MARQUE AU FER ROUGIA ! … ou l’art de changer de camp

La raison du plus fort serait-elle la meilleure ? Quand on constate que des gens de gauche rejoignent le système en place… on est en droit de se poser des réponses... car les questions sont de plus en plus interdites ! Buvons à la source de La Fontaine et voyons s’il avait tort !

Dominique Ferrugia est un comédien-humoriste que j’aimais bien parce qu’en dehors de son talent certain, je le pensais inscrit dans une politique progressiste.

C’est du moins ce qu’il laissait transpirer.

Sa sueur m’a trompé et je ne suis pas le seul.

L’homme s’est démasqué chez Thierry Ardisson, cet animateur qui revendique la liberté d’expression seulement lorsqu’il s’agit des caricatures du Prophète des Musulmans et se couche au sujet du racisme contre Dieudonné, dans l’émission « Salut, les Terriens ! » qui passe le samedi et dans laquelle le comique était invité !

Je n’aurais jamais pensé, qu’en l’occurrence, notre homme pouvait se ranger du coté de la droite et se convertir à la nouvelle religion de l’État laïque qu’est le Sarkozysme !

Cela m’a gêné, je l’avoue, car je n’aime pas les rats qui abandonnent le navire… mais n’aurait pas suscité un article de ma part si Ferrugia n’avait dérapé en estimant que les antisionistes étaient en réalité des antisémites qui n’avaient pas le courage de le dire.

En conséquence, je me crois en devoir de répondre à pareille ineptie… parce que je suis antisioniste !

Je n’ai pas à m’en expliquer et ne l’ai jamais fait au préalable, mais j’estime que l’on doit montrer au monde et pointer du doigt une doctrine qui pipe le jeu en utilisant tous les moyens pour s’imposer, depuis la force jusqu’à la calomnie en passant par le chantage et le crime.

Je déteste le Sionisme pour plusieurs raisons. Parce que :

– C’est avant tout une idéologie raciste… d’Apartheid… reconnue comme telle par le Président de l’Assemblée générale de l’ONU, aujourd’hui, en attendant demain la Conférence sur le racisme qui aura lieu à Durban en mars 2009 et qui, je l’espère, l’étiquettera définitivement. Elle a pour principe celui édicté par Golda Meir et Avraham Burg : « Une terre sans peuple, pour un peuple sans terre ». Aussi n’est-il pas difficile de comprendre, dans cette funeste pensée, la notion d’éradication programmée du peuple palestinien laquelle se traduit, de nos jours, par le qualificatif de « génocide »… à bas bruit, avec l’approbation de l’Union européenne et la bénédiction de l’Uncle Sam !

– C’est, aussi, une idéologie non religieuse car Herzl, admirateur de Cecil Rhodes qui façonnera et donnera son nom à l’un des États les plus racistes du monde, était un athée convaincu. En conséquence, elle ne peut se prévaloir de judaïté nonobstant qu’elle charrie des fanatiques religieux comme l’assassin, Baruch Goldstein, qui tira lâchement sur des Musulmans en prière sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem sans provoquer aucunement la réprobation internationale ! Cela met donc au placard l’excuse de la « Terre promise », véritable imposture car promise à qui, par qui, pour qui, pourquoi, quand et comment ? En outre, si l’on veut arguer de la doctrine religieuse, il faut alors savoir, en restant dans ce contexte, que l’État réunissant les Juifs ne peut être établi, selon la religion de Moise, qu’avec l’avènement du Mechiakh… plus connu sous le nom de Messie… et certainement pas sans lui ! A moins de considérer Herzl, l’athée, comme l’envoyé de Yahvé ? Ce qui parait, pour le moins, cocasse !

– C’est, encore, une idéologie ashkénaze qui ruina la parfaite adaptation des Séfarades dans les pays arabo-musulmans. Pis encore, les Sionistes collaborèrent étroitement avec les Nazis en dénonçant et en envoyant dans les camps d’exterminations les Juifs, de gauche, refusant d’émigrer en Palestine. http://www.fonjallaz.net/Film-Amen/Pages%205/APage51.html, http://www.monhebergement.fr/do/ag/365.htm. Il n’y a pour s’en convaincre qu’à lire le mémorandum de soutien adressé au parti nazi le 21 juin 1933 par la Fédération sioniste d’Allemagne signant sans ambigüité sa contribution au racisme et donc au programme d’extermination des « races inférieures » : « Une renaissance de la vie nationale telle que celle qui se produit dans la vie de l’Allemagne.., doit également se produire dans le groupe national juif. A partir de la fondation du nouvel État (nazi) qui a établi le principe de la race, nous souhaitons insérer notre communauté dans l’ensemble de cette structure de façon à ce que pour nous aussi, dans la sphère qui nous est assignée, une activité fructueuse pour la mère patrie soit possible... ».

– C’est, toujours, une idéologie qui favorise, préconise, fabrique l’antisémitisme en les pays dans lesquels les Juifs sont installés afin de les contraindre à émigrer, de force, en Palestine. L’exemple le plus visible en France est la création des faux cas d’antisémitisme (affaire du RER D, de Rudy, du centre social juif etc…) et ce n’est qu’une partie de l’iceberg !

– Elle reste une idéologie féroce, agressive, expansionniste et sans commisération, qui viole les droits les plus élémentaires des Palestiniens.

Voilà, cher M. Ferrugia, pourquoi je déteste le Sionisme.

Après ce que j’ai écrit, trouvez-vous que je suis antisémite ?

Laissez donc l’antisémitisme à vos amis sionistes… ils adorent cela !

Autre question d’importance : Traiterez-vous d’antisémite un Jean Yves Camus incendiant par ses écrits les rabbins de Neturei Karta parce qu’antisionistes ? Et David contre Saul l’était-il aussi ? Et Moise contre les adeptes du Veau d’Or et… et… ?

Je ne le crois pas. Cela mettrait donc en évidence le fait de considérer comme seuls coupables d’antisémitisme les non-juifs ? N’est-ce pas là, alors, de la discrimination dans la discrimination à défaut d’un chantage éhonté ?

C’est pourquoi je dis, cher M. Ferrugia… restez un comique, vous le faites tellement bien que la politique ne peut vous seoir ! A bon entendeur !