l’assemblée départementale avait plutôt penché pour le retrait de ma candidature, nous avons tenu un beau meeting, tout le monde s’est écouté et ,je le crois ,le parti , les hommes et les femmes des collectifs en sont sortis rassemblés. Dans d’autres assemblées, en plus grand nombre, il a été demandé de poursuivre sur notre proposition.
Soyons attentifs à tout ce qui se dit et construisons du tous ensemble, dans le parti et dans les collectifs à partir de cela.

Nous les communistes,nous nous sommes fixé un énorme défi en 2002 en tirant les enseignements de l’échec de la gauche plurielle et, en son sein l’échec du PCF , nous nous sommes donnés une nouvelle ambition, je l’ai familièrement appelé, à l’époque, « révolutionner la gauche ».
Et sans cesse depuis, nous avons cherché à ouvrir cette nouvelle voie à gauche afin qu’elle puisse enfin répondre aux attentes populaires et concevoir autrement la politique et l’exercice du pouvoir et ainsi battre durablement la droite et l’extrême droite.

Nous l’avons fait parce que nous pensions que chaque recul, chaque échec de la gauche ouvrait les vannes à une droite, une extrême droite toujours plus violentes contre les droits sociaux et démocratiques. Nous l’avons fait parce que nous pensions, et je le pense toujours aujourd’hui que la solution ne peut être ni dans le social libéralisme, que certains affichent maintenant clairement comme le centre-gauche, ni dans un repli contestataire ou un cartel de la petite gauche, inapte à changer la vie quotidienne alors que cela est urgent.
Nous avons entamé ce combat au moment où les tenants de l’ordre établi enracinaient le bipartisme dans le pays, avec son cortège d’alternances successives, de désespérances, de souffrances sociales et démocratiques pour le monde du travail.

Cette ambition de changer la donne à gauche est-elle erronée, dépassée ?. Pour ma part, je vous le dit, c’est ma conviction, toute autre voie nous mènerait et mènerait les hommes et les femmes de ce pays dans un mur. Celui du renoncement face aux logiques libérales ou celui du renoncement au pouvoir, à changer la vie.

Ce combat nous a fait parcourir un beau chemin. 2004, 2005, 2006. nous avons contribué à ce que les hommes et les femmes de gauche, déçus par la gauche plurielle ne se replient pas dans la « petite gauche ». Nous avons affirmé le fait que la question est bien de travailler avec tous les hommes et femmes de gauche,toutes les forces de gauche qui le souhaitent pour une nouvelle majorité qui rompe enfin avec toutes ces politiques libérales. Puis nous avons apporté énormément dans la construction du programme des collectifs unitaires. Ce que nous avons fait en 2006 dans le rassemblement, nous l’avions déjà fait lors de la campagne du référendum : l’ouverture de notre temps d’antenne , l’action pour des estrades rassemblées sans à priori, celle pour développer le NON de gauche... En 2005 comme en 2006, nous portions avec beaucoup d’autres la gagne. L’enjeu, les contenus , l’espoir étaient là, nous avons gagné.

Avec tout ce chemin parcouru, les militants et militantes communistes sont aujourd’hui reconnus par beaucoup d’hommes et de femmes à gauche comme étant utiles, indispensables à la construction du rassemblement, à son ambition et à son contenu programmatique, il n’y aurait aucun sens à passer tous ces acquis par pertes et profits. Ce sont au contraire des atouts pour demain.
Mais cette reconnaissance ne peut être unilatérale. Nous avons été de cette construction, d’autres l’ont été, respectons les.

Des hommes et des femmes engagés dans les collectifs du non, en 2005,dans toutes les luttes contre la droite, puis dans les collectifs unitaires, militants socialistes,communistes, écologistes,républicains de gauche, alternatifs, associatifs et syndicaux, ils et elles auraient aussi pu rester au chaud, dans leurs organisations. Ils ont fait le choix ide se retrouver pour construire une autre majorité à gauche.
Vraiment eux, elles et nous, nous et elles et eux, ensemble, nous avons construit du neuf. Personne ne peut effacer cela, il faut continuer à bâtir, même si cela est difficile.

Très vite, une dynamique s’est levée, de grands meetings en ont témoignés, mais aussi des obstacles et des difficultés. D’abord parce que toutes celles et tous ceux qui étaient avec nous en 2005 dans la campagne du référendum ne se sont pas joints à notre mouvement ; une partie du non socialiste puis la LCR avec sa décision de partir seule ou encore le retrait de José Bové. Tout cela a découragé de nombreux hommes et femmes, qui y ont vu un rétrécissement de la dynamique de 2005.

Nous nous sommes heurtés ensuite au problème de la désignation du candidat et du double consensus pour le choisir. Double consensus qui s’est trouvé infaisable et qui a surtout abouti à opposer au choix démocratique des hommes et des femmes de collectifs la position d’ organisations politiques.

Mais les difficultés ne sont pas qu’à l’intérieur du rassemblement que nous voulons construire. Ne restons pas dans une bulle. Nous le constatons tous et toutes.
Il y a à la fois une politisation profonde de notre peuple. Dans toutes mes rencontres, les femmes et les hommes s’interrogent sur les solutions à apporter aux grands problèmes de la société, s’interrogent sur ce qui est possible, se tournent vers un débat d’avenir... Il y a des espoirs qui grandissent mais ces exigences ne se traduisent pas, pour l’instant, sur le plan politique. Pour eux, pour elles le paysage politique est résumé, je l’ai constaté à nouveau hier dans une rencontre avec des femmes, à Ségolène Royal, Sarkozy, le Pen, et disent-elles, rien de cela ne répond à nos attentes. Pour l’instant, elles ne voient rien d’autre dans le paysage politique. J’étais avec elles , comme d’habitude nous débattions ensemble des solutions à toutes les difficultés qu’elles rencontrent. Nous avons discuté de la loi cadre contre les violences faites aux femmes mais l’espoir politique n’était pas présent.
Ces femmes iront-elles vers le moindre mal ? Je ne sais pas. Justement parce qu’existent ces espoirs ces colères, ces exigences,cette politisation… Mais pour l’instant le rassemblement antilibéral ne leur apparaît pas concrètement .Il y a donc urgence à entrer en campagne. On ne peut plus tergiverser.

Comment faire ?Je crois qu’il faut être du processus de rassemblement. D’abord parce que j’entends ce que disent les camarades. J’entends ce qui se dit dans les collectifs : il n’y a pas un retournement de l’opinion qui dirait c’est terminé, c’est fini. J’entends au contraire qu’il y a une envie de poursuivre chez beaucoup . Moi aussi j’ai envie de continuer ! Ce n’est pas parce qu’il y a blocage au sommet que l’on doit se retirer ! Nous voulons continuer. Je crois que c’est le message qu’il faut faire parvenir, à. tous ces hommes et ces femmes avec qui l’on travaille :nous voulons continuer.
Vouloir continuer exige-t-il que je me retire, ce qui, je le dis tranquillement, ne serait pas pour moi un problème si cela permettait la réussite réelle du rassemblement et favorisait l’engagement des communistes. Est-ce que l’on doit construire cette autre candidature communiste ? Ou peut-on être dans ce processus, continuer à construire ce rassemblement, tout en maintenant cette proposition de candidature ?
Mon opinion est que retirer cette candidature serait source de nouvelles désillusions alors que pour l’instant aucune solution n’est vraiment aboutie permettant de faire ce fameux consensus et de partir dans une campagne offensive et ambitieuse.
Il a été dit aux collectifs de prendre la parole. Ils ont pris la parole. Nous avons dit respect de la démocratie et de la parole des collectifs. Si une autre candidature vient, elle ne peut se négocier en dehors d’eux, entre organisations !
Alors comment poursuivre dans le processus ?
Nous avons proposé, dimanche 10 décembre à Saint Ouen, que les collectifs, faisons en sorte qu’ils donnent de nouveau leur opinion. Ils l’ont fait cette semaine et ils confirment pour beaucoup à ma connaissance leur choix précédent.

Lundi, il y a une nouvelle réunion des organisations politiques.
Je vous propose, si le CN en est d’accord, que l’on réaffirme lundi notre proposition ainsi que mardi au collectif national, et que mercredi, les communistes se prononcent. Et je veux que les communistes se prononcent clairement : chercher à créer les conditions d’un rassemblement autour de la proposition majoritaire dans les collectifs, ou retrait de ma candidature.
Ensuite, ayons une expression très forte jeudi et vendredi en direction des hommes et des femmes de gauche pour dire qu’à partir de la légitimité démocratique des collectifs, nous les militants et militantes des collectifs souhaitons avec tous ceux et toutes celles qui veulent que le rassemblement antilibéral aille au bout, entrer en campagne pour répondre aux attentes populaires. Il y a urgence parce que si nous continuons à être absent du paysage politique, c’est fini non pas pour le PCF, mais c’est fini pour l’autre voie à gauche.

Partons et travaillons pour que amplifier le rassemblement de jour en jour, de semaine en semaine.
Nous pourrions proposer un autre rendez vous pour franchir une nouvelle étape dans la campagne le 5 janvier 2007.
Si l’on veut lever de nouveau des espoirs et faire en sorte que ce rassemblement ait une chance de gagner, partons en campagne à partir des choix des collectifs qui se sont réaffirmés ces jours derniers, partons en campagne avec le programme élaboré avec pour objectif « une nouvelle majorité à gauche »..
C’est mon avis . Mais la discussion est à vous, elle est ouverte. Emparez-vous en et prenons notre choix en toute conscience à la fin de cette séance et surtout mercredi lors du vote des communistes..

Messages

  • Bonjour,

    Je suis d’accord avec toi sur l’essentiel de la vision politique ! Reste qu’il ya un problème :

    Tu disais : on joue la gagne ! Pour moi la gagne c’est le 2° tour, c’est à dire la possibilité d’être élue à la Présidence de la République. Y a-t-il aujourd’hui dans notre beau pays une majorité pour élire un(e) communiste à ce poste ?

    La réponse est évidente, un(e) candidature communiste, actuellement, ne peut être qu’une candidature de témoignage. Dans certains cas ce type de candidature est necessaire (69-95..), dans d’autre cas elle est fatalement perçue comme candidature de division (81,2002.... 2007). Avec les résultats qui vont avec.Tout ce qui ressemble à de l’entêtement est compris comme de la division !

    Thorez disait :"où est le drapeau de l’unité ?" Il n’est pas avec nous !

    Comment s’en emparer ? en retirant ta candidature ! (bien que je pense que tu représente la meilleure, et de loin, des canditures antilibérales).

    Que faire aprés ? reprendre toute notre place au collectif national et en utilisant le consensus intelligemment, désigner un candidat qui nous convient !

    Utiliser le drapeau de l’unité pour que le PC soit correctement représenté aux législatives ! Ce qui n’est pas gagné si on persiste dans cette posture.

    Lancer illico la campagne du PC, les autres, de toutes façon vont regarder la télé pendant 4 mois !

    CN-46400

    • Candidature de témoignage ou pour faire le meilleur résultat possible ? Gagner les présidentielles, mouais faut peut être pas pousser nos rêves si loin, en tout cas pour 2007.

      En attendant, une candidature anti libéral qui fait des propositions pour changer réellement la vie des gens peut soulever de l’antousiasme. De son résultat dépendra aussi la suite, avoir des députés nombreux, de toutes les sensibilités anti libérales, qui vont peser lourdement sur les politiques au pouvoir et qui serviront de relais aux luttes qui resteront, quoiqu’il arrive, indispensables.

      Ca ne sera pas le grand soir mais une étape importante dans notre volonté partagée de transformer la société et d’abolir le capitalisme. Cette volonté doit se traduire par l’absence de véléité d’exclusion sous pretexte d’appartenance à un parti. Et dans ce sens, la candidature de MGB, comme celle des autres, doit être examinée en terme d’éfficacité et rien d’autre.

      L’aggressivité et l’injure participent à une campagne de destabilisation mais qui ne sont l’oeuvre que d’une minorité. Laissons les à leur stratégie de l’echec et entrons en campagne avec motivation et envie de réussir ce premier combat commun.

      PP

    • avoir des députés nombreux, de toutes les sensibilités anti libérales, qui vont peser lourdement sur les politiques au pouvoir

      Compte tenu du système électoral français aux législatives, le plus injuste d’Europe avec le British, il est quasiment impossible d’espérer voir apparaître une nouvelle force politique à gauche sans alliance avec le PS.
      Même Sarkozy a remarqué qu’un grand nombre de français n’étaient politiquement représentés par aucun élu (il est vrai que Sarko vise surtout à caresser le FN dans le sens du poil en affirmant cela). Par contre avec un maximum de 20% des électeurs inscrits, l’UMP accapare la totalité des pouvoirs institutionnels au niveau national.
      Il y a donc trés peu d’espoir de changement dans le cadre institutionnel actuel. Dès lors on peu se demander si l’actuel débat au sein de la gauche alternative sur la présidentielle n’est pas un peu surréaliste.

      Valère

    • "Jouer la gagne" je l’ai inventé cette citation ou elle est bien de MGB ? Oui, il est possible de jouer dans la cour des grands, il suffit d’avoir de l’audace, et de jouer l’ouverture pluôt que la fermeture. En 77 aussi, on a voulu passer en force, rouler les mécaniques, pour quel résultats ?

      CN-46400

  • Regardons les choses en face :
     un adhérent du PC sur 10 a participé aux collectifs.
     les communistes avaient plébicité MGB.
     Seuls 4 députés communistes sur 22 demandent le retrait de MGB.

    Mercredi, les adhérents du PC confirmeront donc MGB à 80% au moins.

    Il faut dés à présent réféchir à notre attitude.
     Les collectifs doivent-ils continuer ?
     Doivent-ils faire la campagne de MGB ?
     Doivent-ils se transformer en parti politique ?

    Jean-Pierre Br (collectif Chambéry centre)

    • Seul 2 députés ont signé l appel de Braouzec voir sur son site

      petit rappel ces « grands democrates » avaient mit ds un premier temps le nom de JC lefort deputé du 94 et ce a l insu de son plein grés .....

    • Réponse à Jean-Pierre Br (collectif Chambéry centre)
      Regardons les choses en face :

      Mercredi, les adhérents du PC confirmeront donc MGB à 80% au moins.

       On verra bien. Dans la majorité qui se portera sur Marie-George Buffet, il y aura

      . la minorité de 25% opposée à toute ouverture, derrière Dimicoli Marchand Danglot

      . plus ceux qui, sans refuser « l’ouverture », resteront accrochés à la candidature de Marie-George Buffet.

      La question est de savoir à quel niveau se situera la minorité favorable au retrait de la candidature de MGB.

      Il faut dés à présent réfléchir à notre attitude.

      > Les collectifs doivent-ils continuer ?
       Oui, certainement.

      > Doivent-ils faire la campagne de MGB ?
       C’est une possibilité à envisager. Il y a du pour et du contre. C’est donc à discuter.

      > Doivent-ils se transformer en parti politique ?
       Certainement pas. « partis » et « mouvement » ont chacun leur rôle à jouer. La question à régler c’est celle de leur articulation.

  • Avez vous écouté Marie-George hier sur Europe 1 ?

    Hé bien j’affirme qu’elle est une Femme d’Etat et qu’elle est la seule parmi nos candidatures à tenir la route !

    Mercredi, pour moi c’est Marie-George sans état d’âme

    Pablo, unitaire parce que communiste.

    • emission a écouter sur le site d europe 1 "Forum europe 1 TV5"

      Je partage ton appéciation Pablo

      CF vitry 94

    • JE VERSE CES QUESTIONS AU DEBAT

        INTRODUCTION : si les faits sont inexacts, veuillez m’en informer, je vous en remercie.

      S’il n’y avait pas eu ce clash de Bové et ce déni des écris en commun, vos remarques auraient trouvé une écoute auprès des anti-libéraux.

      Ce manque de respect a été aggravé par la méthode qu’on a utilisé pour sommer le PCF à retirer la candidature de MGB.

      Hors présence du PCF, on décide et par voie de presse on vous somme.

      La confiance en a pris un bon coup.

      Ce sont des comportements d’irresponsables. Ca s’est passé le lendemain du meeting de Montpellier, 4000 personnes.

      L’Humanité, en 1ère page, montrait Buffet au centre, bras dessus bras dessous avec Salesse et Bové. Très belle image. Rien à voir avec la 1ère page de Regards.

        QUESTION N°1 : consensus concernant les collectifs locaux

      Tous les responsables avaient appelé et confié aux anti-libéraux la création à des collectifs locaux, pour s’organiser et participer au débat avant le vote pour la candidature.

      Tous les responsables et les millions d’anti-libéraux avaient eu connaissance du fonctionnement de ces collectifs et des candidats.

      Résultat du vote : Buffet, 63,84 / Salesse, 15,29 /Autain,14,53 / Bove, 1,63 / Braouezec, 0,16

      Si les millions d’anti-libéraux n’auraient pas voulu de la candidature de MGB, ils se seraient manifestés. Il n’y a eu que 16000 votants. En admettant qu’il y a entre 2 et 3 millions d’anti-libéraux, vous pensez que si cette candidature avait été décriée comme vous le dites, que 0,5% des anti-libéraux ne se seraient pas déplacés ? Sans cela ça voudrait dire qu’il n’existe pas d’anti-libéraux. Les chiffres sont têtus.

      Ceux qui se sont manifesté ont donné la préférence à MGB. Parmi ces anti-libéraux, si vous consultez les fiches des collectifs locaux, vous vous apercevrez qu’il y avait un grand nombre de gens qui n’étaient pas communistes, vérifiez les fiches, vous trouverez l’appartenance politique des votants.

      Le PCF a-t-il manipulé les collectifs ? On peut estimer à 12 000 votants communistes.

      PCF, présidentielle : Robert Hue, 900 000 voies, 1,3% de votants dans les collectifs.
      PCF 130 000 adhérents, 9 % sont venus voter. Peut on le leur reprocher ?

      Au vu de cette démonstration, la question que je pose est elle recevable ?

      Avec un vote de 0,5% des anti-libéraux, MGB n’aurait pas été élue.

      Démontrez, argumentez et apportez nous les preuves que les anti-libéraux ne veulent pas de MGB. Vous ne pouvez douter de ma sincérité, je voudrais comprendre pour croire en vos propos.

      - QUESTION N°2 : Consensus concernant le CN

      Lors des travaux, le consensus N° 1 n’a pas été pris en considération. Vous comprendrez facilement que pour les gens qui se sont investis à essayer de faire fonctionner ces collectifs et pour ceux qui ont voté, de ne pas être pris en considération, n’est pas acceptable.

      Discussion, déroulement de la discussion, aucun des 3 candidats ne fait consensus.

      Peut être, vous me direz que je manque de logique, l’argument développé était que MGB représentante du PCF, ne pouvait en aucun cas être candidate. Pourquoi ?

      MGB a apporté toutes les garanties nécessaires à une candidature unitaire.

      Si l’on fait un moment abstraction de son étiquette politique, MGB rempli tous les critères pour affronter cette bataille des présidentielles. Comparez et prononcez vous. On ne peut pas envoyer n’importe qui, n’importe quoi, par défaut.

      Exemple, simulation : MGB 40%, SALESSE 30%, AUTAIN 28 %.avec un tel résultat, l argumentation de blocage aurait du sens, mais les électeurs potentiels qui se sont manifestes ont vote autrement .l avenir nous dira si vous avez fait le bon choix .j en doute ?

      Pourquoi ce blocage ? On n’est pas à la recherche du meilleur candidat, mais chacun veux défendre son pré carré. Mars propose la candidature de Mélenchon, il a les compétences requises.

      Le point de discussion serait qu’il a accepté le programme du PS et participé à la campagne désignant la candidature du PS. Je crois cette personne sincère dans sa démarche.

      Les autres partis politiques : Sarko, Royal, Bayrou, Le pen, 3 de ces candidats sont présidents de leur parti, la 4ème par affiliation. Ce sont tous des personnages rompus à la vie politique, c’est leur métier, on n’improvise pas pour une présidentielle. Les débats télévisés vont être âpres, il faudra être au niveau, pour ne pas dire le meilleur.

      Félix

    • Il est rare de voir en ce moment sur ce site une argumentation aussi pertinemment politique et réaliste : une candidature aux présidentielles ça ne se rêve pas, ça se construit avec un minimum d’honnêteté, de raison et d"ambition pour notre peuple.

  • respectons le vote des membres du parti communiste, respectons le vote des collectits soit marie-georges Buffet représentante du mouvement antilibéral, passons réellement à un changement de société ce que la communiste que je suis et ce depuis 1971 souhaite le plus profondément pour toutes ces personnes qui sont dans la détresse la précarité la misère .
    Marie-georges merci très sincèrement pour ton engagement et merci pour ce que tu as fais
    lors de ton mandat de ministre des sports. je suis élue communiste à villepinte et fière de l’être.
    cordialement .

    marie-claude POUCHIN