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MEURTRE DE CHAÏB, REBONDISSEMENT !!!

Publie le jeudi 9 mars 2006 par Open-Publishing
18 commentaires

Le père du meurtrier présumé de Chaib Zehaf, Jean-Marie Garcia, a décidé d’écrire une longue lettre à la famille de la victime. Il se dit horrifié par ce qui vient d’arriver. Avec son fils, ils ne se parlaient plus depuis longtemps. Le père, qui se prénomme Jean-Marie lui aussi, se présente comme un homme « très religieux », juif « pratiquant », et révolté par la violence.

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Oullins : sûre du crime raciste, la famille de Chaib enquête
Samedi soir, son fils a tiré sur Chaib avec un pistolet à la sortie d’un bar d’Oullins, dans la banlieue de Lyon. Le garçon reconnaît les faits, était ivre, mais maintient qu’il n’y avait aucun mobile raciste dans ce geste. Ce dont doutent la famille et les amis de la victime. « Il a été réellement abasourdi d’apprendre qu’on puisse penser qu’il a agi par racisme », raconte Me Frédéric Lalliard, son avocat. Jean-Marie Garcia père parle de son fils à l’imparfait : « C’était quelqu’un de violent, il avait des mauvaises fréquentations, mais je ne pense pas qu’il était raciste », puis se reprend. Il raconte un garçon perturbé par le divorce des parents à l’âge de 12 ans. « Il a eu des problèmes de drogue, puis l’alcool n’a rien arrangé. »

« Traîne-galoches ».
Violent et alcoolique : les patrons des bars d’Oullins, qu’il fréquentait avec assiduité, brossent tous ce même portrait. Le fait qu’il portait régulièrement une arme sur lui était connu. Marie-Paule, tenancière du Mâconnais, se souvient d’une scène, il y a six ans : après une altercation dans la rue avec un couple de Maghrébins, Jean-Marie est entré dans le bar et, énervé, a tiré sur une cabine, dehors. L’épisode lui a valu une condamnation pour violences avec arme. Selon elle, « il aurait été en face d’un Français ou de n’importe qui, c’était pareil. C’est un fou, un énervé ». Une autre patronne de bar dit à l’inverse : « Je l’ai entendu plusieurs fois parler d’"Arabes de merde" ou des trucs de ce genre quand il avait bu. »

Le soir de la mort de Chaib, Jean-Marie se trouvait avec Eric D., qu’il présente comme son « frère » et qui est, en fait, le fils de la nouvelle femme de son père. Un garçon dont la réputation à Oullins vaut celle de Jean-Marie. « Des traîne-galoches, des vrais merdiers pour un patron de bar », résume Sébastien, qui tient la Brasserie du commerce, où le meurtre a pris ses racines samedi. Certains les appelaient « les Italiens ». « Il y a sept ou huit ans, raconte Roland, un autre patron de café, Eric avait planté un couteau dans le bras de mon serveur. » Après avoir longtemps écumé ensemble les bars de la ville, les deux garçons étaient fâchés. Mais ils se sont retrouvés samedi soir. Selon l’avocat de Jean-Marie Garcia, son client était « très perturbé » par sa séparation d’avec sa compagne. Il avait pris rendez-vous pour régler le problème de la garde de leurs trois enfants. Ils se sont vus plus tôt que prévu.

Messages

  • Au milieu de la foule, une banderole blanche. « Crime racial » est écrit en lettres noires. Hier, un millier de personnes ont descendu en silence la Grande-Rue d’Oullins, derrière la famille de Chaïb Zehaf, tué par balles à la sortie d’un bar samedi soir. Devant l’agence bancaire où il a été abattu par un client ivre, des bouquets de fleurs sont déposés.

    Les proches de ce père de famille de 41 ans laissent éclater leur douleur. « Nous demandons juste que justice soit faite », lance sobrement une nièce de la victime. « Ce n’est pas à la famille de dire s’il s’agit d’un crime raciste, tempère Halim, le demi-frère de Chaïb, médiateur à la Duchère. Pour l’instant, c’est une exécution sommaire. » Mais des témoins viennent désormais accréditer la thèse du crime raciste, rejetée par le parquet au vu des premières auditions. Sid-Aid, 19 ans, dit avoir assisté à toute la scène, en allant chercher un DVD à une cinquantaine de mètres des lieux du crime. Il a vu un homme tirer sur Nabil, le cousin de Chaïb. Puis Chaïb se jeter sur le tireur avant que celui-ci ne l’atteigne de deux balles dans le thorax et une dans la tête. « Il criait sale arabe, arabe de merde, même après avoir tiré », raconte aujourd’hui le jeune homme qui souhaite être réentendu par la police.

    Samedi vers 22 h, le tireur, Jean-Marie Garcia, 38 ans, a rejoint, ivre, son frère à la Brasserie du commerce arborant un 9 mm à la ceinture. Alors que le bar se vide, une altercation éclate entre les deux groupes, pour une raison toujours obscure. Garcia a tiré en l’air. A la demande du patron, qui dit avoir prévenu un policier de la présence d’un homme armé, tout le monde est sorti. L’altercation a repris dehors et tourné au drame. « Il pouvait avoir l’alcool violent et était interdit de séjour dans plusieurs bars... où il traînait souvent avec ses copains arabes », raconte un patron de café.

    Frédéric Crouzet

  • LE MONDE

    uatre jours après le meurtre de Chahib Zehaf, une marche silencieuse a rassemblé, mercredi 8 mars, près de mille personnes à Oullins, dans la banlieue sud de Lyon. La mère de la victime a imploré Jacques Chirac "pour que justice soit faite", avant de partir pour Oran, où son fils doit être inhumé.

    Que s’est-il passé exactement samedi 4 mars, à 22 h 20, à la sortie de la Brasserie du commerce ? Chahib Zehaf, Français d’origine algérienne, mortellement touché à la tête et au thorax, et son cousin Nabyl Djarboua, blessé aux bras, ont-ils été victimes d’un acte raciste ? La justice, pour l’heure, retient la thèse d’un "homicide volontaire" commis par Jean-Marie Garcia, saoul et passionné d’armes.

    La famille, elle, parle d’une "enquête négligée". "Même un sanglier, on ne le tue pas comme ça", tranche Halim Tiaibi, le demi-frère de la victime. Il a commencé à récolter les témoignages : celui de Nabyl Djarboua qui déclare devant les médias avoir entendu Jean-Marie Garcia crier "Niquez les Arabes". Ou encore celui de Sid Ali, qui se trouvait à quelques mètres quand il a entendu les coups de feu puis, dit-il, le meurtrier hurler "Sales Arabes, race de merde". Lorsqu’ils ont été entendus par les policiers, après le drame, ces deux témoins directs ont affirmé que l’agresseur n’avait manifesté aucun comportement raciste.

    "IL Y A DES DOUTES"

    Pour Halim Tiaibi, Nabyl Djarboua a été entendu par les policiers alors qu’il était menotté et en état d’ébriété. Sid Ali, choqué, aurait eu peur devant les policiers qui l’auraient laissé longuement auprès de Chahib Zehaf, baignant dans son sang. Selon Halim Tiaibi toujours, les policiers n’auraient relevé les empreintes balistiques dans le bar, où un premier coup de feu aurait été tiré, que 24 heures après les faits.

    Le parquet de Lyon, qui ne donne encore aucune précision sur la personnalité du tueur, maintient qu’aucun élément ne permet de retenir un acte à caractère raciste mais reconnaît qu’il faut désormais réentendre tout le monde, "tout reprendre".

    Le sénateur et maire (UMP) d’Oullins, François-Noël Buffet, a raconté qu’il n’avait à aucun moment été prévenu du drame par les policiers. L’élu a demandé que "l’instruction soit menée avec beaucoup de transparence." "Il y a des doutes. Les gens veulent comprendre. S’il s’agit d’un crime raciste, il faudra le dire et le gouvernement devra se manifester", a-t-il ajouté.

    Kamel Kabtane, le recteur de la mosquée de Lyon, s’est aussi interrogé sur la différence de traitement avec l’affaire Ilan Halimi. "Deux enfants de France sont morts. Dans un cas, il y a eu une mobilisation nationale. Dans l’autre, on continue de faire planer le doute et à considérer qu’il s’agit d’un fait divers qui ne mérite pas l’attention des autorités de l’Etat. J’appelle les membres du gouvernement à avoir une autre vision de la communauté musulmane et cesser de la considérer comme une communauté de seconde zone", s’est-il emporté.

    Sophie Landrin
    Article paru dans l’édition du 10.03.06

  • « Nous demandons juste que justice soit faite », lance sobrement une nièce de la victime. « Ce n’est pas à la famille de dire s’il s’agit d’un crime raciste, tempère Halim, le demi-frère de Chaïb, médiateur à la Duchère. Pour l’instant, c’est une exécution sommaire. »

    Dans ces drames, une fois de plus ce sont les familles endeuillées qui sont toujours les plus dignes, et qui n’attisent jamais les rancoeurs.

    Il y a des témoins, donc la justice va pouvoir faire son travail.

    Il s’agit d’un crime crapuleux, qu’il soit raciste, xénophobe ou hétérophobe cela ne changera pas que le malheureux Chaib Zehaf à été assassiné. Il devra être jugé pour cela.

    Arrêtons de relancer les rivalités de communautés, cela ne sert qu’à amplifier la haine.

    Respectons la douleur de la famille qui n’a pas besoin de cela en ce moment.

    Esteban

    • Je m’excuse pour mon erreur,

      Il s’agit d’un crime crapuleux, qu’il soit raciste, xénophobe ou hétérophobe cela ne changera pas que le malheureux Chaib Zehaf à été assassiné.

      Je voulais dire :

      L’assassin devra être jugé pour cela

      Esteban

    • Tout à fait d’accord avec Esteban : il semble que depuis quelques semaines certains jouent à attiser la haine intercommunautaire en exploitant dans l’urgence le moindre fait divers criminel. Même si ces faits sont mals établis. Et malheureusement ça marche avec la participation active de pas mal de politiques et de membre de "l’intelligentsia". On voit trop bien qui va tirer les marrons du feu.

      Valère

    • ok d’accord avec vous mais expliquer moi pourquoi le maire d’Oullins n’a pas été prévenu par la police ? que faisait le policier présent dans le bar ? a t’il prévenu ses collègues ? Pourquoi ne dit on pas que le coupable est de confession juive ? pourquoi n’a t’on pas prévenu le consulat d’Algérie que l’un des ses ressortissants a été assassiné sur le territoire français ? Le coupable avait plus de 2 grammes d’alcool dans quels circonstances a t’il été entendu par la police ? Pourquoi la victime qui été blessé au bras a t’elle été menotté ? IL Y A TROP DE ZONE D’OMBRE DANS CETTE AFFAIRE COMME SI ON ESSAYAIT D’ETOUFFER CETTE HISTOIRE. Avant d’avoir terminer son enquête, le procureur de la République annonçait que ce n’était pas un crime raciste mais une rixe entre soulard qui aurait mal terminé.

      A SAVOIR :

      LE PORT D’ARME A FEU EST INTERDIT EN FRANCE, C’EST UN DELIT.
      L’ALCOOL N4EST PAS UNE EXCUSE MAIS UNE CIRCONSTANCE AGGRAVANTE.

      L’assassin rentre dans le bar, colt à la ceinture, pose son calibre sur le comptoir, boit des whisky, s’embrouille dans le bar, tire, se fait mettre à la porte et règle ses compte en duel dans la grande rue ? On es où là ? Au Far West ? En Amérique ?

    • Un Noir tue un Juif

      Un Juif tue un Arabe

      Quand est-ce qu’un Rose (c’est paraît-il comme ça que les Chinois appellent les Blancs) va tuer un "Jaune" ?

      Les medias nous balancent ça tous les jours... Où ils en veulent en venir ?

      MARRE ! Quand je vois ça je vois ROUGE ! Je les aime, moi, mes amis multicolores !

      Autres titres possibles pour la presse people :

      Un ancien détenu sequestre et torture un vendeur dans l’espoir de lui extorquer de l’argent

      Un homme en état d’ivresse tue un consommateur dans un café

      PAR AILLEURS

      Une femme meurt en Fance tous les quatre jours, tuée par un homme : Poufiasse ! Salope ! C’est des ionjures racistes qui devraient aggraver le crime ? Il n’y a pas d’article, ni de débat, tous les quatre jours à ce sujet dans les media, que les femmes soient vertes, noires, roses ou bleues.

  • Société

    Garcia, alcoolique et violent
    Le père du tueur présumé, qui ne lui parlait plus, se dit horrifié.

    Par Olivier BERTRAND et Alice GERAUD
    jeudi 09 mars 2006

    e père du meurtrier présumé de Chaib Zehaf, Jean-Marie Garcia, a décidé d’écrire une longue lettre à la famille de la victime. Il se dit horrifié par ce qui vient d’arriver. Avec son fils, ils ne se parlaient plus depuis longtemps. Le père, qui se prénomme Jean-Marie lui aussi, se présente comme un homme « très religieux », juif « pratiquant », et révolté par la violence.

    (...)

    http://www.liberation.fr/imprimer.php?Article=365618

  • doit énormément souffrir. Sa dignité, sa compassion, le message adressé à la famille de Chaib sont un exemple, un espoir de paix, au dela de la douleur.

    La famille l’Ilian, assassiné dans des circonstances encore plus atroces, si l’on peut mettre une échelle dans la peine, a su éviter, malgré la douleur immense, les appels à la vengeance. Sa maman a lancé un message désespéré, poignant, un appel à vivre ensemble.

    Ces deux familles souffrent aujourd’hui, dans la dignité. Accordons leur le seul cadeau qui soit digne de leur humanité : notre compassion, notre amitié

    Sachons entendre leur message commun : la paix.

    Pour les uns et les autres, la justice doit passer

    Patrice Bardet

    • tu as tout à fait le profil pour remplacer JPP avec ton oecuménisme dégoulinant de pieux sentiments bons marchés,j’ai un CPE pour toi...

      P le Laid

    • m’enfin si j’ai bonne mémoire la mère d’ilan a témoigné dans un journal israélien qu’elle était sûre que son fils avait été tué parce qu’il était juif... pas mieux pour rassembler les peuples

      biens ûr qu’elle a le droit d’être en colère mais sa colère a été instrumentalisée par des politiques qui ont surrenchi

      et je constate le 2 poids 2 mesures sur ilan/chaib... dès le lendemain on avait droit à la photo et aux origines du chef de la bande alors que pour celui qui a tué chaib on cherche encore sa photo et faut compter les médias sur les doigt d’une main pour connaitre sa religion

      bien sûr celà ne veut pas dire que le fait qu’il soit juif soit une preuve de son racisme anti-magrébins mais c’était une info et si on donne la religion lorsque les suspects sont noirs (fofana) il faut en faire autant pour lui (garcia)

    • C’est curieux, Angélique,que dans cette info tu ne relèves pas que le père du criminel qui lui est religieux, proclame son judaisme et écrit une lettre à la famille... Pourquoi ça t’échappe ? ça bouscule tes petites cases neuronales, qu’un juif religieux ne soit pas dans la haine des arabes ?
      ça t’a échappé aussi que la mère d’un des tortionnaires d’Ilan à eu la même réaction devant le meutre accompli par la bande ? Elle est pourtant immigrée, black, employée de nuit à des sales boulots ! Elle aurait pu elle aussi dire qu’elle subissait le racisme au quotidien, que le lobby sioniste etc...

      "La mère d’Ilan a droit à la colère"... C’est un droit, ça ? Elle s’en serait bien passée !

      Les parents des meurtriers se seraient bien passés, aussi de la catastrophe qui leur tombe dessus !

      Dans ces affaires que les tenants de la haine cherchent à exploiter en dressant les uns contre les autres, en communautarisant la société seuls les parents des victimes et des meurtriers connaissent le poid de la douleur.

      Quant aux prophètes de malheur qui sèment le meutre et la division la réponse était mardi dans la rue. Tous ensemble, blacks, gaulois, basanés, juifs contre le CPE...L’ennemi c’est le Capital !

      C.

    • http://www.liberation.fr/page.php?Article=365860

      "Lundi, le père de l’auteur présumé indiquait qu’il ne croyait guère à un acte raciste. Il expliquait que son fils était violent, alcoolique, et qu’il avait de « mauvaises fréquentations ». Ils n’avaient plus de relations et le père expliquait sa révulsion, indiquant que pour sa part il était un homme de foi. Il se disait « très religieux », juif « pratiquant ». Mais hier, revenant sur ces propos, il affirmait avoir été mal compris. « Je ne suis ni catholique ni juif. C’est personnel, plus compliqué. Je préfère ne pas en parler. » Le père a écrit aux parents de la victime pour leur dire à quel point il était « abasourdi » par ce qui arrive à leurs deux familles."

    • Les quelques commentaires qui précèdent confirment une chose : on est en train de dire n’importe quoi sur des faits mal établis... Pour le plus grand bénéfice de ceux qui cherchent l’affrontement intercommunautaire.

      Valère

    • Je suis juif un jour Chrétien l’aute, bientot il va nous dire qu’il est " Musulman ".....
      De plus je vous rapelle que si nous en tant qu’ami de Chaib ou les membres de sa famille n’avions pas appelé nous même les médias personnes n’auraient su ce qui s’était passé. Pour preuve lisez les journaux de Dimanche et dites moi lequel en parle alors que par exemple à Lyon ces derniers jours il y a eu une bagarre entre adolescent et sous pretexte qu’une des victimes était juives, on en a parlé à la une des jours des le lendemain et ceux pendant trois jours. DE QUEL EGALITE VOUS ME PARLEZ.

      Aujourd’hui, après la marche silencieuse qui a réunit environ mille personnes, le procureur reconnait a demi mot que l’enquête a eu des ratés ( lire les journaux d’aujoud’hui ) et décide de la reprendre du début.POURQUOI ???

      De plus on ne compare pas à Ilan car ces deux meurtres sont différents il on eu lieux à deux endroits différents et les coupables ainsi que les victimes sont différentes.

      EN REVANCHE CE QU’ON DIT C’EST QUE DANS L’ASSASSINAT DE CHAIB, LES AUTORITES ONT BACLES LEURS TRAVAILS et des preuves j’en ai....

      NOTRE BUT N’EST PAS DE CREER UNE HAINE ANTI-JUIF, ANTI-ARABE, MAIS NOUS DEMANDONS A LA JUSTICE DE METTRE LES MEMES MOYENS( financier et humain ) POUR MENER LEURS INVESTIGATIONS SUR TOUTES LES AFFAIRES DE CE GENRE AFIN QUE VERITE SOIS FAITE SUR LA MORT DE MON AMI ET CECI POUR SES ENFANTS ET SA FEMME QUI NE MERITE PAS DE PERDRE UN PERE ET UN MARI DANS CES CIRCONSTANCES.

    • Sarkozy : "Il n’y a aucune raison de dissimuler" l’origine ethnique - et religieuse ? OK : Juifs, Blancs, Noirs, Antillais, Musulmans, etc. A TABLE !

      vendredi 10 mars 2006

      scène 1 :

      "Envoyé Spécial" de France2 du 09 mars a montré que le réseau Fofana savait qui était riche, même les nouveaux arrivés en France. Le réseau Fofana connaissait l’origine religieuse juive de certaines victimes.

      Le réseau Fofana connaissait les numéros de téléphone portable des personnalités.

      Cela soulève des questions graves et l’enquête doit y répondre sans ambiguité :

      Qui fournissait ces informations au réseau ?

      Pourquoi tant de moyens militaires mis en oeuvre pour arrêter et rapatrier Fofana ?

      Que craint on ? Qui craint on ?

      scène 2 :

      Rappel de la déclaration du Ministre de l’Intérieur sur RMC le lundi 13 février 2006 : Sarkozy : "Il n’y a aucune raison de dissimuler" l’origine ethnique - et religieuse ? OK : Noirs, Antillais, Musulmans, Juifs, Blancs, etc. A TABLE !)

      Il disait en évoquant le sujet de l’origine ethnique des délinquants :

      "Il faut faire de la transparence. Il n’y a aucune raison de dissimuler un certain nombre d’éléments qui peuvent être utiles à la compréhension de certains phénomènes".
      Sur Judaiques FM, Marc Djebali citait le Ministre de l’Intérieur sur le même sujet le 06 mars :

      "... il y a un fait tout à fait nouveau ... les agresseurs sont en majorité d’origine Africaine, sub tropicale ou sub saharienne, disons des Africains d’origine Noire, Musulmane ...

      Le Ministre de l’Intérieur a bien spécifié aujourd’hui qu’il répéterait que si ce sont des Africains Noirs qui tabassent du Juif et ben il dirait que ce sont Africains Noirs qui tabassent du Juif , comme aussi la victime si elle porte une kippa, c’est une victime Juive qui porte une kippa. C’est une définition dans les faits et non pas d’arrière-pensée dite communautariste ou raciale ou autre, il faut décrire ce qui est, un chat est un chat"

      Libération nous apprend ce jeudi, à propos du père du meutrier de Chaib Zehaf à Oullins que : "Le père, qui se prénomme Jean-Marie lui aussi, se présente comme un homme « très religieux », juif « pratiquant », et révolté par la violence" (Source jointe : http://www.liberation.fr/imprimer.p...)

      Déjà hier le NouvelObs [encore la presse écrite, celle qu’on ne peut voir que si on la cherche, pas la radio ou la télé qui arrivent à vous et vous possèdent à 13h00, à 20h00], le NouvelObs indiquait que la piste raciste dans le meurtre de Chaib Zehaf se confirmait. (Source jointe : http://permanent.nouvelobs.com/soci...)

      Donc contrairement au meutre d’Ilan où la thèse antisémite a fait l’objet d’une véritable campagne médiatique malgré l’opposition des enquêteurs et du parquet, on assiste ici à une volonté notoire de ne pas appliquer la "devise Sarkozy" sur la transparence et on ne crie pas sur les toits l’origine juive de la famille du meurtrier.

      La presse présente plutôt des circonstances atténuantes : le meurtrier est perturbé par le divorce de ses parents, il était ivre ; on laisse entendre par là que s’il a eu des propos racistes, c’est à mettre sur le compte de l’alcool ; alcool qui ne l’a pas empêché de tirer une demi douzaine de coups avec l’arme qu’il portait régulièrement.

      Et le discours qui accuse tant le laxisme des parents Noirs ou Arabes se transforme en compassion à la douleur des parents du ... meurtrier de l’Arabe.

      Quand un "homme de couleur" tue, c’est à cause de sa culture de barbare, ses parents sont responsables.
      Quand un "homme sans couleur" tue, c’est parce qu’il a dérapé lui : ivre, fou, mauvaise fréquentation, erreur de jeunesse.

      Je me rappelle que lors des émeutes dites des banlieues, quand des jeunes "hommes sans couleur" avaient participé aux émeutes, on avait vite dit que c’était sous l’effet de l’alcool.

      Gilbert Léonard

      Le titre est librement inspiré du texte proposé. L’image a été ajoutée, en contrepoint des affirmations de Sarkozy reprises dans ce texte. Sarkozy va ficher les Musulmans, les Noirs, les Arabes, et bientôt les Juifs sûrement... Comme en 40 ?

    • pourquoi vous m’appellez angélique ?

      gardez votre mépris pour votre entourage ça nous évitera de lire votre fiel