Accueil > MAXI-LIVRES POURSUIT LATIFA ABED EN DIFFAMATION EN RÊVANT DE LA FAIRE TAIRE
MAXI-LIVRES POURSUIT LATIFA ABED EN DIFFAMATION EN RÊVANT DE LA FAIRE TAIRE
Publie le jeudi 24 mars 2005 par Open-Publishing1 commentaire
Communiqué CGT Maxi-Livres / Réseau Stop Précarité
MAXI-LIVRES POURSUIT LATIFA ABED EN DIFFAMATION
EN RÊVANT DE LA FAIRE TAIRE
Nouvelle étape dans l’acharnement judiciaire contre une déléguée syndicale active
APPEL À RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN
Mardi 29 mars 2005, à 12h30
Devant le Palais de Justice de Paris
Métro Cité
Latifa Abed, salariée du Maxi-Livres de la Gare de Lyon (75), déléguée syndicale CGT et membre du Réseau Stop Précarité, est convoquée devant le Tribunal Correctionnel de Paris (17ème Chambre) le mardi 29 mars 2005, audience à 13h30, pour répondre de l’accusation de " complicité " avec Jean-Paul Cluzel, PDG de RADIO FRANCE pour des propos qualifiés par son employeur de "diffamatoires et injurieux" lors d’une émission diffusée sur FRANCE INTER (" Cosmopolitaine, le magazine du métissage culturel " animée par Paula Jacques) le 28 novembre 2004.

Quelques jours auparavant, Latifa Abed avait répondu à la sollicitation d’un journaliste de cette équipe qui l’avait alors interviewée longuement. Latifa avait pu y évoquer ses conditions particulièrement difficiles dans son lieu de travail situé dans un couloir de métro, ce qui avait entraîné, en mars 2004, une grève de l’ensemble de son personnel pour notamment l’accès libre... à des toilettes. Affligeant en ce début de XXIème siècle. Ce conflit avait été médiatisé et leur avait attiré une forte sympathie de l’opinion. D’ailleurs, une saisine de l’Inspection du Travail du Procureur de la République sur les irrégularités et infractions constatées du fait de l’employeur est actuellement en cours.
Suite à cette grève, Maxi-Livres avait aussitôt entamé une procédure de licenciement contre Latifa Abed rejetée par le Ministère de l’Emploi, ce qui lui vaut d’être poursuivie au Tribunal Administratif (en cours). De même, Maxi-Livres la traîne en Cour de Cassation pour un Appel pourtant perdu d’un jugement précédent des Prud’hommes déjà favorable à Latifa (en cours).
Malgré l’acharnement multiple dont elle est l’objet, Latifa Abed a toujours considéré qu’il était de son devoir de syndicaliste et de citoyenne de témoigner publiquement des dysfonctionnements qu’elle constate de par son mandat et simplement de sa réalité de salariée. C’est pourquoi elle répond généralement favorablement à la sollicitation des médias quand ils viennent à elle (LIBÉRATION, LE MONDE, LE PARISIEN, LE CANARD ENCHAÎNÉ, L’HUMANITÉ, LE NOUVEL OBSERVATEUR, 20 MINUTES, MÉTRO, TECHNIKART, LES INROCK, TÉLÉRAMA, L’EXPRESS, LIVRES HEBDO, ZURBAN, RFI, RMC, FRANCE INTER...). Cela lui vaut l’accusation absurde et récurrente par son employeur de mener une " campagne de dénigrement systématique " de sa société, qui lui dénie ainsi tout droit à sa liberté élémentaire de parole et d’expression, pilier pourtant de notre système démocratique. Maxi-Livres rêve en fait de la faire taire pour mieux masquer une politique sociale vide et un anti-syndicalisme des plus réactionnaires (conflits judiciaires avec la CGT, FO et SUD)
Cette action en diffamation s’inscrit dans un processus continu de harcèlement et de discrimination à son encontre, ce qui l’a poussé à attaquer enfin son employeur aux Prud’Hommes pour " harcèlement moral " (conciliation le12 avril 2005, 10h30, 27 rue Louis Blanc, Paris).
Contact :
CGT MAXI-LIVRES
Latifa Abed tel. 06 83 56 34 57
Mail : cgtmaxilivres@voila.fr
Site : http://lemaxisyndicat.site.voila.fr/
RÉSEAU STOP PRÉCARITÉ
Mail : stopprecarite@yahoo.fr
Site : http://www.stop-precarite.org/
Messages
1. > MAXI-LIVRES POURSUIT LATIFA ABED EN DIFFAMATION EN RÊVANT DE LA FAIRE TAIRE, 24 mars 2005, 14:42
Pour les frais de justice de Latifa, adressez vos dons à :
Union Locale CGT Paris 12°
12, rue de Chaligny 75012 Paris
Chèque à l’ordre de la CGT Maxi-Livres, écrire au dos : “soutien Latifa”.
Merci pour elle.